Chapitre 26 : Une personne de trop…
Je dispose les fleurs dans un vase. Shaolan arrive à ce moment-là. Je me retourne et je le vois. Mon cœur rate un battement. Je le trouve encore plus séduisant que d’habitude. Il a mis un pantalon blanc qu’il a retroussé en bas. Une chemise ouverte en haut bleu nuit. Et des chaussures en toile marron chocolat. On voit sa peau légèrement bronzée. Pour ce soir il a gardé ses lunettes de vue et ses cheveux en bataille retombe légèrement sur son regard d’un chocolat glacé. Je n’ai pas de mot, juste une pensé qui me serre. Je me dis qu’il doit être ravi de sortir au restaurant avec Hikari… en tout cas pour se faire beau comme ça, c’est qu’il tient énormément à elle malgré ses dérapages. Simon le reconnait tout de suite.
« Mr Li ? vous êtes le PDG de mon frère ? ravi de vous rencontrer ! s’exclame-t-il avec un grand sourire.
- Oui, et toi c’est bien Simon ? dit-il poliment mais pas sur le même ton.
- Oui enchanté. Je ne pensais pas que tu vivais ici sakura…
- Heu, je suis désolé, c’est assez soudain vu ce qui s’est passé. On a du très vite trouvé un endroit ou loger.
- Enfin, Shaolan et moi on aime aider ceux qui en ont besoin », dit Hikari toute souriante en se présentant cette fois ci comme la future épouse de Mr Li tout en se rapprochant du leader.
Simon n’a que le choix de les féliciter. C’est la meilleure celle-là. Elle change vite d’avis, l’autre jour elle aurait tout donner pour que l’on parte de l’appartement. Pour changer de sujet, je propose à Simon de me passer sa veste que je pose dans le dressing au niveau de la porte d’entrée. Je vois Tiffany plus souriante que jamais ainsi que Likaru avec un Eriol qui attend sagement le départ. Teijo et Marc reste silencieux et Naoko a l’air plongé dans ses réflexions. D’ailleurs je me demande ce qu’ils attendent pour partir. Pas que je veux qu’ils partent tout de suite mais ça fait un peu la petite fille qui attend le feu vert de ses parents pour sortir avec le mec. Je vais faire comme si c’était naturel.
« Tu veux boire quelque chose Simon ?
- Tu me propose quoi ?
- J’ai acheté une clairette pour commencer.
- Ça me va, me répond-t-il avec un grand sourire.
Tiffany choisit ce moment pour donner le départ. Elle me dit quelque chose à l’oreille qui me met très mal à l’aise si bien que j’ai pour réaction de rougir. Elle n’a pas honte franchement. Je dis au revoir à tout le monde de la main. Nous voilà seul tous les deux. J’amène la bouteille au salon avec quelques amuses bouches pour l’apéritif. Je le sers dans un verre de champagne que Shaolan a dans sa grande vitrine. On se pose enfin et Simon commence la discussion.
« Si on m’avait dit que je mangerais chez le PDG de la société Li, le jeune futur leader du clan Li, je ne l’aurais pas cru.
- Oui, je comprends. Je ne le dis pas à tout le monde car la presse pourrait inventer n’importe quoi.
- Ce n’est pas dur pour toi de vivre avec ton patron ? C’est un quartier très chic, j’étais étonné de l’adresse.
- Heu et bien, dis-je en prenant mon verre. Shaolan est le cousin d’Eriol qui sort avec ma cousine. Si tu veux j’ai fait connaissance avec lui dans d’autres circonstances. On est devenu amis avant qu’il devienne mon patron. Oui c’est un quartier très bien entretenu.
- On trinque ?
- Oui, pourquoi pas. A quoi ?
- A cette soirée ? »
Je trinque avec lui-même si mon cœur est déjà parti ailleurs. Je ne comprends pas pourquoi c’est si compliqué. J’ai pu voir le regard qu’il m’a lancé furtivement. C’est moi ou je ne suis attiré que par ceux qu’il ne faut pas.
Shaolan a pris sa voiture avec Hikari, Teijo et Naoko. Et dans la seconde voiture, il y a Eriol au volant, Tiff, Likaru et Marc. Tiffany a pris l’initiative d’inviter également Stéphanie et Yohan. Ces derniers les rejoints directement au restaurant.
« Je me demande comment va se passer sa soirée, déclara songeuse Tiff.
- Je croyais que ça se passait bien entre eux, fit remarquer Eriol. C’est ce que tu m’as dit.
- Pas du tout, déclare Likaru. En fait, sakura avait passé une mauvaise… très mauvaise soirée en sa compagnie mais elle l’air de l’avoir oublié.
- Mais pourquoi vous ne lui avait pas dit ? s’exclama Marc aussi surpris qu’Eriol.
- C’est ce qu’on appelle agir dans l’ombre », sourie Tiffany toute contente de l’effet escompté.
Je ne me sens pas trop à l’aise mais il n’y a pas de raisons pour que la soirée ne se passe pas bien. Je décide d’en savoir un peu plus sur lui sans lui montrer que j’ai oublié le dernier rendez-vous.
« Ça marche bien au travail ?
- Oui nous avons fait les premiers soldes et les chaussures partent assez vite. Oh et attend on a une cliente qui a pris cinq pairs d’un seul coup. Elle est chaussée pour un bon bout de temps. Les gens abusent un peu mais bon je ne vais pas m’en plaindre ça fait marcher le commerce.
- C’est sûr, répondis-je en buvant une gorgé tout en pensant que j’avais avec Sao pris au moins une vingtaine de paires de chaussures.
- Tu devrais passer voir un jour, il y en aura qui te plairont surement ?
- Pour l’instant, j’ai ce qu’il faut mais je n’hésiterai pas si j’ai besoin pour voir ce que vous proposez.
- Avoir une égérie qui vient dans notre magasin ça pourrait amener du monde.
- Oui, surement…
Heu il est toujours comme ça ? Je commence à me rendre compte que je regrette légèrement cette soirée. Quand j’en ai parlé avec les filles, elles m’ont dit que je ne leur avais pas raconté la soirée mais que j’avais l’air contente. En tout cas quand je suis rentrée j’avais un grand sourire. Je me demande bien pourquoi. Apparemment Rosa était bourré ce soir-là, si je lui avais parlé de quelque chose elle aurait oublié de toute façon. C’est bien ma veine.
« C’est notre deuxième rendez-vous, déclare-t-il avec le sourire.
- Oui… »
Les deux voitures arrivent enfin sur le parking du restaurant grec. Ensuite Stéphanie et Yohan arrive vingt minutes après et disent bonjour à ceux qui sont arrivés avant eux. Le serveur leur demande s’ils veulent prendre un apéritif avant d’entamer le repas. Avant même que les autres y pense Hikari se rue sur la carte des boissons et demande ce qu’ils proposent en vin blanc.
« Mon père ne jure que par celui-là, dit-elle en montrant le nom fièrement tout en mettant en évidence le prix de la bouteille.
- Heu il me parait assez élevé, fit remarquer Likaru qui ne veut surement pas dépenser plus que ce qu’il faut.
- C’est moi qui t’invite ce soir, lui propose Marc.
- C’est gentil mais…
- Tu refuses à l’homme de ta vie, avoir le plaisir de t’offrir ce repas ?
- Merci, dit-elle en lui abordant un grand sourire.
- J’aime mieux ça, lui répond-il avec un clin d’œil.
- C’est décidé, je prendrai une bouteille de ce vin blanc. Ensuite vous proposer quoi en vin rouge ? Pour le coup Likaru, avoir Shaolan comme futur époux apporte beaucoup d’avantage.
- Tu veux boire quoi Tiff ? lui demande son petit ami pendant que le serveur montre les différents vins à Hikari.
- Je vais prendre un cocktail grec qui propose, réponds celle-ci.
- Où tu les as vu ? la questionne Likaru.
- Ici, ils proposent cinq cocktail grecque. Ça serait l’occasion de gouter une nouveauté. Heu vous avez des cocktails sans alcool ?
- Oui madame ils sont juste à côté.
- Super ! je suis contente, s’exclame Stéphanie. Je vais pouvoir gouter avec vous. Je commence à saturer de toujours faire attention.
- Pour le coup, je suis honoré que tu prennes si soin de notre futur enfant. Ce n’est pas juste pour toi que moi je n’ai rien à faire.
- Tu es là, c’est déjà beaucoup et tu participes grandement à tous nos projets.
- Pour fêter ça, je vous propose de prendre un cocktail sans boissons pour accompagner Stéphanie dans sa grossesse, demande Tiffany.
- Pourquoi pas, dis Marc. Ça va changer. Je n’ai pas l’habitude de prendre des cocktails.
- Désolé Stéphanie, je ne suis pas cocktail. Je préfère le vin, j’espère que tu ne m’en veux pas.
- Non, non de toute façon tu as déjà pris ta commande », souligne-t-elle en se forçant à sourire.
Stéphanie est à cinq mois de grossesse. Elle est vraiment contente que Tiffany les invite au restaurant. Elle passait la plupart de son temps avec sa petite sœur et sa mère. Le fait de sortir en dehors lui fait du bien. Il y en a un qui est plus pensif que les autres. Tiff remarque bien que le leader fait comme il peut pour être présent mais il songe surement à comment se passe le rendez-vous du coté de sakura.
« Avec le mariage, on n’a pas mal de choses à faire, déclare Hikari. Il nous reste six mois. Je me demande comment vous faite Yohan et toi pour tout préparer.
