Chapitre 20 – Arrête-moi si j’ai tort !
La soirée continue sur une note amère. Je ne crois pas être en colère pour le fais qu’il va se marier… c’est que… juste avant on a passé la nuit ensemble. Je me sens utilisé, humilié et surtout pas du tout respecté. J’essaye de faire bonne figure mais j’ai du mal. Je commence à en avoir marre de cette situation. Mais je ne dois plus me démonter. Je ne lui laisserai plus le loisir de se foutre de moi. Shaolan vient à la table pour parler à son filleul.
« Alors Nilan tu passes une bonne soirée ?
- Oui, ça veut dire que tu vas te marier parrain ?
- Oui.
- Mais je ne la connais pas ta fiancée !
- Tu auras tout le temps. »
Je ne fais pas attention à ce qu’il dit, du moins je ne le montre pas. Je vais au contraire continuer à parler à ma cousine. On débat sur une vidéo vue sur Incline. Stéphanie vient à côté de nous pour voir également la vidéo. L’atmosphère de notre table est plutôt tendue. Comme Shaolan n’a pas l’intention de partir de la table, je pense qu’il est préférable que je parte me coucher. Demain sera un autre jour, la nouvelle sera passé et je serais en meilleur forme pour y faire face. Je n’ai pas besoin d’en dire plus à mes amies, elles comprennent la situation et me laisse me lever pour aller me poser et être enfin tranquille. Je demande ma clé à Sao et je lui dis que j’ai juste besoin d’être seul. Dans les couloirs je sens une présence venir vers moi. Mais je reste de dos, je n’ai pas envie de lui faire face. Pas après ce qui s’est passé.
« Sakura, je peux te parler ?
- Tu veux quoi Shaolan ? … qu’est-ce que tu attends de moi exactement. Je pensais que… l’on était assez en bons terme pour se respecter. Pour toi… je suis quoi ? une fille de plus dans ta liste… quoi, il te fallait une dernière fois avant de te mettre la corde au cou.
- C’est juste…
- Oui, c’est juste de l’irrespect.
- Non, tu te trompes.
- Peut-être bien… ça n’a plus d’importance maintenant.
- Sakura…
- Tu pourras t’extasier de ce que tu veux… il est clair que tu ne m’as jamais considéré comme une amie. J’aimerais que tu me laisse tranquille.
- Regarde-moi s’il te plait ! »
Mais je ne fais pas ce qu’il me demande. Je ne veux plus de ça. Je continue mon chemin, avec mes yeux pleins de larmes que j’essaye tant bien de mal de dissimuler. J’arrive à la chambre. Je me change et pose la magnifique robe sur le canapé. Je ne peux pas continuer comme ça. Dormir me fera du bien.
Eriol parle avec plusieurs hommes d’affaires. Il voit son cousin apparaitre de nouveau dans la salle, il a l’air abattu mais fais mine de rien. Sauf que son cousin le connait bien et il est très différent de d’habitude. Eriol se surprend à penser que son cousin serait peut-être tombé sous le charme de Sakura. Il arrive à s’éclipser des hommes et vint à la rencontre du jeune Li.
« Tu es un abruti, constate-t-il avec énervement
- Je pensais que tu allais utiliser un mot plus fort. Mais c’est un peu l’idée de la situation.
- Non, mais à quoi est-ce que tu pensais ! On dirait que tu l’as fait exprès ! Je vais dire quoi à Tiffany ?
- Je voulais confirmer quelque chose.
- Quoi !
- Tu as raison, c’est bien différent quand c’est avec une personne spécial. Seulement là… j’ai tout fait foiré.
- … »
Le lendemain, j’ai eu le temps de réfléchir et de prendre de nouvelles résolutions. Je prends tout mon temps pour me préparer. Des photographes seront présent dans la journée pour prendre des photos de différents invités et il y aura quelques interviews. J’envoie un sms à Sao pour qu’il puisse me maquiller et me coiffer au mieux. Il est de très bons conseils. Une fois ma douche terminée, mon assistant toque à la porte. Je lui ouvre et je sens un regard inquiet.
« Sakura, tu vas bien ?
- Oui, merci Sao de t’en faire mais tu vois, il faut que j’aille de l’avant, j’ai assez pleuré comme ça tu ne penses pas ? Alors est ce que tu peux me préparer pour ma première journée dans ce yacht ?
- Bien-sûr, j’ai mis de côté ta tenue d’aujourd’hui.
