Chapitre 28 : Il arrivera un temps…

Je le regarde conduire. Il a l’air bien mais je ne comprends vraiment pas son comportement. Il m’avait bien dit qu’il ne ressentait aucuns sentiments à mon égard. Bien que je sois une de ses ami(e)s, je ne pense pas que ça soit un comportement correct vu qu’il va se marier. Alors sa mère a dû le forcer. Je ne vois que cela possible. Le pauvre, je me rends compte qu’il a trop de responsabilité.

De plus maintenant il doit gérer ma protection. Si je reste chez sa mère il pourra librement rentrer dans son appartement… il faut que je trouve une solution. Sébastien pourra bien gérer le déplacement. Je vais demander aux autres de vivre dans l’appartement que Mme Yelan nous a proposé le temps que tout ça se calme.

« Je viendrai te chercher à la fermeture du salon, me dit-il une fois placé devant le salon.

- Je suis désolé…

- Sakura, finis ton smoothie, dit-il en soupirant.

- … Bonne journée, lui dis-je en culpabilisant tout en fermant la portière de sa voiture.

Shaolan redémarre pour se rendre à son travail. Sakura à l’air de culpabiliser. Il pensait que la musique et le smoothie allait la détendre un peu. Là encore aussi il a été maladroit ? Il passe sa main dans ses cheveux. Elle est désolée… Mais désolé de quoi au juste ? Il ne regrette rien à son sujet mais il aurait aimé l’avoir toujours avec lui, enfin qu’il démarre une histoire avec elle. Puis la retirer assez vite de la liste de célibataire avant qu’un autre Simon la drague ! C’est sur ces dernières pensées que le PDG se rend à son entreprise.

Je regarde le planning d’aujourd’hui. L’emploi du temps est bien chargé pour ses quatre coiffeurs. Je vais pouvoir observer davantage de technique de coupe. Je vais ensuite dans la réserve plier les serviettes qui ont séché dans la nuit. Gaby me rejoint cinq minutes après pour m’aider.

« Est-ce que j’ai bien vu ?

- De quoi ?

- C’est Shaolan en personne qui t’a amené à l’entreprise. Je croyais que tu allais déménager ? se demanda-t-elle.

- Je le pensais aussi… Mais les plans ont changé au dernier moments… Je loge finalement chez Mme Li.

- Ah bon !

- Oui, du coup il est contraint de m’emmener au salon, lui dis-je les yeux pensifs.

- Normalement, c’est Sébastien qui t’amène, déclare t’elle en réfléchissant. C’est bizarre, ça s’est toujours bien passé pourtant.

- Oui… tu sais j’essaye de faire au mieux mais j’ai vraiment l’impression de peser sur tout le monde depuis l’incident.

- Eh bien je peux dire que quand tu es au salon tu te donnes à fond et on le voit car tu évolue très vite.

- Merci Gaby.

- Je ne peux pas le croire que l’on se retrouve au même mariage. C’est dans moins d’un mois.

- …

- Je vais pouvoir te voir à l’œuvre en tant que mannequin. J’espère que j’aurais le privilège d’être à la même table que toi.

- Je ne change pas autant que ça. En tout cas, je serais contente de pouvoir passer la soirée à papoter avec toi.

- Sakura ! m’appelle Sachiko en venant vers nous, j’ai besoin de toi, tu peux faire le shampoing de mon deuxième client.

- Oui j’arrive !

Au moins, être dans le salon me fait beaucoup de bien. Mme Luna a l’air contente de mon travail et voit bien que la plupart des jeunes vienne pour me demander un autographe. Je veille à ne pas trop perturber l’ambiance et attend vraiment la fin de leurs prestations pour soi prendre une photo avec eux ou leurs signer un autographe.

« Bonjour Monsieur, je vous présente notre stagiaire, Sakura, aujourd’hui elle va vous faire le shampoing.

- Bien, je n’y vois pas d’objection.

- Je te laisse Sakura ?

- Oui, merci Sachiko. Monsieur, nous allons pouvoir passer au shampoing. Vous pouvez me suivre.

- Bien Mlle Kinomoto.

- Appelez-moi Sakura.

- Bien… Sakura », dit-il en souriant poliment.

J’installe le monsieur au bac. Je lui mets le peignoir et la serviette autour du cou. Une fois bien calé je commence à lui laver les cheveux tout en discutant avec lui.