- Oh et bien, j’ai Yohan pour commencer qui m’aide énormément. Mes parents, mes beaux-parents, ma famille, mes ami(e)s qui se mettent à la confection. Je pense que l’on aura deux semaines d’avance. Ce qui me permettra de me reposer.
- Et votre maison ? les travaux avancent, demande Eriol.
- Oui, répond Yohan. On y va de temps en temps pour voir l’avancer. Tout sera prêt pour l’arrivée du bébé.
- J’ai hâte de voir votre future maison, s’exclame Tiffany.
- Ça sera un projet pour nous plus tard également, hein Shao ? Après le mariage, on habitera tous les deux. J’ai hâte à ce moment.
Shaolan qui n’écoutait pas vraiment la conversation jusque-là, essaye tant bien que mal de calmer ses nerfs. Il ne supporte pas que sakura est un rencard avec un mec. Ce Simon, s’il pouvait, il l’aurait encastré dans un mur. Rien que de l’imaginer bavait sur sakura le met hors de lui. Ils ne sont qu’à l’apéritif et déjà qu’il trouve le temps insupportable. S’il pouvait prétexter être fatigué pour vite rentré. De plus il ne sait pas si c’était une bonne idée de s’habiller comme il l’a fait, elle aurait pu penser qu’au final c’est pour Hikari qu’il s’est vêtu comme cela.
« Shao, tu es là ?
- Oui, je pensais à la réunion de demain.
- Je pensais que tu avais pris ta journée ? Nous devons voir ta mère pour confirmer le dressement de table.
- Le rendez-vous s’est pris aujourd’hui. Je vais juste m’absenter en fin de journée.
- Je me demande comment ça se passe avec ma cousine et son futur petit ami, souligna Tiff en toute innocence légèrement inquiète pour pimenter l’ambiance.
- Ça lui fera du bien, déclare sèchement Hikari. Mais je ne vois pas ce que Simon lui trouve. C’est surement le fait qu’elle soit mannequin, les hommes bavent juste pour ça ?
- Ce n’est pas comme si on n’avait demandé ton avis, souligne Stéphanie. Simon ? j’ai raté un épisode ?
- Eh bien, quand on est allé au bowling il y avait un ami à Neji.
- Ce Simon, ma foi il a l’air très gentil, dit Stéphanie. Ça ne m’étonne pas du tout qu’il est flashé sur saki. Qui ne l’aurais pas fait, dit-elle en regardant le jeune Li.
- Oui, Sakura n’a pas trop donné de détail quand ils sont allés la première fois au restaurant, mentit volontairement Likaru pour voir la réaction du leader. Mais à mon avis ça s’est bien passé pour qu’elle lui propose à nouveau de le revoir.
- J’avoue, quand saki ne le sent pas, elle ne perd pas son temps à revoir la personne, déclare Tiff. Je pense qu’il y aura un couple supplémentaire. Bien, qu’est-ce que vous avez choisi pour le repas ? dit-elle en changeant de sujet pour faire cogiter un certain jeune homme qui rester curieusement trop calme.
Je sors les sushis du frigo. S’ils sont trop froids ça va les sécher. Simon ne fait que de parler de lui. Si bien que mes réponses se ressemblent toutes. Au moins j’ai eu quelques vaguent impression que je m’ennuyai à mourir durant le restaurant avec lui. Comme du déjà-vu. Je dresse les assiettes. Il est sûr que je ne veux pas que ça aille plus loin avec lui, mais qu’est ce qui m’a pris ?
« Tu aurais dû être là c’était à mourir de rire !
- Oui, J’imagine…
- Oh mais attend tu ne connais pas la dernière, si ça se trouve je te l’ai surement déjà raconté samedi soir.
- Dis toujours… »
Au moins, le côté positif de la soirée ce sont les sushis que je n’ai pas mangés depuis un moment. Avec le mannequinat, je dois faire attention. Pour la boisson, j’ai pris des jus de fruits. Disons que je ne veux pas qu’ils se mettent dans l’idée qu’il va dormir ici ce soir. Il a l’air d’en apprécier les parfums. Il continue son monologue non car une fois que je commence à en manger, disons que ce qui se passe autour je fais beaucoup moins attention.
« Tu as l’ai de beaucoup aimé ça ?
- Oh oui, j’en raffole !
- Je vois ça, sakura est en mode off
- Désolé, quand j’en mange je suis moins à écouter les conversations.
- J’ai remarqué… écoute je sais que j’ai tendance à vraiment trop parlé de moi. Vraiment beaucoup. Mon frère n’arrête pas de me le dire. C’est que je suis stressé…
- Tu sais, je vais être honnête avec toi. Si je t’ai fait venir ce soir c’est que je voulais en apprendre plus sur toi mais tout en sachant que mes pensées vont vers un autre garçon.
- Je vois, au moins ça s’est dit… réponds-t-il vexé.
- Désolé, je ne t’aurai jamais utilisé. Malgré que tu aies tendance à oublier la personne avec qui tu discutes et ben je suis sûr que tu es attachant.
- N’est pas de pitié pour moi sakura.
- Je n’en ai aucun, je ne voulais pas que tu le prennes comme ça mais je pense qu’avant de sortir avec un garçon… je vais devoir régler certaines choses.
- En même temps, des fois, je me demandais comment une égérie pourrait s’intéresser à moi, dit-il en soupirant.
- Pourtant, je suis moi, sakura. L’égérie ce n’est qu’un métier. Ce que je fais, je n’ai pas l’impression d’être une personne importante.
- Je me suis vite emballé, encore une fois…
- C’était la même chose pour les autres ?
- Oh oui, je dois dire que je suis voué à tout capoter mes rendez-vous… Et toi ? comment ça se fait que le garçon de tes pensées ne s’est même pas retourné sur toi.
- Je pense que mes relations amoureuses sont plus chaotiques que les tiennes…
- Non c’est vrai ?
Dans le fond, Simon est gentil. Je lui donne juste les grandes lignes avec mes ex, mais je ne lui parle pas du tout de Shaolan. Disons que d’un côté je serais mal à l’aise de dire que je me suis faite avoir bêtement et puis il va se marier, il n’est pas question que les médias le sachent. Nous finissons le plat et je me lève afin de débarrasser le plat que je dépose dans la cuisine. J’ai fait un fondu de chocolat avec un plateau de fruit. Je prends le gros saladier et quand je me retourne je percute Simon. Il avait les verres de champagnes vide en main, je suppose qu’il voulait m’aider à débarrasser. Mais maintenant le saladier est au sol, et nos tenues sont couvertes de chocolats. Heureusement que le sol de la cuisine c’est du carrelage.
« Oh mince ! ça va ?
- Oui, ne t’inquiète pas ça arrive, me dit-il. Désolé j’aurai dû te prévenir que je passais derrière toi.
- Bien je pense que si on ne lave pas vite nos vêtement le chocolat va bien coller nos vêtements.
- Tu proposes quoi ?
- Je nettoie d’abord le sol, puis j’envoie un message à ma cousine.
On nettoie assez facilement le sol puis je décide d’envoyer un sms à Tiffany pour lui demander si je peux emprunter une tenue à Eriol le temps que je mette les vêtements à Simon à laver ainsi que les miennes. Elle me répond assez vite qu’il n’y a pas de soucie et qu’ils ne vont pas tarder à rentrer car elle n’en peut plus d’entendre Hikari parler de sa vie et de se plaindre.
« Il s’est passé quelque chose, saki m’a envoyé un message.
- Un problème ? s’inquiète Likaru.
- Non rien de grave, elle avait juste besoin de mon aide. Du coup je pense que l’on ne va pas trop tarder », déclare-t-elle en mentant sur la situation.
J’invite Simon à venir dans le dressing d’Eriol qui est immense. Je cherche juste une tenue décontractée et je tombe sur un bas de jogging noir et le haut qui va avec. Je le laisse se changer et il revient avec sa tenue tachée en main. Je lui dis de m’attendre dans le salon que je n’en ai pas pour longtemps. Je vais à mon tour me changer et ajouter mes vêtements aux siens. J’ai mis mon jogging vert. Une fois la machine mis en route je vais le rejoindre. Ils nous restent toujours les fruits qui accompagnaient le fondu de chocolat. On picore le plat. J’avoue que l’ambiance a totalement changé et on se voit plus comme des amis en manque de partenaires et ça nous met plus à l’aise finalement. On a décidé de mettre un film à la télé le temps que la machine à laver tourne. Une fois le film finit je vais voir ou en ait la machine et je vois que le programme est terminé. Je mets donc le sèche-linge en route mais seulement pour Simon. Ma tenue je la dispose sur un tancarville que j’installe dans la salle de bains de la chambre que j’occupe. Je reviens et on entame un second film pour passer le temps. On arrive à la fin de celui-ci quand j’entends vaguement le bruit du sèche-linge.
« J’ai mis ta tenue dans le sèche-linge tu pourras repartir comme tu es venue.
- Merci sakura mais tu sais, j’aurais pu la garder.
- Je me serais sentie mal à l’aise d’être toute seule en jogging, lui fis-je avec ironie.
- Ah je vois, c’est parce que tu avais peur d’être ridicule que tu es partit laver mes vêtements.
- Oui tout à fait, dis-je en rigolant. Dis c’est moi ou tu as un tatouage derrière l’oreille ?
- Non, j’étais en pleine crise d’ado… et tu sais ça m’a pris comme ça.
- C’est quoi ?
- Vas y regarde, je te laisse voir par toi-même. »
Je me mets plus en hauteur pour regarder et je me rapproche pour mieux voir. On dirait un…
« Hm »
Je tourne la tête et je vois tout le monde qui est rentré du restaurant. Je reprends ma place assise dans le canapé.