Le séjour dans ce yacht a été difficile. J’ai évité le plus possible Shaolan et surtout Hikari. Ce qui est bien avec le mariage de Stéphanie est que nous étions assez occupés durant le séjour à penser à l‘organisation. Il était décidé, du point de vue de Stéph, de m’occuper de toute la décoration avec Sao. Tiff s’occupera de la réalisation de la robe de marié. Tout a été pensé au mieux mais durant ces moment-là, Hikari n’a pas arrêté de tout ramener à elle. Qu’elle aussi, elle avait besoin que l’on s’occupe d’elle. J’ai fait tout mon possible, pour ne pas lui prêter attention. Après tout elle avait des amies qui pouvaient aussi l’aider. Puis le fais qu’elle me parle toujours de son fiancé Shaolan m’énervais de plus en plus. J’ai décidé de participer à des émissions tv pour promouvoir la carrière de mannequin. J’ai accepté sous l’aide de Nigel de paraitre dans des magazines sérieux, de psychologie, de mode… J’ai pris une grande décision, je vais me donner à deux cents pour cent à mes deux professions, puis je prendrai le temps de voir mon filleul quand il arrivera en France. Par rapport au cachet que j’ai reçu j’ai mis la moitié de côté. J’ai décidé de prendre ma vie en main et de toute façon je ne vais pas pleurer pour des hommes qui ne me respecte pas. J’espère que, jamais deux sans trois ne va pas s’appliquer pour moi. En tout cas je ferais en sorte que non.
Shaolan est dans sa cabine prêt pour le départ. Ce séjour a été très lourd et très pesant pour lui. Il est au plus mal mais se doit de se tenir parfaitement à toutes occasions. Shaolan déboutonne son col et enlève sa cravate, Mr Read est là pour faire le point.
« Mr Li, avait vous pus faire ce qu’on a dit ?
- Non, je n’ai pas pu…, dit-il en enlevant ses boutons de manchette. Je suis incapable de lui faire ça. Je crois que j’ai du mal à m’avouer que je tiens beaucoup plus à elle que je ne le pense.
- Bien, mais ne vous inquiété pas je ne vous laisse pas tomber. Il est difficile pour un Li de s’avouer des choses.
Vous voulez savoir comment c’est arrivé à moi le leader des Li ? C’est Shaolan Li qui vous parle. Pour mieux comprendre ma situation, il faut que je remonte avant tout ça. Je suis le dernier de la famille. C’est simple pour succéder à mon père, ma mère a dû avoir obligatoirement un garçon. Ce qui peut expliquer mes quatre sœurs ainées avant mon arrivé. Imaginer donc ce que fut ma naissance pour le reste du clan. J’étais comme le prince Li, le successeur, le leader Li enfin le jeune loup. Mais mon éducation ne m’a pas permis d’être proche de mes parents. Je passais très peu de temps avec mes sœurs, sauf avec Fuutie et Sheifa, on a 8 et 6 ans de différence mais on avait quelques cours en commun à la maison. En plus de mes cours scolaires je devais aussi suivre des cours particuliers. Vous devez vous doutez que du coup, je pouvais m’ennuyer en cours.
Arrivée au lycée, avec Eriol et Teijo nous étions tous les trois dans la même classe. C’était une première pour nous car on a toujours été séparé avant. Il y avait toujours une classe pour les élites et Eriol et moi nous en faisions toujours partie. Teijo ce n’était pas sa tasse de thé alors il faisait ce qu’il voulait, il était juste bien dans la moyenne. Ma réputation auprès des filles ? Déjà au collège ce n’était pas évident à gérer mais au lycée… C’est simple je n’ai jamais eu besoin de séduire une fille. Je n’avais qu’à déchiffrer ce qu’elle voulait. Je les utiliser pour mon plaisir personnel et c’est tout. Le plus barbant pour moi était d’expliquer à la fille que je ne voulais pas de relation de longue durée. Je n’étais pas du tout pour l’engagement. Cela ne m’intéressait pas. Vous pouvez le dire, je le sais… j’étais un salaud, enfin un salaud mais honnête. Je ne faisais jamais croire à la fille qu’elle pouvait avoir plus avec moi. Puis aussi, après cinq années supérieure suivant le lycée, j’ai commencé à être très recherché par les paparazzis. Le jeune leader, devenu un jeune homme, sa relation avec les filles, les femmes et tout le reste. Le voilà qui travaille enfin dans la grande entreprise de Yelan Li. Trois ans après il est à la tête, PDG de The Society’s Li. Et enfin, le voilà bientôt marié à la fille du premier ministre. Et j’imagine la suite, va-t-il concevoir un héritier ?
Je me sers un verre d’eau et m’assoie dans le salon de ma suite, tout en me rappelant des souvenirs qui remonte depuis trois mois maintenant.
Stéphanie venait de me signaler que la fameuse Tiffany Daïdoji était présente dans son bureau. Je devais m’entretenir pour la première fois avec elle au sujet du nouveau projet. Je suis sorti de mon bureau dossier en main pour aller enfin à la rencontre de la femme qui a troublé au plus haut point mon cousin.