« Vous êtes en Week end monsieur ?

- Appelez-moi Spinel et je ne suis jamais en repos.

- Ah oui, quelle profession ne vous permet pas un peu de repos ? vous êtes à votre compte ?

- Non Mlle Sakura, je ne suis pas à mon compte. Je suis un majordome.

- D’accord… la température de l’eau vous convient ?

- Très bien Mlle Sakura. Donc la coiffure vous plait ?

- Oui, beaucoup.

- Vous paraissez plus âgé de celles qui font l’apprentissage.

- Oui, je me suis reconvertie cette année.

- Vous faisiez quoi avant sans indiscrétion ?

- Je travaillais dans le commerce. »

Nous discutons rapidement de mon parcours et une fois le shampoing terminé je l’installe au siège pour que Sachiko puisse lui couper les cheveux.

« Reste avec nous sakura, tu vas réaliser la coupe de Monsieur.

- Euh… d’accord, répondis-je en sortant les ciseaux de ma ceinture.

Je respire un bon coup puis je demande comment je dois rafraichir sa coupe. Sachiko reste pour m’observer et dire si ça va ou pas. Le métier de mannequin me permet de mieux gérer mon stress. Je reste concentré au maximum et j’exécute mes gestes. J’adore couper les cheveux et je pense que ça doit se voir car quand je croise le regard de Spinel, il sourit également.

Shaolan parle à ses cadres d’une nouvelle manière d’appréhender les fêtes de la saint-valentin. Il a changé son programme au dernier moment, c’est-à-dire que tout doit être mis en place deux semaines avant la date fatidique sachant qu’il reste seulement deux semaines pour tout réaliser.

 Eriol peut surpris des changements qui opère récemment chez son cousin, valide complétement le nouveau chemin qu’il prend. Avec ça ils vont encore doubler leurs ventes voire les tripler par rapport à l’année dernière. En revanche, les autres cadres se demande comment ça se fait que le PDG soit autant porté sur l’évènement lui qui l’an dernier avait limite bâclé l’affaire même si ça s’est avéré un succès pour l’entreprise.

« Je veux qu’à la sortie du clip, tout doit déjà être mis en place le lendemain du lancement. On enverra à chaque boutique de produits de beauté des affichages et le packaging. Ah oui et concernant le mariage qui va être parrainé par la marque. Sakura Kinomoto promouvra le parfum, je veux également trois cents sacs de cadeaux que l’on offrira à chaque femme présente à ce mariage d’une valeur de 100 euros chacun. Ça pourrait nous amener d’autres évènements de ce genre. Aussi, Steven, je te charge d’appeler Mr Haku pour confectionner une robe à Mlle Kinomoto pour la date du mariage. Je sais que ça fait peu de temps mais le connaissant il réalisera la robe avec un temps d’avance. J’ai préparé les billets d’avion. Nous… Je serais de retour le lundi suivant.

- Quel cadeau doit-on mettre dans chaque sac, dit une des cadres.

- Pour 100 euros, on peut mettre un parfum format 50 ml, une crème pour les mains, un rouge à lèvres et une pochette.

- Mais si on met cela nous sommes à une valeur bien plus élevées, fit remarquer un autre cadre. Surtout s’il s’agit du parfum de Luventa, rien que le format 50 ml dépasse au moins les 100 euros.

- Je pense que Mr Li en avait conscience mais il faut que l’on ignore le budget pour encore plus exploser nos ventes. Le tout c’est qu’il faut donner envie.

- Bien dit Mélanie, lança Shaolan. Ensuite, je veux voir pour la saint-valentin. Il faut mettre en avant l’évènement. Je propose une autre manière d’appréhender les fêtes. Tout le monde prend ça comme quelque chose de commercial. Mais c’est beaucoup plus que ça. Et ça ne concerne pas que les couples. Je veux quelque chose qui sort de la passion, de l’amour et des choses à l’eau de roses. Il faut donner une nouvelle image à tout ça. Je propose la transparence, le courage, l’ambition et enfin le respect des sentiments. Nous allons annuler la couleur rose et rouge qui fait trop vu à mon gout.

- Heu Mr Li, tout est déjà commander et en train d’être confectionner dans ses tons, ainsi que le blanc.