« Vous êtes déjà rentré ? m’exclamais-je surprise.
- Il est plus de minuit saki, me fit remarquer ma cousine on me montrant sa montre.
- Vous auriez voulu la nuit ? », déclara Shaolan avec les sourcils froncés.
Je me demande pourquoi il parle d’un ton glacial.
« Heu c’est ça l’incident, fis remarquer Likaru en pointant nos tenues.
- Heu oui, disons qu’on n’a pas pensé que ça allait arriver… dis-je en souriant en repensant à la bêtise.
- Oui, c’est sûr que l’on n’avait pas prévu ça, me rejoint Simon en souriant également.
- Vous faite ce que vous voulez mais surtout épargnez nous surtout les détails », annonce d’un trait Shaolan pas du tout ravis de la situation.
J’eus reçu sa phrase comme une douche froide. Je me suis sentie insulté et mon sourire disparu aussi tôt. Je ne sais pas si c’est le fait qu’il le dit tout en se fichant de ma personne ou qu’il fait la remarque comme si j’étais une fille facile. Je ne sue pas quoi dire après ça. Je me lève sans dire un mot pour aller chercher la tenue dans le sèche-linge. Tiff voit bien que la remarque de Li m’a profondément blessé. Je me demande comment je fais pour tomber sur des mecs qui ne me respecte même pas. Je sèche rapidement ma larme qui a coulé sur ma joue et je reviens en proposant à Simon de se changer à nouveau dans la chambre d’ami. Pendant ce temps, je demande comment s’est passé la soirée de leurs coté, tout en ignorant royalement l’auteur de mes blessures.
« Tu aurais adoré saki ! Stéphanie et Yohan ont pu venir également.
- Super, comment se passe sa grossesse ?
- Bien, son ventre se voit de plus en plus. Du coup on a décidé aussi de boire des cocktails sans alcool.
- Oh trop mignon, elle a dû beaucoup apprécier. Je vais passer la voir dans la semaine, ça fait un moment que je ne l’ai pas vu.
- Ils t’envoient tous les deux pleins de bisous.
- Oh fait, merci Tiff pour m’avoir permis de prêter des vêtements d’Eriol. J’espère que ça ne t’a pas dérangé, dis-je en direction de mon beau-frère.
- Pas du tout, et puis c’était le temps que tu laves ses affaires », me rassure celui-ci.
Ma cousine et Eriol vont se coucher suivit de Teijo, Naoko, Marc et Likaru. Hikari part aussi et étrangement je ne la vois pas rentrer dans la chambre de Shaolan. Lui par contre reste ici et se serre un verre d’eau dans la cuisine. Simon revient habillé de sa tenue et prends congés. Je le raccompagne jusqu’à la porte et le remercie de cette soirée.
« Ça a dû être pimenté, dit Shaolan après que Simon soit partit.
- Et en quoi ça te regarde !
- Tu dis des choses puis tu fais le contraire.
- C’est une blague ! c’est toi qui te paye ma tête depuis le début. Tu ne me respecte pas. Je ne te serre qu’à accompagner tes partis de jambes en l’air ! dis-je en chuchotant pour que personne ne nous entende.
- Donc pour toi tu es juste un plan sexe ?
- Oui tout à fait, et quand monsieur voit que l’un de ses plans sexe s’intéresse à quelqu’un d’autre il s’énerve et devient un imbécile !
- Tu crois que vous êtes plusieurs ! »
Je vois qu’il commence à s’énerver et il n’a fait confirmer ce que je pensai, pour lui je ne suis que du sexe et rien que ça. Je ne saurai jamais plus. Je pars et rentre dans ma chambre. Je n’ai pas le temps de fermer la porte qu’il me pousse et ferme la porte derrière lui.
« Va-t’en !
- Tu me prends qui sakura au juste ?
- Pour un mec qui joue avec mes sentiments et qui n’hésite pas à tromper sa future femme. Je te prends pour un connard.
- De quoi tu parles ! tu sors avec Simon.
- Il ne s’est rien passé avec Simon ! j’ai juste involontairement renversé le fondu de chocolat sur nos vêtements. Si tu nous avais laissé le temps de nous expliquer au lieu de faire des sous-entendus insultants.
- …
- Ça me tue de le dire mais…
- Mais ?
- Tu ne me laisse vraiment pas indifférente…
Je vois Shaolan plus que surprit par ce que je viens de dire.
« Pourtant, je ne veux pas de relation avec toi. Tu vas te marier et j’ai envie d’être respecté pour ceux que je suis. C’est terminé ce jeu ou on ne sait pas ce qu’on fait. J’ai envie de rencontrer un homme qui m’aime aussi en retour, qu’il est libre de me mettre en avant dans sa vie de couple. J’ai envie de me marier et de fonder une famille. Je veux que tu me foutes la paix désormais. Je ne t’appartiens pas et je n’appartiens à personne. Tu as demandé en mariage Hikari et tu penses que tu peux mener une double vie en te servant de moi !
- Alors tout ce que j’ai dit…
- Tu ressens quoi pour moi ? lui demandais-je en le coupant.
Je le vois soupiré et réfléchir. J’attends sa réponse claire qui me donnera la suite des évènements. Il relève la tête et je le vois plus sérieux que jamais. Pourtant étrangement je perçois de la tristesse.
- Non… je ne ressens rien pour toi. Pas comme tu l’espère en tout cas. Tu as raison, je me suis servie de toi parce que je vais bientôt me marier et comme je ne veux pas coucher avec ma future femme tant que je ne lui passerai pas la bague aux doigts, toi qui ressentait des choses pour moi tu as été une cible facile.
- Bien tout est dit. Maintenant sort de la chambre.
Il part en refermant la porte derrière lui. Je tombe sur les fesses et laisse mon flot de larme couler. J’ai eu la réponse que j’attendais enfin.
Shaolan en sortant de la chambre tombe sur Hikari qui l’attendait dans le couloir. Elle se demande ce qui vient de se passer entre eux et exige des explications.
« Il y a un problème ? lui demande Shaolan en espérant qu’elle n’est rien entendu. Il l’avait complétement oublié.
- Je peux savoir ce qu’elle te voulait ?
- C’est moi qui voulait lui parlait. Dorénavant, elle invitera ses amis à l’extérieur de l’appartement. Ce n’étais pas une bonne idée de faire venir Simon ici.
- Je suis bien d’accord avec ça. Ce n’est pas chez elle ici !
- Je ne t’ai pas demandé ton avis, d’un ton froid.
- Un jour tu devras bien l’entendre car on sera lié par le mariage.
Il s’en va dans sa chambre laissant la jeune fille seul.
« Et un prochain jour, on sera lié par autre chose… croit moi dit-elle en touchant son ventre.
Le lendemain fut pénible pour moi. Je dois me lever pour aller travailler au salon. Je n’ai pas dormi de la nuit. J’ai tellement pleuré que mes yeux sont rouges. Je vais dans la chambre de Naomi qui est rentré dans la nuit car ses parents devaient se rendre chez ses grands-parents pour une urgence. Je la réveille pour voir si elle peut faire quelque chose.
« Saki ! ça va ?
- Oh Naomi, je suis une imbécile. Qu’est ce qui ne tourne pas rond chez moi ?
- … Ne dis pas de bêtises ! Dis-moi ce qui s’est passé.
- Shaolan… il m’a dit qu’il ne ressentait rien pour moi et qu’il jouait avec moi. Je me suis faite avoir. Je pensais qu’il y avait un petit quelque chose, du moins j’espérais. Et comme Eichi je me suis faite avoir.
- Tu vas voir un jour tu tomberas sur le bon, qui te respectera, qui t’aimeras et qui partagera tes joies et tes pleurs. Tu sais les rencontres c’est beaucoup plus compliqué que ça. Bon tu vas prendre une bonne douche, je vais te faire mon smoothie qui donne de l’énergie. Ce midi je viens te voir on va manger avec Tiffany et ce soir tu te couches tôt pour reprendre du poil de la bête. J’arrive dans vingt minutes pour te coiffer et te maquiller ?
- Merci Naomi, tu es formidable. Qu’est-ce que je ferais sans vous ?
- Des bêtises ? tu te gaverais de chocolat et de bonbons, tu noieras ta peine dans les Disney et tu seras une loque humaine.
- Je vois, dis-je en souriant légèrement.
- Ne pense plus aux garçons, ne te prends plus la tête pour eux. Le plus important c’est que toi tu ailles bien. Toi seule peut te rendre heureuse. N’attends pas que quelqu’un d’autre le fasse à ta place. Et puis ton père va venir Lundi. Je suppose qu’il aura beaucoup de choses à te dire. D’ici là continue à faire ce que tu aimes et vas-y à fond.
- Bien… je vais à ma douche.
- Vas-y, je prépare le matériel. »
Naomi a raison, je place une trop grande importance aux garçons dans ma vie. Jusqu’à là je pensais que c’est quand on rencontre la personne que l’on ait heureuse mais en fait la coiffure et le mannequinat m’apporte tellement de choses encore plus incroyables. J’ai oublié combien je me suffisais à moi-même. Bien que je souffre de la réponse de Shaolan, je ne veux plus penser à ça. Je vais prendre du temps pour moi, afin de me retrouver. Cette fois ci je vais y aller petit à petit. Lentement mais surement.