Elle avait l’air simple d’esprit, très gentille et douce. Je voyais bien là des critères qui pouvait fasciner Eriol. Soudain entre deux discussions, on entend toquer à la porte, je ne relève pas tout de suite la tête. J’entends le son de la voie appartenant à la nouvelle arrivante. Le son de sa voix cristalline me surprend, je relève rapidement la tête et fait face au propriétaire de ce son nouveau pour moi. Très vite, je détourne le regard pour ne pas qu’elle se rende compte que je la regarde. Qu’est ce qui m’arrive ? voilà Li qui perdrais ses moyens. Malade à la simple idée de penser ça, je prends vite congés auprès de Tiffany tout en feintant l’ignorance auprès de cette femme qui vient de me saluer. Arrivée dans mon bureau je me remémore la couleur de ses yeux, d’un verts émeraudes éclatant comme je n’en ai jamais vu. Une bouche fine est légèrement rosée ou j’imagine déjà les dévorer de mes baisers. Une chevelure légèrement ondulé d’un caramel doré. Sa chemise turquoise et son jeans slim foncé moulé à la perfection ses formes, que j’aurais envie de caresser et de surtout voir l’expression qu’elle aurait pu avoir sur son magnifique visage. Je me surprends à la vouloir sur mon bureau. Mais qu’est ce qui me prend !
« Mr Li, Mlle Jun vient de quitter le Yacht. Sa famille s’entretiendra avec vous à la nouvelle année pour préparer le mariage.
- Bien, merci Mr Read.
Puis quand eu lieu mon voyage d’affaires aux Etats-Unis. Il ne fallait pas que je laisse Eriol comme cela, avec l’arrivé de Tiffany, il ne faut pas qu’il reste seul. J’ai pris la décision de demander à Teijo de venir à l’appartement. De toute façon on avait pour projet futur d’habiter ensemble tous les trois alors autant tâter le terrain.
Stéphanie m’a dit qu’il y avait la jeune demoiselle, amie de Tiffany qui travaillait avec Teijo. Curieux et surtout excité je pense, je pris l’idée de lui rendre visite, même si une tonne de travail m’attendait.
Je rentre dans le magasin et je la vois dans son uniforme. Teijo me salue en premier et cette fois ci je la regarde, ses yeux croisent les miens mais je ne sais pas combien de temps s’est écoulé car je la voie attendre quelque chose de ma part. En souriant intérieurement je me décide à la titiller encore une fois et je m’adresse directement à Teijo tout en l’ignorant. Et ça marche car elle me salue et comme je fins de ne pas l’avoir entendue elle s’énerve et part les joues rouges de colère. Si elle savait comment elle est encore plus belle et sexy quand elle s’énerve. Mon ami me fait remarquer mon comportement. Je lui fais comprendre que je n’en ai rien à faire de ce qu’elle pense de moi. Un Li reste un Li après tout…
Ensuite, vient mon départ aux Etats-Unis, mais avant ça j’ai envie de sortir en boite de nuit. J’ai envie de profiter encore de mon plaisir avant de retourner dans les affaires de l’entreprise. En chemin vers la boite, Stéphanie nous envoie un message pour signaler qu’ils sont arrivés. On les précède de quelques minutes. Il y a énormément de monde ce soir. Eriol se décide à aller au bar, mais il bouscule une jeune fille au passage et je la voie à ce moment-là. Elle est très sexy ce soir, avec ses cheveux tirés en queue de cheval haute. Pas trop maquillé juste ce qu’il faut. Elles partent énervé et on se décide à boire un premier verre. Dommage pour moi, je ne vais pas pouvoir profiter de la vue plus longtemps.
Oh non, je vois Lina au loin. Tout mais sauf elle. Mais la chance me sourit car une fille vint à ma rencontre. Rien de gracieux mais un joli visage comme même et ça fera l’affaire. Enfin c’est ce que je pensais. Elle me parle mais ce n’est pas ça qui m’intéresse ce soir. J’en ai que faire de ce qu’elle me raconte et cherche l’objet de ma convoitise. Je la regarde discrètement au loin discuter avec Tiffany, elle a un sourire éclatant. Je le voie s’effacer soudainement pour tourner ses yeux vers la piste. C’est Eriol qui danse avec une fille, il me surprend de plus en plus. Je voie Tiffany se lever et partir aux toilettes. Mais elle, reste là et se dirige vers le bar. Je ne sais pas si c’est l’effet de mon verre mais je dis à la jeune fille qui m’accompagne que je vais commander un autre verre. Telle une sangsue elle me colle pour ne pas changer. Je me dirige vers le sujet qui m’intéresse, elle a l’air de réfléchir sur ce qu’elle veut boire. Pour une japonaise, je lui propose de prendre la dame damnée, très bon, il fait penser aux épices du japon donc ça va aller. Puis c’est un aphrodisiaque qui passe bien avant les préliminaires. Enfin dans mon cas je ne vais pas pouvoir partager ça avec elle.