- Annulé la commande, j’ai pensé à quelque chose de vert, beige et marron. Ça rappel à la fois noël et il y a un petit clin d’œil pour le chocolat. Garder aussi le blanc. Sophie, je te charge des commandes des nouvelles couleurs. Je veux que ce soit fait pour hier. On garde le même code de packaging, mais on va changer le fond. La même police.

- Bien Monsieur, dit-elle en notant sur son bloc note. Il faudra aussi changer les affiches, lui fait elle remarqué.

- Combien de temps ?

- Deux jours, ça peut être fait.

- Bien, faite le nécessaire. »

La matinée a été chargé au salon. On est monté pour manger ensemble. Sachiko revient sur ma coupe et me complimente.

« Qui était le monsieur ? lui demande Akina.

- Un majordome.

- Attends tu plaisante ! s’écrie Nishi.

- Ben non pourquoi. Et je ne vois pas pourquoi tu sembles surpris.

- Il a laissé 300 euros de pourboire à Sakura.

- Quoi ! mais pourquoi autant ?

- Je ne sais pas, quand j’ai voulu lui poser la question il été déjà partis. Il l’avait mis dans un petit livret. Tiens le voici. »

Nishi me tend le livret. Il y a bien le compte. Je reste attentif. Ce n'est pas normal de laisser autant en plus que c'est un majordome. Comment s’appeler t'il déjà ? Mr Spinel... Je vais en parler ce soir à Mme Yelan. Elle le connaît peut-être, du moins Mr Yue.

« Il t’arrive pas mal de chose en ce moment saki, se moqua gentiment de moi Sachiko.

- Oui et crois moi j'aimerais que ça soit plus tranquille.

- J'ai lu que certains mannequins sont pas mal suivis par la presse. Je ne sais pas combien ton entreprise à payer pour que tu ne sois pas plus dérangé que ça, c’est vrai je ne trouve aucun article choc sur toi malgré ce que tu as vécu fit la remarque Nishi.

- Qu'est-ce que tu veux dire par là ?

- La presse peut réclamer de l’argent rien que pour ne pas publier des faits sur ta vie.

- Tu plaisante !

- Certaines infos ont pu mettre fin à la carrière d'une des mannequins. Ce n’est pas les paparazzis qui manque. Puis vu ce qui t'ai arrivé à mon avis ils ont dû mettre les valises sur la table, ajouta Akina.

- … »

Je ne savais pas quoi dire. Comment ça a pu se passer ? Je me rends compte que je ne connais pas grand-chose du fonctionnement de la mode, de la célébrité ni de la presse.

Arrivé en fin de journée, j'ai décidé d'en parler à Shaolan. Il est venu 5 minutes avant que je termine. Je monte dans la voiture. J'attends qu'il démarre et l'observe pour voir s'il a passé une bonne journée ou pas.

« Tu veux me demander quelque chose ? Demanda t'il surpris que je l'observe à ce point-là.

- Tu as passé une bonne journée ?

- Heu c'est ça ta question qui t'a demandé tant de temps pour me la poser.

- Non… en fait j'ai plusieurs choses à te demander.

- Eh bien vas-y, je suis là pour te répondre.

- Je voudrais avoir une formation pour savoir comment ça se passe côté administratif du monde du mannequinat. Notamment la presse qui est lié à cela.

- … Sao peut te donner les bases ensuite oui je peux voir à ce que tu passes du temps avec ta formatrice. Ensuite ?

- Je… Sébastien peut très bien m'emmener et me ramener.

- … Je vois, tu n'apprécies pas ma compagnie… »

Je ne pensais pas que c'est ce qu'il allait me répondre. Il a l’air un peu déçu. C’est vraiment pour alléger son emploi du temps.

« Non en fait, étant donné que tu es très demandé, tu vas bientôt te fiancer et tu as une entreprise à gérer. Je peux comprendre que Mme Yelan a une confiance aveugle en toi. N'empêche on t'en demande trop. Tu es obligé maintenant d'aménager tes horaires pour pouvoir m’amener et me chercher. En plus, je sens qu’Hikaru va me tuer la prochaine fois que l'on se verra en sachant ce que tu as déjà fait et ce que tu fais actuellement pour moi.

- Je comprends, mais ma présence tu l'apprécie ou pas ?

- Je ne vois pas où tu veux en venir. La question ne se pose pas.