L’eau de la douche me fait beaucoup de bien. Je devrais changer le parfum de mon gel douche, la pêche ça va bien mais je pense qu’il est temps de voir autre chose. Je décide aujourd’hui de me mettre en combinaison bleu et marqué ma taille par une ceinture. Je mets mes sandales de couleur marron et un gilet dans le même ton. J’ai un Head band qui est assortis aux motifs de la combinaison. Je vais demander à Naomi de me le mettre. Je sors et croise Marc qui boit son café.
« J’ai la flemme d’aller à mon entreprise, avoue t’il.
- Pourtant tu dis la même chose pour les cours et une fois que tu y es tu ne décroche plus, déclarais-je.
- Ah tu me connais bien.
- Sacré Marc ! s’exclame Likaru qui arrive toute prête dans la cuisine.
- Ah j’y ai pensé, dis Naomi en sortant les dernières choses de son sac. Likaru, tu peux venir au magasin de Tiffany ce midi ? on voudrait manger ensemble. »
Shaolan tape sur son clavier, enfin il est plutôt en train de la massacrer tellement son humeur est volcanique. Il a très mal dormi. Il a été un grand imbécile avec Sakura et il pèse ses mots. Il ne sait plus quoi faire et maintenant il va devoir ramer pour qu’elle veuille bien lui reparler. Il a tout raconté à son cousin qui lui ne s’est pas pourquoi il persiste à garder tout cela secret.
« Attends ! Pourquoi tu ne lui avoue pas tout ?
- La dernière fois que l’on a cru que j’étais sur sakura, on l’a fait chanter, on a pris des photos d’elle. Puis va savoir si ce qui lui arrive en ce moment n’est pas de ma faute !
- Tu vas trop loin, on ne sait même pas qui c’est. Tu pourrais la protégée tout en étant sincère avec elle. Mais tu vas finir par la perdre vraiment à continuer comme tu le fais.
- Je ne veux pas lui attirer des problèmes, tu comprends ? Et puis si elle a des sentiments pour moi…
- Je vois, dit-il en se levant vers la sortie. Tu es tellement têtu. Comment vas t’elle réagir selon toi ? Quand un beau jour tu lui déclarera tout, tu ne crois pas qu’elle aura perdu totalement confiance en toi ? Je te dis d’un œil extérieur, moi à sa place, je t’aurais déjà rayé de ma vie et depuis longtemps.
- …
- On se voit tout à l’heure »
Shaolan se lève en prenant un verre d’eau. Il le sait qu’elle va vouloir prendre ses distances… Bien sûr qu’il croit que l’amour ne suffit pas, il n’avait jamais ressenti des sentiments et du désir aussi fort pour une femme. Mais qu’allait-il lui apporter s’il lui disait la vérité ? Elle devrait attendre le jour j pour qu’ils puissent se montrer au grand jour ? Toute la presse sera sur elle. Il imagine déjà les gros titres, le mannequin a sue amadouer le jeune loup du clan Li. Bien que sa mère ne serait pas contre, sakura a droit a du respect avec qui elle est.
Je rentre le soir à l’appartement, Il a l’air de n’y avoir personne… Je vais pour me prendre un verre quand je vois Hikari dans la cuisine. Tout sauf elle !
« Sakura ! je pense que tu vas pouvoir m’aider
- Je ne pense pas mais dit toujours.
- Voilà… disons que j’ai arrêté la pilule.
- …
- Bien que je sache qu’entre Shaolan et moi c’est du sérieux, je voudrais savoir si tu savais ce qu’il en pense des enfants. Est-ce que vous en avais parlé en soirée comme ça entre amis.
- …
- Sakura ça va ?
- Bien, lui dis-je en forçant mon sourire au maximum. Non on en a jamais parlé.
- Donc, je suppose que l’on aura tous les deux une grande découverte en en parlant. Je suppose que c’est le moment de se projeter parents. Mes parents n’arrêtent pas de m’en parler. Et toi et Shaolan, en plus du mariage quand est-ce que vous avez prévu d’être parents ? C’est dingue on va devoir construire une maison pour accueillir l’héritier.
Je ne l’écoute plus depuis un moment. Une boule se crée dans mon ventre. J’ai l’impression d’étouffer de l’intérieur. Je m’assoie sur une chaise de la cuisine.
« Sakura est ce que ça va ? dit Hikari qui a l’air de s’inquiété pour moi. Tu n’as l’air vraiment pas bien !
- Heu, je pense que la journée a été éprouvante. Ecoute je vais dans ma chambre me reposer.
- Tu es très pale, est ce que cette situation d’être la seule célibataire te met mal à ce point ?
- Hikari, il y a d’autres choses plus importantes que le fait d’être en couple.
- Tu dis ça car tu es jalouse de toutes ses filles qui ont des projets avec leurs copains !
- Tu insinue quoi ? que je suis jalouse de toi ?
- Arrête ! tu joues à quoi Sakura ? On sait que tu es belle, tu aimes avoir tous les hommes à tes pieds ! Tu as invité Simon à l’appartement pour te rassurer que tu plaisais encore !
- Tu divague. Tu ne me connais même pas, comment peut tu juger ainsi des personnes que tu connais à peine ! Mais honnêtement Hikari, ta vie je m’en fous. Ce que tu penses de moi je m’en fous ! tu n’es qu’une connaissance que je n’affectionne pas vraiment alors dis-toi juste que tout ce qui tourne autour de toi, tout ça m’est égale.
- Et pourtant on t’a accueilli gentiment, Shaolan et moi, dans notre appartement ! La moindre des choses c’est de nous en être reconnaissant.
- Tu es sérieuse là ? Votre appartement ? Il me semble que vous n’êtes pas que deux à vivre ici ! Et c’est Shaolan qui a insisté pour que l’on reste ici !
On entend la porte s’ouvrir sur le reste des colocataires sauf les deux chefs de l’entreprises.
« Mais c’est quoi ton problème sakura ! s’exclame Hikari pour que tout le monde nous entende bien.
- Je n’en ai aucun, qu’est-ce que vous avez tous à m’en chercher à la fin. Je n’emmerde personne !
- Peut-être que rien qu’à ta présence tu emmerdes le monde, ça a dû faire du bien à tes parents que tu quittes enfin le pays !
Je prends la phrase de plein fouet. Tiffany s’avance vers Hikari et lui donne une claque monumentale.
« Adresse toi encore une seule fois à sakura de cette façon, et c’est moi qui vais faire en sorte que plus personne ne te retrouve c’est clair ! et ça ferais du bien à beaucoup de monde !
- Je peux savoir ce qui se passe ici ? déclare Shaolan les sourcils bien froncés, venant d’arriver accompagner d’Eriol.
- Il se passe que la petite amie de ton cousin vient de me frapper ! Sakura pour qui je m’inquiète, m’as pris la tête ! et là je reçois une gifle !
- Ma pauvre, il y a tellement de bêtise et de méchanceté sortant de ta bouche que tu ne mérites même pas que l’on se retourne sur toi. Ajouta ma cousine. Réfléchie aux mots que tu emplois, tu comprendras peut-être pourquoi la gifle t’ai dû.
- Tu es peut-être la fille de Mme Sonomie mais je suis la fille du ministre…
- Et quoi ? tu vas me coller un procès parce que j’ai frôlé la joue de la fille du ministre. Mais moi à la différence de toi c’est que je n’ai pas besoin de mes parents pour savoir que j’existe.
- Du calme Tiff, dit calmement Eriol.
- Tu devrais écouter ton petit ami, fit remarquer Hikari
- Mais s’il me dit de me calmer, c’est surtout que tu risques de manger le sol si tu continues dans ta lancé.
- Tu crois que j’ai peur de toi !
- Tu ne m’as jamais vu en colère et crois moi qu’il n’y a pas que le sol que tu vas manger, on est dans un appartement, ce ne sera pas difficile de te faire manger tous les sols des étages restants. »
Je n’ai jamais vu ma cousine autant énervée à ce point. En général elle aurait plutôt calmé le jeu mais même Eriol n’ose plus dire un mot. Shaolan lui regarder la scène et scrute le moment opportun pour réagir. Je suppose qu’il vaut mieux arrêter les discussions maintenant car pour ma part j’ai eu ma dose. Je ne sais même pas pourquoi je tiens encore debout. Pour seule geste je mets ma main sur l’épaule de Tiff.
« Je crois que j’aurais réagi de la même façon que toi si tu avais été dans mon cas… mais tu vois là, ça suffit.
- Oui, écoute ta cousine…
- Hikari ! ferme là ! s’exclame Shaolan
- Pardon ! je peux savoir…
En voyant le regard que lui adresse ce dernier, elle se tue tout de suite. On reste là en silence et je pense que comme pour tout le monde, il y a beaucoup de choses qui nous échappe. Je me rends compte que tout tourne encore et toujours autour de moi. Je ne comprends pas pourquoi tout vrille à chaque fois. Je fais du mal à beaucoup de gens. Je vais partir en direction de ma chambre quand ma cousine me retient.
« Saki…
- Je ne comprends pas… dis-je à bout de force. Mais ne te met pas mal pour moi. Je veux juste de la paix Tiff. »
Elle m’enlace et me murmure à l’oreille.
« C’est dur, on sera toujours là pour toi mais pour l’instant la situation est compliquée. Ton père va venir lundi, ça va te faire du bien.
- Merci Tiff. »
Je quitte tout le monde dans le salon est je m’isole dans la chambre.
« Je peux savoir pourquoi personne ne lui dit rien ! Ce n’est pas une princesse !
- Mais qu’est-ce qu’elle t’a fait sakura à la fin ! s’exclame Tiff.
- …
- Hikari, que tu le veuilles ou non, ils sont ici chez eux aussi, souligne Eriol. Evite de te prendre la tête avec Sakura, ne lui parle plus, ignore là.