Je voie ses yeux s’agrandirent de surprise, et oui je te parle belle demoiselle. Je commence la discussion et elle se détend de plus en plus. Elle est simple mais reste sur la réserve, elle dégage quelque chose encore inconnu pour moi. Malheureusement pour moi la sangsue finit par se manifester de mécontentement. Je ne sais même plus comment elle s’appelle. Enfin, ça m’est égal. Mais pour ne pas faire d’histoire je décide de prendre congés de la demoiselle. Le plus important c’est qu’elle sache que je ne veux pas de relation sérieuse. Mais je ne pars pas comme ça, je fais un signe au barman pour qu’il mette le verre sur ma note. Je n’ai jamais fait ça, mais bon j’avais envie. Je lui fais un clin d’œil en guise de départ et la laisse pensé à ce qu’elle veut de ce geste. En tout cas, sachez qu’à cet instant elle est devenue un objectif pour moi.
« Mr Li, vos bagages sont faits,
- Où est Mme Li ?
- Votre mère est dans le grand bureau,
- Eriol est là aussi ?
- Oui, ils en ont encore pour une heure
Enfin à mon retour de mon voyage d’affaires, Stéphanie nous a fait part de la soirée qu’ils ont organisé. Même si je suis fatigué, j’ai envie de sortir. Eriol est accompagné d’Ayumi. Il va y avoir des étincelles. Et toi, mademoiselle, je vais te revoir. Je me suis surpris à penser souvent à toi lors de mon voyage. Arrivée dans le magasin de ta cousine, on dit bonjour à tout le monde. Mais toi, dire bonjour devient plus difficile car je te regarde avant et sans surprise tu pars pour à ton tour pour je pense me taquiner. Est-ce à moment-là que notre jeu à commencer ?
Au restaurant, je suis attentif à ce que tu fais. Encore une fois tu t’es habillé de façon assez sexy qui me laisse imaginer bien des choses. Il y a un truc qui doit me fasciner chez toi pour que je te porte autant d’attention. Bien sûr, qu’en même temps, j’entends le chien aboyé pas loin de moi qui a pour nom Lina. Mais pour épicé l’atmosphère, je te pose des questions et la voix mélodieuse que tu me porte est une douce et agréable sensation. Je t’imagine me susurrer mon prénom lorsque je te ferais toutes ses choses. La fin de soirée s’achève, il est temps de dire au revoir à tout le monde. Serais honteux d’avouer pour un Li que je n’avais pas envie de te dire au revoir ? Tu as mal interprété mon geste car tu te mets à débiter toute sorte de choses. Je t’ai blessé et tu m’as blessé à ton tour. Mais mon statut ne me permet pas de subir alors je te remets doucement à ta place. Plus violent pour toi, tu es la première fille à me donner la claque. A ce moment-là j’aurais eu envie de te faire tout ce qui me passe par la tête pour que tu regrettes amèrement ton geste. Mais je m’abstiens.
Je dirais, qu’à ce moment-là, je t’ai détesté et tu m’as bouleversé. Par la suite, j’ai voulu en apprendre le plus sur toi. J’ai inventé pas mal de raisons, d’excuses pour rapprocher le fausser qu’il y a eu entre nous et que j’ai recreusé aujourd’hui.
Je savais que mon cousin et ta cousine aller se remette ensemble, malgré ça j’eu décidé de créer un lien plus solide entre toi et moi. Ensuite, j’ai eu l’idée de décider de te mettre dans la même entreprise que moi. Bien que je ne mélange jamais les affaires avec le sexe. Tu allais travailler pour moi. Un caprice tout simplement mais tu pourras le nier autant de fois que tu veux, tu es aussi faite pour être mannequin. Entre temps, il fallait que j’attise ta jalousie, je sais que je ne te laissais pas indifférent mais il fallait que j’en ai le cœur net. Je prenais un peu de temps avec Fanue mais jamais rien de sérieux et au final si tu en savais la raison. Ton regard a changé envers moi, je ne suis sûr de rien mais je décide de chambouler la situation, d’aller chercher au-delà de ce que tu peux me donner. Je te mentirais si je te disais que j’avais peur aussi de connaitre ce comportement, mais je te voulais. Au cinéma, se fut un moment que je n’oublierais pas. Tu es comme même une des rares personnes qui m’aura fait manger du pop-corn. S’il n’y avait eu personne dans la salle, j’aurais voler tes lèvres tout le long du film et bien plus.
La deuxième fois qu’on est allée en boite de nuit. Kiyo voulait faire de toi sa conquête, je sais que ce soir-là j’ai abusé dans les deux sens. J’ai mis en garde Kiyo car je ne voulais pas qu’il espère quoi que ce soit avec toi. Interdiction que l’on te touche. Tu as passé tout ton temps à discuter avec lui et ça m’a tellement énervé que je me suis vengé sur Fanue. Dans la voiture, j’ai senti que tu n’allais pas bien mais je ne sais encore aujourd’hui si c’est encore le comportement de Fanue ou Lina qu’elles ont eu envers toi ou mon comportement qui t’a blessé. Qu’importe le mal été déjà fait. Par vengeance je suis sortis avec Fanue.