- Donc je prendrais ta réponse pour un oui, finis-t-il avec un sourire au coin.

- Tu es imbu de toi-même, dis-je exaspéré par son comportement.

- J’apprécie aussi ta compagnie », dit-il en m’adressant un clin d’œil.

Il m'énerve mais au fond je sais que c'est tout le contraire… il faut que je me ressaisisse. Je dois être une sadomasochiste pour espérer qu'il me regarde autrement. Il va se marier sakura alors arrête et passe à autre chose.

- Même s’il se pourrait que j'apprécie ta compagnie… c'est mieux pour moi que Sébastien se charge de ça.

- Bien, dit-il en soupirant. Tu ne me rends pas la tâche facile. Je viendrai te chercher seulement le samedi et ce n’est pas négociable, s’exclame t’il en voyant mon regard d'incompréhension.

- Ça permettra à Sébastien d'avoir son week-end avec sa famille, dis-je en réfléchissant. Ça ne posera pas de problème à Hikaru ?

- Non pourquoi ? Me demande-t-il avec un air surpris.

- Shaolan ! C'est ta future fiancée, lui rappelais-je.

- … oui, non elle est d’accord avec ça.

- Vu comment elle m’apprécie j'en doute. Moi ça m'aurait dérangé… »

On arrive sur le parking du domaine des Li.

« Qu’est ce qui t'aurais dérangé ? Me questionne t'il avant que je descende de la voiture.

- Que tu sois à ce point-là aux petits soins d'une autre femme que moi. »

Je descends après ses mots et me dirige vers la porte d'entrée. Shaolan reste un peu dans la voiture. Cette situation pèse un peu plus de jour en jour.

« Mais avec toi saki, tout est différent, déclare t'il seul dans la pénombre, seulement éclairé par les lumières extérieures du domaine. Tu es bien la seule qui ne vois rien, dit-il agacé par la situation. Est-ce que ton envie d'être avec moi n'est déjà plus d'actualité ? Pourras-tu m’attendre jusqu’au jour de la saint-valentin ?

Je pose mes affaires dans la chambre. Yue me demande de me rendre dans le bureau de Yelan. Je suis surprise de ne pas voir les autres déjà arriver. Vu l’heure il devrait déjà être rentrée depuis un moment. Puis c’est l’anniversaire de Marc ce week-end… Je crains ne pouvoir y participer. Yelan est assis sur son siège dos à son bureau. Je ne sais pas si elle a une bonne ou mauvaise nouvelle à m'annoncer.

« Mme Yelan, vous m'avais demandé.

- Ah Sakura, vas-y entre. Et tu peux m'appeler Yelan quand on est dans mon bureau. Mme c'est un peu trop sérieux entre nous. Vas-y assis toi.

- Vous vouliez me parler ?

- Oui, je voulais te dire que jusqu'à ce que l'on trouve le véritable auteur de ses événements tu vas devoir rester ici.

- Je vais être de trop pour vous…

- Tu sais sakura, il serait temps que tu acceptes l'aide de ton entourage.

« Ils ont déjà fait temps pour moi. Je ne veux pas paraitre égoïste v8oire égocentrique.

- Sakura, on a voulu mettre fin à tes jours puis on a voulu te kidnapper à deux reprises. Quel ami tu voudrais être pour celle qui subit ça.

- Mais on ne se connait pas depuis longtemps.

- Même si ça faisait 10 ans tu aurais pu être étonné de ceux qui aurait pu te tourner le dos.

- Et vous ? Pourquoi vous perdez du temps avec moi ? Je vous crée plus d'ennuis qu'autre chose.

- J'ai la sensation que l'on sera lié par la suite. Et puis je t'apprécie sakura. Sincèrement. Tu es la première à avoir giflé mon fils je te signale. Ce n'est pas donné à tout le monde, dit-elle fièrement.

- Oui, souriais-je en repensant aux souvenirs. Bien ah oui j'avais quelque chose à vous dire aussi.

- Quoi donc ?

- Un majordome est venu au salon se faire coiffer. Il m’a laissé 300 euros de pourboire.

- Ah bon, dit-elle en fronçant les sourcils. Tu as son nom ?

- MR Spinel je pense.

- Tu es sûr ? Dit-elle plus sérieusement.