- Tout le monde s’en fait pour sakura, et saki par ci, saki par-là ! J’ai besoin d’espace pour organiser mon mariage et je ne peux pas quand je dois vivre sous le même toit que le mannequin le plus en vue en ce moment qui a trois gardes du corps qui expie ses moindres gestes. Je ne peux plus inviter mes copines, ma famille mais par contre elle a le droit d’inviter un homme !
- Stop ! », s’exclame Shaolan d’un trait n’en pouvant plus de cette situation.
Je m’assoie sur le lit. La porte s’ouvre sur Shaolan. Je suis surprise je pensais à ce que ça soit ma cousine qui entre.
« J’ai dit à Hikari que j’allais te parler pour que l’on trouve un terrain d’entente.
- … Qu’est-ce que tu fais là !
- Toutes les filles avec qui j’ai fréquenté ont été persuadé que nous avions quelque chose de fort entre nous, dit-il tristement avec un peu d’ironie.
- Je l’ai cru un moment aussi… mais c’est du passé. On fera des efforts. Maintenant, j’aimerais que tu me laisses.
- Saki… sakura, dit-il en soupirant.
- Il est clair que si j’avais su dès le début que tu te serais marié, crois-moi, les choses se seraient passés autrement, lui fis-je remarqué. Mais d’un autre côté, j’aurais dû savoir que tu ne cherchais pas à te caser et encore moins avec moi. Je ne peux pas te faire confiance, je m’en veux pour pleins de choses, d’avoir eu espoir. Ce soir… Hikari m’a parlé de son envie d’avoir un enfant avec toi. Elle a arrêté la pilule. Ça m’a surprise je ne m’attendais pas à ça et en même temps c’est logique.
Je remarque Shaolan les yeux ronds, il m’a tout l’air choqué par ma dernière phrase. Il pensait à quoi sérieux, qu’on allait se prendre dans les bras et qu’on allait faire comme si de rien n’était. Et puis pourquoi cet air, il devrait être content que la femme qu’il aime lui propose d’agrandir sa famille. J’ai du mal à le cerner.
« Tu peux répéter ?
- Qu’elle souhaite un enfant avec toi et qu’elle a arrêté la pilule.
- Comment elle t’en a parlé ?
- Elle voulait savoir si tu nous en avais parlé avant. Je lui ai dit que non. Bien écoute par la suite… je vaux mieux que ça. Alors je ferais des efforts pour Hikari. Le passé et le passé et moi je veux passer à autre chose.
- Sakura…
- Merci, lui dis-je en le poussant vers la sortie tout en lui fermant la porte au nez.
Je m’allonge sur le lit et m’endors. J’ai dormi une demie heure, je vais juste me changer dans mon dressing. J’opte pour un slim noir et un débardeur vert. Je mets des ballerines et je sors de ma chambre. Les filles sont cette fois ci présent dans la cuisine.
« Ma saki, dit ma cousine en m’enlaçant. Comment tu te sens ?
- Mieux… j’avais besoin de me reposer. Bien arrêtons de parler de moi. Mais ça sent bon !
- Oui on a préparé des ramens », présente Likaru.
Il y a une personne qui sonne à la porte. C’est Sao qui arrive avec son agenda. On s’isole dans le salon pour qu’il m’explique sa présence.
« Je viens pour t’expliquer la suite de ton planning. J’ai pu m’entretenir avec Mme Li. La sécurité sera renforcée mais tu continues en tant que mannequinat. Ton père arrivera lundi matin et repartira il m’a dit le jeudi soir. On a décidé du coup de te donner ta journée de lundi. Tu iras en cours comme d’habitude. Aussi tu seras amené à défilé pour différentes marques. Deux défilés en France. Une aux Etats-Unis. Tu en a un au japon qui tombe pour le 13 février. Tu as des interviews pour plusieurs magazines. Enfin tu pourras participer à un événement pour l’association que tu défends. J’ai appelé l’école et vous avez un CAP blanc au mois de février. Du coup je t’ai allégé ton emploie du temps durant la semaine-là.
- Le temps passe trop vite. Je vais bientôt passer l’examen, déclarais-je toute contente que quelque de vraiment positif arrive bientôt.
- Oui, et ton prochain défilé aura lieux en France. C’est le week end prochain. Donc, tiens-toi prête, on partira vendredi matin. Des questions ?
- Non pour l’instant ça va…
- Je sais que ce n’est pas facile pour toi. Bien que tu remarques que tu es constamment surveillé on essaye de te rendre le quotidien assez confortable.
- Merci Sao, mais je ne veux pas que le monde tourne autour de moi. Ça atteint, pas mal de monde en ce moment.
- Tu n’es pas quelqu’un qui prend la grosse tête pourtant.
- Des fois sans le vouloir je crée l’effet inverse. Alors si on pouvait parler normalement sans me couver ça m’arrangerait.
- C’est dommage de penser ça. On ne peut pas plaire à tout le monde. J’ai eu une entrevue avec Mme Li. Elle imagine bien que la cohabitation avec son fils n’est pas des plus simple. Elles nous proposent d’habiter un bâtiment plus loin qui reste dans le même quartier mais qu’au moins nous aurons notre lieu sécurisé à nous.
- Ah bon ? j’ignorais qu’elle avait un appartement à elle dans les environs. Mais du coup je dépendrai de sa mère. Je ne sais pas quelle situation est la mieux. Tu viendras avec nous ?
- Oui, ça sera plus facile pour moi si je réside avec vous. Je te laisse en parler avec tes colocataires. Il faut donner une réponse la semaine prochaine. Cet appartement appartient à Mme Li. Je vais voir Naomi puis on se verra dans la semaine. Passe un bon week-end Sakura.
- Merci Sao »
Il se lève puis part en direction de cette dernière pour lui expliquer les nombreux voyages. Il s’isole à leurs tours pendant que nous dressons la table pour le diner. Je repense à la proposition de Mme Li et je me dis que ce n’est pas plus mal pour moi d’habiter loin de Shaolan et de Hikari. Ça sera plus simple pour tourner la page. Il faudra que j’en parle avec Likaru et Marc de ce qu’il en pense. Je vais en toucher deux mots à ma cousine. Malgré ça nous resterons dans la même zone. Tout le monde est à table. Comme d’habitude on parle des préparatifs du mariage d’Hikari.
« J’aurais souhaité que des amis dorment dans l’appartement mais on n’aura pas assez de chambres, déclara-t-elle.
- Je voulais attendre avant d’en avoir parlé avec Likaru, Marc et Naomi mais nous avons eu une proposition dans le même quartier d’habiter un appartement un peu similaire à celui-ci.
- Ça reste dans la même zone ? demanda Tiffany.
- Oui, et vous aurez enfin votre intimité.
- Elle vient d’où ta proposition, me questionna Shaolan les sourcils froncés.
- C’est Sao qui a vue avec Mme Li pour le changement d’adresse.
- Ma belle-mère vous aurez proposé un appartement ? s’offusqua Hikari.
- Je ne vois pas où est le mal, dit Marc surprit. Je pense que ça tournera une bonne fois pour toute la page de l’évènement et de partir sur de nouvelles bases. De toute façon nous n’allions pas rester ici indéfiniment.
- Oui au final ça nous laissera plus de place, hein mon chéri, annonce Hikari en lui prenant le bras.
- On peut y emménager quand ? me questionne Likaru.
- D’ici une semaine, lui répondis-je. Sao m’a expliqué qu’ils vont installer une caméra en supplément devant la porte. Ils vont vérifier tout l’intérieur puis à ce moment-là nous pourrons emménager.
- Ça va me faire bizarre de ne plus vous avoir ici, avoue Tiffany toute triste de la nouvelle.
- On ne sera pas si loin. On vous invitera à manger », lui dis-je.
Le repas se termine tranquillement. Hikari est parti chez ses parents. Un chauffeur est venu la chercher. On range la table. Teijo propose de mettre de la musique. Il sort le champagne et nous en serre à chacun. Je danse avec les filles pour penser à autre chose. Les mecs ont décidé de jouer à un match de foot à la télé. Avec cette chaleur, je sors sur le balcon. Ça me rappel un peu l’ambiance du premier soir où Shaolan m’a embrassé. C’est un doux parfum qui me caresse la gorge. J’ai des papillons dans le ventre rien que d’y penser. Je me retourne pour le scruter à l’intérieur et de toute façon il ne me verra pas le regarder. Je le trouve séduisant et attirant. Je prends une autre gorgé, ça va être difficile pour moi d’oublier tous ses moments. Il avait l’air tellement doux avec moi lors de nos ébats. Je me suis bien faite avoir.
De son côté, Shaolan reste pensif de la situation. Plus il y pense et plus il regrette de lui avoir mentit. Dans un mois, il pourra enfin tout lui dire mais est ce qu’elle va l’écouter ? Et puis maintenant qu’ils ne vont plus habiter sous le même toit… Il ne veut surtout pas la laisser partir. Il va aller voir sa mère pour comprendre son geste, elle qui pourtant avais bien deviner ses sentiments. Et il devra aussi parler de l’incident d’hier. Enfin Hikari qui veut maintenant un enfant de lui. Le problème c’est qu’il doit faire croire que lui aussi il veut. Ça n’arrivera pas, il ne veut rien avec Hikari. Au moins, il sait qu’il ne décevra pas sa mère de ce côté-là. Après il espère qu’elle va vite abandonner cette idée d’enfant pour le moment.