Mais je te voyais me distancer, je ne me sentais pas bien alors dès que je pouvais te parler j’en profiter à fond mais je voyais bien que tu ne voulais pas du tout avoir affaire avec moi. Je m’étais surement leurré jusqu’à cette nuit. J’ai dû te ramener chez moi, tu m’avais fait peur et j’ai pu voir sous ta carapace, la fragilité de tes doutes sur le mode de vie de notre monde. Tu t’es confié à moi comme je me suis confié à toi. Tu t’es endormit et je t’ai embrassé. J’en avait horriblement envie à ce moment-là. Seulement tu y as répondu et j’ai dû user de toutes mes forces pour ne pas te sauter dessus. Ma belle, là fois ou je te prendrais tu seras consciente à cent pour cent. Mais cet échange reste un secret pour moi.
Cette distance, plus le temps passé plus je la voulais de moins en moins entre nous, Tu m’as demandé ce qui s’était passé cette nuit-là puis je t’ai mentit pour que tu penses encore plus à moi. Pour créer au moins un nouveau lien entre nous deux. Je n’avais pas prévu la deuxième claque mais bon ça doit être le destin. J’en ai profité pour inventer une situation qu’il allait te mettre à rude épreuve. Quitte à passer pour un salaud, il fallait que je sache.
Je voulais te pousser au maximum pour savoir ce que tu ressentais à mon égard. Excuse-moi d’avoir joué avec toi. Mais du jour au lendemain tu m’as évité comme la peste. Mais voilà, j’ai su que j’allais me marier. Comment je pouvais te l’annoncer ? ça devait rester secret. Je ne voulais pas que tu le sache, je voulais te rendre fou de moi. De plus, ignorant la raison de l’éloignement qu’il y avait entre nous je ne trouvais pas utile de te le dire si ce n’est qu’agrandir le fausser encore plus. Je décidais de mettre un terme à la relation ridicule que j’avais avec Fanue. Puis ça ne t’a pas fait réagir plus que ça.
Te voilà reparti en France, je stresse un peu car la première fois, il s’est passé tellement de chose mais je pense que celui-là sera vraiment bénéfique pour toi. J’ai enfin découvert la raison de ta distance. Lina avait joué avec toi. Je suis ravie d’un côté que ça n’a pas été une décision venant de toi mais de l’autre je suis en colère que tu subisses autant d’injustice et de vice par ma faute. J’ai promis que j’allais prendre des distances avec toi désormais. Mais avant cela je voulais clarifier la situation à ce moment-là. Mais je ne pensais pas que mon appel allez te pousser à te déclarer. Dans les autres cas, je n’aurais rien répondu. J’aurais expliqué à la jeune fille que je ne voulais rien de plus que du sexe. Mais avec toi… je me suis sentie bien et plus que bien mais ce qui t’arrivait à cause de moi et le mariage… je ne pouvais pas répondre à tes sentiments.
A ton retour, voir le père de Lina te menacer m’a fait prendre conscience que la vie ne te faisait pas de cadeau. J’ai pris les mesures nécessaires pour qu’il ne puisse jamais te faire du mal. Tu t’en apercevras peut-être de cette surveillance rapproché mai je ne supporterais pas qu’il t’arrive quelque chose.
Ensuite le jour où tu as annoncé avoir rencontré une autre personne. Je pense que c’est à ce moment-là que j’ai cru devenir fou. Et puis le voir débarquer en France… ça m’a donné l’envie de me mettre entre vous deux. Rien qu’à l’idée de savoir finalement que c’est ton frère m’a soulagé et aussi dévasté de ce que j’avais pu ressentir dans le cas inverse. Et c’est là que j’ai tout compris. Puis la nuit que l’on a passé ensemble, rien que d’y penser je suis encore excité à l’idée de te faire mienne encore une fois.
« Vous êtes prêt Mr Li, le dernier bateau va partir. Une voiture vous attend aussi.
- Bien, j’arrive. Dit-il en prenant sa valise et en fermant la porte derrière lui. »
Oui Sakura Kinomoto, ton arrivée en Chine n’a pas seulement changé ta vie mais aussi la mienne…
Stéphanie m’a appelé en renfort pour voir les derniers préparatifs pour le nouvel an. Je ne sais pas encore si je vais être présente. Tiffany est allé avec Eriol voir Teijo pour la décoration florale. Je peux toujours aider puis ne pas venir pour la soirée. Je n’ai vraiment pas envie de voir Shaolan. On est en ville pour acheter les dernières décorations.
« Sakura, je pense que les serviettes de la couleur là sont pas mal.
- Oui je pense aussi, ça va avec le reste de la décoration.
- Bien on a terminé avec ça. Direction le domaine Li.