- Oui

- Je vais me renseigner. Je te laisse aller à tes occupations. Yue viendra te chercher pour le diner de ce soir. »

Je sors du bureau et je tombe sur Shaolan. Je perçois un air triste sur son visage. Est-ce que je l'aurais fait culpabiliser ?

« Merci Shaolan, pour tout ce que tu fais. Ne t'inquiète pas, l'aide que tu me donnes…

- Shao !! S'écrie Hikari venant de nulle part en sautant au coup de Shaolan. Tu m'as manqué mon chéri.

- Bonjour Hikari, dis-je poliment. Je vous laisse. J'ai pas mal de chose à faire.

- C'est ça ! S'exclame telle dans mon dos. Shao je t’annonce que je vais habiter ici aussi avec toi jusqu'à ce que tu retournes dans notre appartement.

- …

- Shao ! Tu m'écoute ?

- …, tu disais ?

- Je vais habiter ici jusqu'à nouvel ordre. Comme on a un mariage à préparer, le nôtre au cas tu aurais oublié ! Lui fit-elle remarquer.

- Vas-y occupes toi en. Je dois voir ma mère, annonce-t-il d’un trait.

- Je peux venir avec toi ?

- Ça concerne l'entreprise. Rien à voir avec toi.

- Bien je vais installer mes affaires dans ta chambre.

- Oui vas-y, dit-il en rentrant dans le bureau et en fermant la porte au nez.

Yelan aussi soupir d'agacement. Le ministre a fortement insisté pour que sa fille habite au domaine pour éviter que la presse ne se fasse des idées sur une possibilité annulation de mariage vu que Shaolan séjourne provisoirement au domaine des Li.

« Alors comment ça avance avec sakura ?

- … je ne sais pas du tout. Elle demande que Sébastien la conduise en cours durant la semaine. J'ai pu garder le samedi pour pouvoir passer un peu de temps avec elle. Mais je pense qu'elle le fait plus pour alléger mes activités. Et maintenant qu’Hikari est la… ça va être compliqué de me rapprocher davantage de sakura.

- Bien, écoute c'est simple, je vais me charger du soi-disant mariage avec Hikari. Ça ne va pas être compliqué de l'emmener à droite et à gauche. Puis de toute façon le conseil se pose des questions sur mon manque d’investissement concernant le passage de pouvoir. Ça pourrait être en ma faveur que de m’occuper d’elle.

- Ce soir je vais emmener sakura voir ses amies. Ils ont prévu de faire une soirée tranquille à l'appartement ou est Likaru Marc et Naomi. On se rejoint tous là-bas. Ça va lui faire du bien.

- Tu vas emmener Hikari ?

- J’aimerais bien qu'elle ne vienne pas, déclare-t-il.

- Bien je sais ce qu'il me reste à faire. Tu me vaudras ça plus tard car ce n'est pas une partie de plaisir.

- Merci mère.

- Je te laisse t'occuper du reste. »

Je suis sur mon lit à écouter de la musique quand quelqu'un ouvre la porte. Surprise je m’attendais plutôt à yue pour me dire d’aller manger mais je tombe sur Shaolan. Je le questionne du regard tout en enlevant mes écouteurs.

« Il faut que tu te prépares. On sort ce soir.

- Euh… on va où ?

- Une surprise.

- ?

- Ça va te plaire j'en suis sûr. »

Mais du coup je ne sais même pas comment m'habiller. Je file à la salle de bain puis une fois douché je reviens pour m’habiller. Je mets un slim et un haut vert avec mes talons verts. J’enfile une veste grise assez longue. Je me boucle les cheveux et me maquille légèrement. Je n'oublie pas le parfum et des petites boucles d'oreilles. Shaolan rentre à nouveau. Lui aussi s'est préparé. Rien que de le voir comme ça me rend bizarre. Et son parfum qui lui va à merveille me rend encore plus troublé. Il se rapproche de moi.

« C'est bon tu es prête ?

- … Oui, dis-je en me raclant la gorge.

- Bien, lança-t-il avec un sourire. »

Il a remarqué ma gêne c'est sûr ! J’évite de rougir au maximum.

« Ravi de voir que je te fais encore de l'effet.

- Baka !

- Tu es très belle aussi.

- …

- Ça me rappel notre soirée ou on a…

- Oui tu veux dire avant que je sache que tu allais te marier.

- …

- Non je n'ai pas oublié, lui dis-je tristement.