« Eh Shao ! essaye de jouer correctement ! se vexa Teijo qui pensait quand même à tenir tête au leader qui avait l’air vraiment ailleurs.
- Désolé je pensais à pleins de choses.
- Ça fait un moment que je te sens plus, lui déclare Teijo. C’est ton mariage qui te mets dans tous ces états ?
- Le mariage ou autre chose, souligne Marc.
- De quoi tu veux parler ? lui demande Eriol.
- On en me l’a fait pas, vous oubliez que je suis aussi un mec, je suis également amoureux et je sais quand il se passe des choses entre un homme et une femme. Je peux te dire qu’entre Hikari et toi, il ne se passe rien du tout pas vrai ?
- …
- Je ne sais pas quelle importance a pour vous a ce mariage mais je n’aime pas l’idée qu’elle fasse souffrir une de mes princesses.
- C’est un contrat… qui a été rédigé par mon père avant sa mort, déclare Shaolan. Je ne peux pas t’en dire plus.
- Dur ! Non mais tu imagines qu’elle croit que c’est toi qui es à l’origine de la demande en mariage.
- Je sais…
- Je pensais que tu étais un mec qui ne se laissais pas faire.
- Et je le suis, c’est juste une question de temps.
Je retourne danser à l’intérieur et je me resserre encore un verre. Toutes les filles se sont assises autour de la table pour commencer un jeu d’action et vérité version hot. Elles nous ont tous rentrés dans le jeu. Vu que l’on a toutes une légère chauffe je pense que l’on va bien s’amuser. Je les rejoints pour jouer à mon tour. On lance la roue et ça tombe sur moi.
« Vas-y Saki !
- Action ou vérité ? me demanda Naoko.
- Vérité !
- Alors… Avec combien de mecs as-tu couché et comment c’était pour chacun d’entre eux.
- En tout deux… et le premier était un désastre.
- Et le deuxième ? me demande t’elle a nouveau.
- Pas de commentaire.
- Oh allez saki, on veut savoir », insiste-t-elle.
Bien sûr, c’est à ce moment que Shaolan tourna la tête vers moi. Je ne savais pas quoi faire ni quoi dire. Pour seul réponse, je finis mon énième verre de champagne et m’en resserre un autre.
« On passe, déclara Tiff qui voyait bien que j’allais vite déprimer à ce rythme-là.
- A toi Likaru ! », s’exclame Naomi plus bourré que jamais.
A mon avis, il y a un moment qu’elle a abandonné le champagne.
« Likaru, action ou vérité ?
- Allez pour changer, action !
- Très bien, alors tu dois boire ton verre, tout en enlevant un de tes vêtements.
- Doucement ma chérie, s’exclame Marc qui nous rejoint à table amuser par l’ambiance du jeu. Commence par les chaussettes tu veux bien, je n’ai pas envie que les autres garçons te voient comme moi je peux te voir.
- Je comprends, allez c’est parti !
Bien on relance le jeu et c’est au tour de Teijo.
« Teijo c’est pour toi, annonce Naoko.
- Eh mais je ne joue pas ! je joue au foot !
- Si on vous a rentrés les garçons. Alors action ou vérité ?
- Bon bah action !
- Tu dois retirer immédiatement un de tes vêtements de ton choix.
- Bien, je vais enlever ma chaussette.
- Tu n’es pas drôle, annonce Naoko entre deux hoquets.
- Ma puce, tu as l’air d’être à moitié faite. Tu me remercieras demain.
- Au suivant, dit ma cousine pressée de connaitre la suite. Oui c’est moi, je choisis vérité.
- Alors, Tiffany, aimerais-tu te refaire une partie du corps ? si oui, laquelle ?
- Je réfléchis et je penserais à mes pieds.
C’est au tour ensuite de Likaru qui doit mettre la musique de son choix et dois danser au-dessus d’un des garçons. Bien sûr elle choisit son homme. Pour pimenter encore plus le jeu elle met une musique assez sexy et commence une danse sensuelle au-dessus de Marc. Je dois dire que lui ça l’amuse beaucoup. Enfin on remet en route la roue et ça retombe à nouveau sur Likaru. Elle choisit cette fois si vérité.
« Est-ce que tu t’es déjà masturbé toute seule ? lui demande Naomi.
- Oui… répond-elle les joues roses.
- Il n’y a pas de mal à te faire plaisir quand je ne suis pas là, s’exprime Marc. Et il murmure quelque chose dans son oreille qui l’a fait sourire.
- Bien ensuite, c’est au tour de… Shaolan !
- Action ou vérité ?
- Je choisi action.
- Tu dois embrasser sakura ! », s’exclame toute contente ma cousine.
Par contre pour moi c’est une douche froide. Si avant je n’étais pas à l’aise là je suis au fond. Je m’attends à un non catégorique de sa part quand je le vois se lever. Mais en plus c’est qu’il se rapproche de moi avec un air coquin. Je ne sais pas si c’est le champagne qu’il lui ai monté à la tête mais il laisse sa manette de jeu pour venir m’embrasser. Je reste choqué la bouche entrouverte. Je croyais vraiment qu’il allait refuser. Je le sens glissé sa main au niveau de mon coup puis il penche sa tête pour me capturer les lèvres. Une chaleur se répand en moi et je n’ai pas envie que ça s’arrête. Il introduit la langue rapidement pour la ressortir et terminé le baiser. Je pense que je dois être rouge comme une tomate pour que les filles me dévisagent ainsi avec le sourire.
« Alors ça fait quoi de se faire embrasser par un Li ? me demande Likaru.
- Heu, bas ce n’est pas évident à expliquer… expliquais-je toute perdu de la situation.
- En tout cas tu as eu l’air d’apprécier, souligne Tiff
- Et à mon avis, ça n’a pas dû être la seule, fit sérieusement remarquer Naomi en regardant Shaolan qui se passe la main dans les cheveux.
- Bien on passe à la suite ? » tente-il de changer de sujet.
Les garçons ont abandonné la console pour venir nous rejoindre à la table. On a fini le champagne et cette fois ci on est aux alcools un peu plus fort. Tiffany a du toucher le bout du nez de Naoko avec le sien. Ensuite Likaru a dû boire un verre d’alcool sans s’arrêter. Je pense qu’on va la perdre avant l’heure. Elle s’assoit ensuite sur les genoux de Marc qui n’est pas pour lui déplaire. C’est au tour de Teijo de faire un suçon à Naoko à l’endroit de son choix. Il choisit de le faire à la naissance de sa poitrine ou elle pourra facilement cacher le suçon avec des vêtements. Le jeu continue sur cette lancé et je vois que nos couples ont hâte de regagner leurs chambres. C’est que le jeu à éveiller des envies chez ces derniers. Naomi part la première car l’alcool lui est bien monté au nez. Les couples l’imitent et nous souhaite de passer une bonne nuit. Pour ma part, j’ai les pensées qui divague et je vois qu’il ne reste plus que Shaolan et moi.
« Tu vas réussir à regagner ta chambre, me dit Shaolan assis à côté de moi. Je crois que c’est le seul qui n’a pas trop bu.
- Oui, je pense. Mais avant je vais te poser une question. Pourquoi, malgré ce jeu tu m’as embrassé ?
- Tu veux que je recommence ? me dit il les yeux légèrement brulant.
- Je n’ai pas dit ça. C’est juste que pour quelqu’un qui va se marier et qui…
Je sens à nouveau les lèvres de Shaolan sur les miennes. Je veux le repousser mais mon corps lui indique le contraire. Il intensifie le baiser et m’emmène dans sa chambre. L’alcool ne m’aide pas du tout car j’ai encore plus envie que les dernières fois. Il m’allonge et ne me laisse pas le temps de respirer ou d’analyser quoi que ce soit qui se met à me faire perdre la tête. Mais je sens un nœud dans mon ventre et je sursaute et je le repousse.
« On ne devrais pas ! je ne veux pas de ça ! dis-je en sortant rapidement de la chambre pour regagner la mienne.
Je me mets la main devant la bouche. J’ai failli encore être tenté. Je me change rapidement en pyjama puis tombe dans les bras de morphes. Quand je me réveille il ne doit pas être loin de onze heures. Je vais dans la salle de bains prendre une bonne douche. Je m’habille rapidement en tenue de sport, puis prépare mon sac de sport. Je ne veux pas le voir. Si c’est pour qu’il se foute de ma gueule du fait que j’ai failli me laissais avoir. J’entends qu’ils sont dans la cuisine. Je mets un bonnet et des lunettes de soleil puis je me précipite vers la sortie. Seulement je percute une personne de dos. Il se retourne et je me retrouve en face de lui.
« Tu comptes allez ou comme ça ? me demande t’il.
- J’ai besoin d’air, ne m’attendais pas
- Et tu rentres quand ?
- Je ne sais pas. »
Mais avant qu’il ne reprenne la parole, je sors de l’appartement. Sébastien et sur le parking accompagner d’un garde du corps. Je lui indique l’adresse de la salle de sport. J’ai besoin d’aller nager un bon moment. Je mangerais quelque chose à la cantine de la salle. Je demande à Sébastien de venir me chercher en fin d’après-midi. De toute façon je n’ai pas envie de le voir, autant que je reste le plus longtemps possible loin de lui.
Shaolan est silencieux, il est tout aussi perdu que sakura. Il est vrai qu’il ne peut pas calmer ses ardeurs envers elle. Il aurait aimé être tout seul dans l’appartement avec elle et passé le dimanche ensemble. Comme un vrai couple…
« Bon ça à assez durer cette comédie ! tu nous explique ? demande Tiffany à Shaolan.
- Expliquer quoi ?