- Hein ? tu veux y aller maintenant ?
- Tout le monde nous rejoint là-bas pour tout préparer, et ne te défile pas c’est moi qui conduit donc tu viens avec moi.
- Stéphanie, c’est compliqué pour moi tu sais… Je ne veux pas voir ton cousin.
- Je le sais bien, mais je pense qu’il y a beaucoup de malentendu entre vous deux, il va falloir éclaircir tout ça.
- Je laisse tomber.
- Bon, quoique tu décides tu es obligé de venir. »
Me voilà bien, je ne pensais pas devoir venir directement au domaine Li, d’ailleurs je crois que c’est la première fois que je viens là-bas. Ma cousine y est actuellement, elle m’a envoyé un sms pour me prévenir que Shaolan étais présent et aussi Hikari. J’ai trop de chance, les deux personnes que j’évite le plus sont là.
« Elle m’énerve !! crie Stéphanie dans la voiture.
- Qui ?
- Hikari ! non mais elle se prend pour qui, elle s’est permis de revoir les plans de tables pour le nouvel an, je vais me la faire.
- Calme toi Stéphanie, ton bébé va ressentir ton stress, je pense qu’elle veut surement t’aider…
- A quoi ! tout a été pensé par moi, ce n’est pas deux jours avant qu’il faut revoir ça. En plus cette pimbèche invite dix personnes de plus ! Elle se prend pour une princesse mais je vais vite la faire redescendre de son trône. Je vais devoir tout revoir au niveau du traiteur et de la déco. »
On arrive vingt minutes plus tard au lieu prévu. La salle a commencé à être décoré. Mr Reed supervise la décoration des fleurs et du buffet. L’espace est immense. Je vois le groupe rassemblé au centre de la pièce. Ils revoient le plan que Stéphanie a dessiné. Je salue tout le monde et même les deux que je n’ai pas envie de voir. Hikari me sourit à pleine dents.
« Nous attendions plus que vous deux, on va pouvoir…, commence Hikari.
- Nous allons pouvoir mettre en place la décoration que j’ai achetée avec Sakura, déclare Stéphanie en la coupant. Heureusement que j’ai prévu large car il nous faut trouver une table supplémentaire de dernières minutes.
- C’est bon Mlle Li, déclare Mr Read, tout a été réglé.
- Merci, je ne sais pas ce que l’on ferait sans vous, lui dit-elle.
- Comment veux-tu que l’on se répartisse les taches ? demande Shaolan pour calmer sa cousine.
- Je compte vingt tables de dix, je vous envoie sur votre portable un exemple de décoration pour une table et vous devez la reproduire. Alors nous sommes 11 je pense que l’on va bien se débrouiller. On va faire par deux, Sakura et peux aller avec Mr Read ?
- Oui pas de soucis !
Chaque groupe part de son côté. Moi je pars vers les tables du fond avec le majordome du domaine. Je suis comme même intimidé. C’est un monsieur qui impose le respect.
« C’est la première fois que je vous vois Mlle Kinomoto, enfin de plus près.
- Oui, c’est une première pour moi aussi, dis-je en regardant comment Stéphanie veut que l’on installe sa décoration.
- Je travaille pour la famille Li depuis 40 ans.
- Autant que ça ! Et bien quel dévouement, dis-je impressionné.
- Vous savez quand on fait quelque chose qu’il nous plait rien ne nous semble insupportable ou impossible.
- Oui, je comprends. »
Hikari place les couverts. Elle observe Shaolan, il est calme est plis les serviettes comme il faut. Il est très perfectionniste. Il n’a pas l’air intéressé par elle, elle ne peut pas en attendre plus du jeune Li même s’ils vont se marier. Cependant, il est impossible de concevoir pour elle que le cœur de son fiancé appartienne à quelqu’un d’autre qu’elle et encore moins à cette jeune fille aux yeux émeraudes.
On a passé l’après-midi pour finir la déco. Tout le monde décide d’aller manger à l’extérieur. J’hésite à aller avec eux mais ma cousine insiste fortement. On décide de se préparer chacun de son côté et je repars avec Marc et Likaru. Tiffany part avec Eriol, Teijo, Naoko, Shaolan et Hikari. Stéphanie et Yohan partent de leurs côtés. Je décide d’inviter Rosa et Christophe. Ils nous rejoignent directement à l’appartement.
« Ah ma Saki ! on a pleins de choses à se raconter, viens on va dans ta chambre. Tu viens Likaru !
- Oui j’arrive ! »
Chacune raconte ses histoires et on finit par moi. Je raconte mes mésaventures et elles restent choqué par la révélation.
« Alors c’était comment ?
- Rosa ! on s’en fout comment c’était ! Il a couché avec elle alors qu’il est fiancé et va se marier dans six mois.
- Moi tout ce que je vois c’est qu’il ne veut pas se marier.