- Bon, on y va ? », se reprit-il

Je suis Shaolan jusqu'à la voiture. Shaolan l’a trouvé encore plus belle ce soir. Sa mère s’est occupée d’Hikari. Passer la soirée avec Sakura, il ne sait pas combien de temps il va encore tenir sans l’embrasser ni la toucher. Ça va être plus compliqué que prévu. Puis le fais qu’elle morde ces lèvres. La pauvre elle ne se rend pas compte de l’effet qu’elle exerce sur lui. De plus ça fait un moment qu’ils n’ont plus fais l’amour ensemble. Il regarde discrètement son décolleté qu’il trouve magnifique. Sakura est vraiment une fille bien faite. Il a toujours envie de la découvrir encore et encore. C’est simple il n’a pas envie de rejoindre les autres, seulement rester et passé une nuit torride avec elle. Mais il ne veut pas la mettre en danger plus qu’elle n’ait. Puis on arrive à la date fatidique. Il espère seulement que ça ne sera pas trop tard. Pour cela il va devoir la courtiser sans en faire trop.

« Ou m’emmène-tu ? lui demandais-je.

- Tu verras bien, me répond -il avec le sourire.

- …

- Tu peux avoir confiance en moi.

- Je sais mais je me demande ou tu vas pouvoir bien m’emmener.

- Tu t’es fait belle pour qui ce soir ?

- Je… tu m’as dit qu’il fallait que je me prépare, m’exclamais-je honteuse.

- Tu étais en tenue de travail, c’est normal que je te propose de te changer, se moqua-t-il de moi.

- …

- J’espère que tu t’es fait belle pour moi, lança-t-il calmement en me lançant un regard intense.

Ou il veut en venir ? Je détourne vite la tête pour qu’il ne remarque pas mon trouble. Soi il me drague, soit il n’a pas conscience de ce qu’il dit. Mais cette situation m’énerve au plus haut point. Je suis contrarié. Shaolan n’est pas du genre à ne pas savoir ce qu’il dit. Alors à quoi il joue.

« Shaolan, tu fais quoi ? dis-je sérieusement après avoir pris le contrôle de mon trouble.

- Comment ça ?

- Ne me dis pas que tu ne te rends pas compte. J’aimerais que tu ais un peu de respect pour moi. Tu vois je me sens déjà coupable de cette situation. Je te rappel aussi que tu vas te marier. Je n’aurais jamais dû te demander ce que tu ressentais pour moi ou même me dévoiler. Je pensais qu’après ça tu aurais un minimum de considération pour ne pas jouer avec mes sentiments. Au cas où tu ne l’aurais pas remarqué c’est dur pour moi de te fréquenter. Je vis sous le même toit que l’homme avec qui j’ai de l’attirance et… qui va se marier.

- … »

Je remarque qu’il serre doucement ces points sur le volant. Il a l'air contrarié. J'aperçois un parking pas loin.

« Gare toi la ! lui ordonnais-je

- Quoi ? Me demanda t'il surpris. Pourquoi ?

- Gare-toi je te dis ! »

Il ralenti et met son clignotant. J'attends qu'il ait réalisé sa manœuvre pour lui demander cette fois ci de couper le contact. Il regarde dans ma direction.

« Est ce que tu vas me dire ce qu'il se passe ? Pourquoi tu as l'air contrarié tout à coup.

- Je ne le suis pas !

- Non est là ce n’est rien ? Dis-moi ce que tu as ?

- Mais pourquoi je te dirais ce que j'ai. Et puis on va être en retard.

- Shaolan, l’appelais-je en me calmement puis porter mon attention sur le lampadaire. Je ne me rends pas compte de comment je peux parler quelquefois. Je suis à fleur de peau. Et puis toi qui t'occupe de tout en plus de ton travail… je suis navré que je te fasse vivre tout ça.

- Saki… je vais bien. Ne te met pas à pleurer tu vas salir ton maquillage. J'en connais une qui va me remonter les bretelles si elle te voit comme ça. C'est vrai je suis contrarié de comment se sont déroulés les choses. C'est moi qui devrait m'excuser. Oui je savais depuis un moment que j'allais me marier. Mais…

- Mais ?

- On va être en retard, dit-il en s'arrêtant dans sa lancé.