- C’est une blague j’espère, tu croyais quoi qu’on n’allait pas se rendre compte de ce que tu ressens pour Sakura ?
- Il n’y a rien avec Sakura
- Tu plaisante, tu es sensé te marier avec Hikari et tu as embrassé Sakura hier.
- On a fait un jeu Tiffany, lui fis remarquer. Dans d’autre circonstances je ne l’aurais pas fait.
- Donc, si Hikari avait été là tu ne l’aurais pas fait.
- Bien sûr que non. C’est ma fiancée !
- Alors dis-nous ce qui se passe, on voit bien que depuis un moment il y a quelque chose, dit Tiffany inquiète.
Shaolan voit que tout le monde le regarde.
« Il n’y a rien, dit-il calmement. Je suis surement tendu car je dois préparer ma cérémonie en tant que futur leader et j’ai le mariage à préparer tout en m’occupant de l’entreprise. Je peux paraitre fatigué de temps en temps. »
Je fais des longueurs mais ça ne me calme pas d’avantage. Je ne comprends pas pourquoi je n’arrive pas à faire les choses correctement. Pourquoi je ne l’ai pas rejeté à ce moment-là ? Il doit vraiment me prendre pour une désespéré. Je voie bien que je ne peux pas le résister. Il faut que je le voie le moins possible et pour ça il ne faut pas que je reste sous le même toit que lui sinon ça risque à nouveau de dégénéré. Je sors de l’eau, j’ai dû y rester au moins une bonne heure. Je vais manger un morceau puis je vais appeler Rosa pour lui demander si elle peut m’héberger jusqu’à lundi. J’irais ensuite récupérer quelques affaires pendant qu’il est à l’entreprise puis je prendrais une chambre d’hôtel voisine à mon père. Je prends ma serviette pour me sécher, je vois un homme venir vers moi.
« Bonjour, je n’étais pas sur mais vous êtes bien la mannequin sakura Kinomoto ?
- A qui est je l’honneur, lui répondis-je en me méfiant.
- Vous ne me connaissez pas, je suis un membre du clan Li.
- … je n’ai pas le temps de discuter avec vous, veuillez m’excuser on m’attend, lui répondis-je en prenant la sortie.
- Garder vos distances avec le jeune Shaolan Li ! me dit-il très froidement avec un ton menaçant.
- Pardon ? »
Je le voie m’adresser un léger sourire au coin puis sortir de la salle. Je suis un peu perdue. Je ne comprends rien à ce qu’il m’a dit. Enfin surtout pourquoi il me l’a dit. Je prends mes affaires aux vestiaires et me dirige en direction des douches quand j’entends une conversation téléphonique au niveau du couloir.
« Elle est là, je l’ai croisé dans la salle de piscine. Non … elle est toute seule. Quelqu’un apparemment l’attend. Oui monsieur. Nous pourrions peut-être attendre… D’accord, On s’en occupe tout de suite… »
Je sens qu’il a raccroché. Heureusement que j’ai mon portable sur moi. Je m’enferme dans une des douches quand j’entends plusieurs pas au niveau des miroirs. Je saisi mon téléphone et appel ma cousine. J’entends la messagerie du répondeur, je maudis le téléphone. La personne ne veut pas partir. Pour feindre l’ignorance je mets en marche la douche. Ensuite, je mets mon portable sur silencieux. J’essaye de recontacter Tiff mais elle ne répond toujours pas. J’appelle cette fois ci Likaru.
« Sakura ?
- Lika, chuchotais-je en tremblant de plus belle. Peux-tu me passer Tiff
- Heu oui, attends elle est à côté de moi… Tiff c’est sakura.
- Oui allo saki !
- Tiff… vient me chercher, dis-je le plus clair possible tout en faisant le moins de bruit pour ne pas que le monsieur m’entende.
- Eh tu n’as pas l’air bien ?
- Non, non je ne sais pas, il y a un mec du membre du clan Li qui est là. Je l’ai entendu au téléphone. Ils vont s’occuper de moi, j’ai peur de comprendre.
- Quoi ! attend je te passe Shaolan !
- Quoi ! non non Tiff ! Tiff !
- Sakura explique moi, c’est Shaolan.
- … »
Les larmes me viennent toutes seule, il fallait que je me retrouve au téléphone avec lui.
« Respire à fond et dis-moi.
- J’ai peur, il y a un mec qui dit venir de ton clan. Il est là aux sorties des douches. Je ne parle pas fort parce qu’il risque de m’entendre. Il est venu me voir en disant qu’il fallait que je te laisse tranquille et je l’ai entendu au téléphone. Il parlait à un monsieur et qu’il allait s’occuper de moi. Je ne sais pas si c’est eux à la sortie mais j’ai peur.
- Tu es à la salle de sport ? c’est bien ça ?
- Oui… mais…
- Ou sont tes gardes du corps ?
- Ils m’attendent sur le parking.
- Le temps que j’arrive il peut se passer pleins de choses, dit-il très énervé. Sur la route je vais appeler tes gardes du corps, tu attends qu’il vienne ! c’est compris. Ne tente rien, tu… te changes. Moi et Eriol on arrive !
- …
- Sakura, il faut juste que tu restes calme, je te promets que ça va bien se passer. Garde ton téléphone près de toi. »
Je raccroche, j’entends un téléphone sonné. J’entends une voie masculine à peine audible y répondre. Je colle un maximum mon oreille près de la porte.
« Oui, elle est là ! Elle est sous la douche. Ça fait dix minutes qu’elle y est. Oui, pas de doute c’est bien elle.
Je recule en catastrophe. J’envoie un message à Shaolan. Je reçois une réponse d’Eriol qu’il dit que son cousin est au volant que normalement les gardes du corps ne vont pas tarder à venir me chercher. Quand j’entendrais le mot pèche c’est que la voie est libre et que je peux sortir de la pièce. Je me change rapidement. J’attache mes cheveux en queue haute. Je finis de ranger mon maillot de bain dans mon sac quand de nouvelles personnes arrivent en question.
« Messieurs je peux savoir ce que vous fabriquer.
- Tiens deux gardes du corps, c’est surprenant, vous prenez du bon temps ?
- On nous a signalé une anomalie aux vestiaires de la salle 7, nous sommes venues vérifier.
- Je peux dire qu’il n’y a pas de soucis.
- Plus sérieusement, dit l’un des gardes du corps. Que font deux membres du clan Li et un membre du clan Rika habillé en costume, à la salle de sport un dimanche après-midi ? le pire du côté des douches féminines.
- Tu sais à qui tu t’adresses ? dit l’un de ses trois qui commence à perdre patience.
- Du calme, nous ne sommes pas là pour nous battre, déclare le second membre.
- Alors vous ne voyez aucun mal à ce que je vous demande de sortir d’ici.
- Tu as du culot de t’adresser à nous de cette façon. Faites gaffe car demain vous ne pourrais ne plus trouver de boulot.
- C’est une menace ? demande le second garde du corps.
- Ça se pourrait bien, dit l’homme le plus calme.
Je panique de l’intérieur. Si je stoppe l’eau de la douche, je mettrais en mauvaise posture les gardes du corps qui voudrons me protéger. Pour l’instant ils ne savent pas que je les ai appelés. Mais si je laisse l’eau couler, ça va éveiller les soupçons. Que faire ?
« Reste calme Shaolan on est presque arriver !
- Mais putain, pourquoi je n’y ai pas pensé plutôt. La laisser sortir comme ça était une belle connerie ! Puis s’il s’avère que c’est bien des membres du clan Li, les gardes du corps vont être en grande difficultés.
- On est là dans moins de cinq minutes, je leurs ai dit de gagner du temps.
- J’espère que ça va suffire, préviens sakura qu’elle ne s’angoisse pas trop.
- Ça va bien se passer, Shao.
- On n’est pas encore arrivés ! »
Je reçois un message d’Eriol, ils vont arriver d’une minute à l’autre. Je les entends encore discuter entre eux.
« Qu’êtes-vous venu faire là ?
- Tu crois que l’on va s’abaisser à t’expliquer la raison de notre présence ?
- Donc j’avais raison vous n’êtes pas là pour rien.
- Et vous ?
- Nous en n’attendons notre client.
- Vous pensez le trouver ici ?
- Et pourquoi pas ! après tout vous semblé louche aussi. »
J’entends deux pas nouveau arriver.
« Jeune Li ! s’exclame les trois en se prosternant. Mr Hirragizawa…
- Je peux savoir ce que vous faites ici ? demande -t-il le plus calmement possible.
- Rien du tout, souligna celui du milieu. Nous nous sommes…
- Merci de m’avoir attendu messieurs, dit-il en s’adressant aux gardes du corps. J’ai réglé l’anomalie.
- Bien monsieur.
- Nous allons partir, annonce le deuxième, au revoir jeune Li.
J’entends des pas s’éloigner.
« Tu n’as pas envie de pêche ? demande le leader à son cousin.
Pourquoi il blague sur un fruit ? ah mais oui c’est le mot de passe. Je sors en silence les yeux encore rougis par les larmes.
« Ça va ? me demande Shaolan inquiet
- …
- On va boire un verre à la cafeteria. Même s’ils sont partis, je pense qu’il surveille les horizons. Ce qui pourrait expliquer pourquoi ils t’ont retrouvé ici, réfléchit Eriol.
- Je ne peux pas croire que même nos membres du clan peuvent nous trahir à ce point, s’exclame Shaolan.
- Tu n’as pas remarqué mais l’un d’entre eux étais du clan Rika, fit remarquer son cousin.
- Quoi !