- Qu’est-ce que tu vas faire Saki ? me demande Likaru.
- Et bien, je ne vois qu’une chose. Oublier tout ce qui s’est passé et aller de l’avant.
- Oui ce n’est pas comme si c’était un homme ordinaire qui allait se marier. Il est comme même l’héritier, les médias ont les yeux rivés sur lui. Et puis tu ne peux encore moins te pointer à la cérémonie et annulé le mariage, annonce Likaru.
- Tu es dans une merde pas possible, déclare Rosa. »
On se regarde toutes les trois et on explose de rire face à la situation. Ça me fait du bien. Je suis dans mon dressing et je ne sais pas comment me vêtir. Tant pis j’opte pour mon jean slim foncé et mon haut chemisier bleu turquoise, mes talons de la même couleur. Je boucle mes cheveux et maquille mes yeux d’un crayon noir. Marc et Christophe sont dans le salon à nous attendre. Christophe décide de nous y emmener. Tout le monde est présent. Shaolan a décidé de se mettre en blanc, ça accentue son teint halé. Quoiqu’il arrive il restera beau je pense. On rentre dans le restaurant qu’ils ont choisi.
Le décor est vraiment sympa. Je me mets loin de mister Li est j’opte pour la place à côté de Stéphanie. Je suis assez discrète car je ne vois pas quoi dire d’intéressant.
« Saki, dit Stéphanie. On a prévu des jeux lors du nouvel an, tu veux y participer ?
- Non pas vraiment, dis-je sur la réserve sachant que je ne pense pas être présente pour le nouvel an.
- Pourtant, tu adores ça, déclare Tiff en fronçant les sourcils.
- J’insiste.
- Très bien dommage… déclare Stéphanie. »
Je prétexte que je vais aux toilettes mais je sors carrément du restaurant. Rien que l’idée de manger sur la même table que lui c’est trop pour moi. Je ne peux pas venir au nouvel an.
« Il faudra bien que l’on parle un jour Sakura, tu ne crois pas ?
- Ça y fallait y penser avant, tu ne crois pas !
- Peu importe au combien tu me déteste… ce qui s’est passé cette nuit… je ne regrette rien et je serais prêt à recommencer.
- … mais qu’est-ce que tu racontes ! Tu n’as pas fini de me faire souffrir !
- Tu souffres ? dit-il un peu étonné.
- Quoi ! j’ai l’air d’aller bien à ton avis.
- Qu’est-ce qu’il faut pour que tu sois mieux ? me demande t’il calmement sur un ton très sérieux.
- Que tu me foutes la paix ! que tu arrêtes de jouer avec mes sentiments.
- Tu veux que je sois sincère avec toi ?
- Oui pour une fois.
- Je viens de l’être », dit-il étrangement énervé en repartant dans le restaurant.
Hein ! qu’est-ce qu’il raconte il ne m’a rien dit ! Et pourquoi il repart maintenant ? Je rentre à mon tour et je le vois resté à l’entrée.
« J’ai vu un paparazzi… Il serait sage que l’on ne nous voie pas ensemble, annonce t’il prudent.
- Il n’y a pas de risque là-dessus, déclarais-je sans percevoir la mine irritée de Shaolan. Je vais les rejoindre.
- Tu m’énerves, dit-il vraiment agacé.
Il y a un moment qu’il m’énerve aussi celui-là. La soirée continue sur une note électrique pour nous deux. Nous décidons de finir la soirée dans un karaoké. Très mauvaise idée, Tiffany me regarde l’air inquiète. Tu m’étonnes, je chante comme une casserole. Contrairement à ma cousine qui a une voie magnifique. Du coup, je commande juste un verre et j’écoute les autres chanter.
Ils ont l’air de bien s’amuser. Je tombe sur Shaolan qui est assis devant moi et qui regarde sa tablette. Il a l’air de travailler ou de feuilleter ses mails, je n’en sais trop rien. Je vais faire un tour aux toilettes. Quand je me lave les mains je voie Hikari les laver à son tour.
« Quelle soirée ! s’exclame-t-elle avec un grand sourire.
- …
- On n’a pas eu le temps de vraiment discuter. Au bateau, il y avait trop de monde présent. Shaolan m’a parlé de tout le monde… sauf toi. Tu es d’abord l’ami à Tiffany c’est ça ?
- Oui, c’est également ma cousine. Elle m’a suivie en Chine.
- Je vois, donc maintenant, elle vit avec Eriol ?
- Plus ou moins, oui, ils vont de plus en plus être proche. Elle commence à emménagé avec lui.
- Ça va toi ?
- Très bien, je suis heureuse pour ma cousine. »
J’espère qu’elle n’espère pas qu’à mon tour je vais me confier à elle.
« Tu es la seule célibataire du groupe.
- … »
Et c’est repartie, je devrais vraiment prendre mes distances avec eux, non car je ne vois pas le problème d’être une fille célibataire. Et puis qu’est-ce que ça peut lui faire ?