- La bague, je ne sais pas pourquoi je ne l’ai pas remarqué avant mais les personnes de la boite de nuit avaient la même.
- Qu’est-ce que Rika et Li ferait ensemble. Pourquoi en avoir après Sakura !
- Je… commençais-je à dire. Je dois être une gêne pour eux, déclarais-je. Je pense qu’ils veulent se débarrasser de moi.
- Par la suite, je pense qu’il serait plus sage que tu ne te balade plus toute seule. En tout cas ça nous a donner de nouvelles pistes. On y va ? »
Nous nous dirigeons vers la cafétéria de la salle de sport. Eriol a décidé de nous laisser pour rassurer tout le monde à l’appartement mais ça me met mal à l’aise d’être assis en face de l’homme qui joue avec mes sentiments. Mais il est peut-être temps que je me comporte comme une adulte.
« Sakura, concernant cette nuit…
- Je ne te ferais pas de scène. J’ai compris pas la peine de te fatiguer une nouvelle fois. Expliquais-je en buvant mon jus de mangue. Malgré ça je suis contente d’avoir réagi à temps.
- Je suis désolé…
- Je le suis aussi. Tu sais, tout ça, je ne sais pas encore combien de temps je vais tenir. Quand j’ai l’impression que quelque chose s’arrange, il y a tout qui se remet en désordre.
- Sakura, me dit-il en mettant sa main sur la mienne.
- Non Shaolan, ne fais pas ça.
- Désolé, je n’y ai pas pensé, déclare-t-il en la retirant rapidement. Ecoute, tu es quelqu’un pour qui je tiens énormément. Je ne laisserais personne te faire du mal. Je sais que ce n’est pas facile pour toi, tu vis le même métier que ta mère, qui est morte à ce moment-là, quand on a l’impression de marcher sur les traces de l’un de ses parents on se demande vraiment les raisons qui nous ont amenés à le faire. Il y a beaucoup de filles qui te jalouse à cause de moi, du coup tu en paye les frais. Tu sais l’attentat, la boite de nuit, et ça en plus. Tu m’as dit que le gars t’avais dit de me laisser tranquille. A mon avis tout est lié à moi.
- C’est surtout que je ne comprends pas dans quel sens il voulait dire ça. On est juste de simples amis, je veux dire ce n’est pas comme ci, j’étais à la place d’Hikari.
- Hikari !
- Oui c’est ce que je viens de dire.
- Mais oui attends ! j’appelle Eriol. »
Je le voie se lever et ordonner aux gardes du corps de se rapprocher de moi le temps qu’il est au téléphone. Pourtant cette salle de sport est réputée pour les célébrités et surtout leurs sécurités. Je n’ai pas compris pas pourquoi il s’est levé quand j’ai dit le prénom de sa fiancée. Je finis mon jus de fruit. Il ne m’arrive que des tuiles depuis que je suis ici. Sur le chemin du retour je vois Shaolan pianoter sur son téléphone. Il a l’air bien énervé. En tout cas il est moins calme que tout à l’heure. On n’échange pas une seule discussion et je me sens mal à l’aise. C’est simple je ne sais plus quoi faire pour ne déranger personne. Même quand je reste à l’appartement je dérange Hikari. Même si elle n’est pas là, le seul fait de me savoir ici l’énerve au plus haut point. Peut-être qu’elle sait ce qui s’est passé entre Shaolan et moi. Il serait normal qu’elle m’en veuille mais elle devrait aussi en vouloir à son futur fiancé. Mais qu’elle ne s’inquiète surtout pas, j’ai juste été utiliser sexuellement. Comment on peut avoir ce genre de relation ? une amie mais juste pour le sexe. Ne suis-je pas pitoyable de le laisser faire ?
« Ne t’inquiète pas je pense que l’on va savoir assez vite l’auteur de cet incident.
- Décidément, il n’y a rien qui va…
- Une fois qu’on l’aura trouvé tout redeviendra comme avant.
- Je ne pense pas malheureusement. Tu sais je commence à vraiment regretter d’avoir accepté la proposition de Mme Li en tant que mannequin. Honnêtement, je pensais que j’aurais pu me rapprocher du passé de ma mère en faisant peut être la même chose qu’elle. Je constate juste qu’elle a dû en bavait, pour laisser sa famille derrière elle et vivre tout ça. Je ne pense pas avoir les épaules pour.
- Je ne te connaissais pas si négative, soupire-t-il d’exaspération.
- … ?
- Tu n’arrêtes pas de te plaindre. Depuis que tu es ici, tu te plains. Et ça qui ne vas pas, et ça que tu aurais aimé changé, il faudrait que tu voies les choses autrement. Personne n’a été blessé, ta famille va bien. Tu es dans la coiffure.
- Et j’ai un ami qui se serre de moi pour assouvir ses plaisirs sexuels.
- N’importe quoi !
- C’est ce que tu m’as dit l’autre jour ! Oui je me plains, car c’est trop pour moi. Tu es trop pour moi Shaolan. Peut-être que pour toi c’est la routine mais pour moi c’est un séisme. On m’a fait chanter, un attentat, des gens veulent soi-disant me supprimer car je suis une gêne. Je mets même en danger mes amis qui vivent avec moi. Tu voudrais quoi ? que je danse la samba devant tout le monde. Non je suis désolé si je ne te conviens pas mais je suis comme je suis. J’en ai ras le bol de cette histoire. Tu es mon ami ? alors comporte toi comme tel. Moi je ne couche pas avec mes amis. Je ne leur cache pas des choses aussi importantes ! tu m’as blessé plusieurs fois. Tu dis que tu ne laisseras personne me faire du mal, mais en ce moment tu es le seul à me rendre la vie impossible. Je ne suis pas ton jouet que tu peux trimbaler par ci par là. Je n’appartiens à personne et encore moins à toi. Alors maintenant tu vas me foutre la paix une bonne fois pour toute !
- Très bien je vais te foutre la paix ! On t’aide du mieux que l’on peut et tu n’es jamais contente !
- Mon problème ne vient pas de là, c’est surtout toi mon problème ! tu ne comprends rien ! » Finis-je de dire en sortant de la voiture pour me diriger vers l’appartement.
Je rentre énerver dans l’appartement. Je croise tout le monde pour m’enfermer dans la chambre. Quel idiot ! Il ne comprend vraiment rien ce n’est pas possible !
« Sakura ! on n’a pas fini !
- Mais qu’est-ce qui vous arrive tous les deux ! s’exclame Tiff.
- Ta cousine n’arrête pas de se plaindre !
- Oui, parce qu’elle est dépassée ! on les tous ici ! Tu peux comprendre qu’on ne vit pas aux mêmes rythmes que vous ? Elle a failli être à nouveau kidnapper ! Et un peu d’honnêteté de ta part envers elle changerai la donne.
- Tu veux dire quoi par-là ?
- Si tu lui disais la vérité, elle n’aurait pas la tête qui risque d’exploser. J’ai failli perdre ton cousin parce que je pensais mieux gérer les choses ainsi. Mais tous ce que tu vas gagner ce n’est rien du tout. Tu crois qu’elle aura confiance en toi après ça ? On ta beaucoup défendu Shaolan, mais là tu abuses sérieusement. Je comprends qu’elle veuille prendre de la distance avec toi.
- Tu sais aussi bien que moi que je n’ai pas le choix, lui explique-t-il calmement. Il ne s’agit pas que de moi Tiffany, l’image de ma famille sera en jeux ce jour-là. Imagine que le jour de ma naissance, je faisais déjà la une des médias, des journaux de magazine. Le futur leader, l’héritier enfin attendu. Ma mère a mis au monde quatre filles avant moi. Crois-moi bien qu’elle les aime mais elle a triplé ses prières pour que cette fois ci ce soit un garçon. Si mes sœurs sont parties de ce pays c’est qu’elle n’en pouvait plus d’être comparé à moi. Les médias ne te font pas de cadeaux. Que croit tu qu’il va arriver si un journaliste nous voit ensemble alors que je suis un futur marié. Et là ce n’est rien, je ne te parle pas de mon clan ! Tu dis que là elle est dépassée ? si je suis honnête, elle me dira que ce n’étais pas grand-chose ce qu’elle vit en ce moment. Si tu crois que ça me fait plaisir que sa vie soit en danger à cause de moi. »
Avec tout ça j’ai complétement oublié que mon père arrive à l’aéroport demain matin. Je sais bien que je me plains énormément mais je ne vois pas ce qu’il faut que je fasse. J’appelle l’hôtel pour leur dire que je prendrai une chambre supplémentaire. Je pense que ça serait mieux pour tout le monde que je parte au moins durant un temps. J’entends ma cousine ouvrir la porte de la chambre.
« Tu as fait ta valise ?
- Oui, j’ai besoin de prendre un peu de recul. Je vois bien que c’est compliqué en ce moment pour tout le monde. Je vais rejoindre mon père demain dans l’hôtel en question. J’en informerais les gardes du corps pour qu’il puisse être au courant du lieu où je réside.
- Ce n’est qu’un temps ça va s’arranger. »
Loin de là un Monsieur et au téléphone. Il est en colère et jette son portable par terre après avoir raccroché. Le majordome arrive à ce moment-là.
« Monsieur, dit-il en se courbant. Désirez-vous un remontant ?
- Comment pouvons-nous être entouré d’incapable ! L’objet leur ait servis sur un plateau d’or et ils la laissent filer ! Maudit soit le jour de naissance de cet imbécile de Shaolan Li. Crois-moi je finirais bien un jour par la supprimer définitivement de ce monde !