« En tout cas, j’espère que tu seras présente pour mon mariage. J’apprends encore à connaitre Shaolan tout comme lui. Je sais que c’est un garçon bien, gentil et attentionné, je sens que c’est le bon et j’ai envie que tout se passe bien, je n’en fais pas trop ?
- Non ça va, tant mieux. Vous allez comme même vous mariez donc c’est qu’il avait des sentiments pour toi pour te demander en mariage.
- ….
- Ça va bien se passer, lui dis-je en essayant de garder le sourire.
- Tu es super Sakura. Ça ne te dérange pas que je me confie un peu à toi par rapport à ma relation avec Shaolan ? Je sais que tu es quelqu’un de sincère qui ne me fera jamais de coup bas.
- … »
Elle me sourit et part sur ses derniers mots. J’ai une boule à la gorge. Je retourne dans la pièce puis je prends ma veste, je suis fatigué et prends congés auprès de tout le monde.
« Saki ! comment tu vas partir ? me demande inquiète Tiff.
- On te ramène, me propose Rosa.
- Non, profité de la soirée, j’ai appelé Sébastien.
- Sébastien c’est ton copain ? demande surprise Hikari.
- Non, c’est mon…
- C’est son chauffeur, déclare Rosa froidement »
J’avais du mal avec ce mot là, mais bon il fallait peut-être s’y faire. Ma cousine et Eriol décide de me raccompagner jusqu’à la voiture.
« Je suis désolé, me déclare Eriol. Pour mon abruti de cousin.
- Ce n’est pas de ta faute. Et puis je vous ai tous les deux, donc ça va.
- Tu veux que l’on s’appelle ? me demande Tiff.
- Non, profite de ta soirée. Je suis fatigué. »
Sébastien est arrivée dix minutes après. Je rentre et je découvre un enfant assis à côté de moi dans un siège auto. Surprise je me dis dans un premier temps que je suis en train de rêver mais l’enfant endormi à l’air bien réel.
« Désolé, mademoiselle Kinomoto…
- Sébastien, soupirais-je, appel moi Sakura
- Sakura… c’est mon fils, j’ai eu du mal à l’endormir et du coup, un trajet en voiture, ça l’apaise.
- Il a quel âge ?
- Trois ans
- Il est adorable.
- Merci. Je te ramène à ton appartement ?
- Oui, merci Sébastien. »
Je sens de plus en plus la fatigue venir. Je ne me sens pas très bien. J’ai toujours cette boule dans la gorge. Je vais devoir prendre énormément sur moi pour que les choses changent. Arrivée à l’appartement je me met rapidement en pyjama. Marc et Likaru ne tarderons pas à arriver dans la nuit.
Quelle journée… que pensait de tout ça ? Je décide de me connecter sur Incline. Je regarde des pages de tutos. Mais je ferme assez vite, vu que je lutte pour regarder l’écran. Je regarde mon portable. Un message de ma cousine me souhaitant bonne nuit et un de Rosa qui me demande pourquoi je suis partie plus tôt et qu’elle aimerait passer une journée de shoping entre filles.
Je ne trouve pas la force de répondre, donc j’envoie juste un cœur aux deux filles puis tombe dans les bras de morphe.
Le réveil est tout aussi dur. La nuit porte conseil mais je ne me sens pas vraiment mieux. J’ai du mal ç digérer tout ça. Mais il faut que j’arrête de me plaindre sérieux. Je commence à bouger et je sens une présence dans mon lit. Je ne me suis pas rendu compte tout de suite mais c’est Likaru et Marc qui sont dans mon lit à regarder un Disney.
« Mais ?
- Tu n’allais vraiment pas bien hier soir, me déclare Marc, donc on a voulu être présent pour ton réveil. Je vais préparer le petit déjeuner, finit-il de dire en se levant pour sortir de la chambre.
- Alors, raconte, me rassure Likaru »
Ils sont adorables tous les deux, je raconte à Likaru la soirée. Elle trouve ça louche le comportement de Mister Li et pense selon elle qu’il tient beaucoup à moi. Ce n’est pas du tout l’impression que cela me donne. Je change de sujet pour ensoleillé la matinée, non car parlé trop de lui m’a donné des migraines. Likaru me raconte ses vacances et qu’elle a hâte d’être à la rentrée. Elle a pleins d’idée de composition de fleurs qu’elle aimerait tenter. Soudain mon portable sonne. Encore un numéro que je ne connais pas.
Appel inconnu :
o Oui allo
o Allo Mlle Sakura Kinomoto ?
o Oui, c’est moi.
o Bonjour, Mr Read à l’appareil. Vous êtes invité au domaine des Li dans une heure.
o Quoi ? je suis quoi ?
o Mme Li vous attend au domaine des Li dans une heure. A 11 heure précisément.