- Oh… »

Shaolan redémarre. Le reste du trajet reste silencieux. Qu'est-ce que j'aimerais que mes sentiments envers lui s'efface et disparaisse à jamais. Mais comment faire alors que…

« A quoi peut bien tu penser encore ?

- Il est temps que je grandisse…

- Comment ça ?

- A m'entendre depuis ses derniers temps, on dirait que je vis encore dans le monde des bisounours. »

Yelan à amener Hikari dans la salle d’entrainement. Hikari se demande bien pourquoi se soudain programme qu’elle lui a adressé ce soir.

« Hikari ! la future mariée du clan Li se doit d’être opérationnel selon les coutumes de notre clan.

- Le protocole n’a pas changé au moment de Shaolan ?

- Du tout ! celui-ci s’est au contraire renforcé. Je conçois bien l’amour que tu portes à mon fils, finit-elle de sourire avec force.

- Et de quoi s’agit-il, fit elle inquiète de voir Yelan lui adressait un sourire. Elle trouve cela plus inquiétant qu’autre chose.

- Bien, Yue pouvait vous amener les manuels ?

- Heu… Oui Madame

Il revient cinq minutes après avec cinq gros manuel et les poses sur le sol.

« Bien on va procéder par étape. L’épouse du clan Li doit d’abord avoir une excellente connaissance de la cuisine.

- Yelan, je n’ai jamais cuisiné ! On a du personnel pour cela.

- Eh bien si j’étais toi je commencerais maintenant. Je te ferais passer un premier test demain.

- Lequel correspond à la cuisine ?

- Les cinq bien entendu, dit-elle en s’éloignant de la salle. Je te laisse feuilleté le début. Tu nous rejoins dans dix minutes pour le repas. Une longue soirée t’attend. Tu as bien fait de venir habiter ici en attendant car tu vas pouvoir éplucher tout cela tranquilement.

- C’est une blague !

- Non, c’est très sérieux. Dis-moi Hikari, remettrai tu ma parole en doute, déclare-t-elle avec son regard glacial.

- … non du tout

- Bien, repris -t-elle le sourire. On te laisse. Yue suivait moi, j’ai des choses à préparer pour demain.

Ils s’éloignent peu à peu de la salle d’entrainement.

« Mme Yelan, je ne sais pas qu’elle idée vous a traversé mais il est sûr que ces manuels n’ont pas été sortis dieu sait depuis des temps anciens.

- Il fallait l’occuper durant ce week-end, et puis ça m’ait un peu de fête dans ma vie. Il y a bien longtemps que je ne m’étais pas amusé comme cela.

- Oui je vois. Et concernant le jeune Li ? qu’a-t-il de prévu ce soir ?

- Oh il me vient une idée, Yue vous allez devoir jouer le jeu avec moi.

- Etant donné le respect que je vous porte ainsi que votre statue, je ne peux rien vous refuser.

- On attendra le moment du repas pour exécuter la première étape. »

Les amies m’ont fait la surprise de tous se réunir dans le nouvel appartement pour l’anniversaire de Marc. Je suis contente d’y trouver tout le monde. En revanche, je ne vois pas Rosa. Même Ume et Danzo ont fait le déplacement. J’ai retrouvé ma cousine qui je remarque que maintenant m’a beaucoup manqué. Les garçons comme à leurs habitudes font leur revanche sur le jeu de foot. Et nous les filles de notre côté nous sommes assis autour de la table pour raconter les derniers ragots.

Loin de là dans un autre domaine. Le majordome vient de poser des cachets sur la table de chevets de son maitre.

« Nous l’avons retrouvé… elle travaille dans un salon de coiffure dans le centre-ville. Quand elle n’est pas en cours, elle est présente au sein de l’entreprise Li.

- …

- Le pourboire que vous lui avais laissé a dû éveiller des soupçons au sein du clan Li.

- …

- Je ne sais pas quel est sa relation avec le jeune leader du clan Li. Mais si à la volonté de son défunt père, il voulait lier nos deux familles je ne comprends pas pourquoi aux derniers moments il a changé d’avis.

- C’est un secret qui sera révélé à ma petite-fille le temps voulu.

- Vous ne croyez pas que s’est risqué de jouer double jeu ?

- Il est important d’être proche de ses amis, il l’est encore plus d’être très proche de ses ennemis. Le temps est compté. On va bien finir par l’avoir un jour ou l’autre », dit-il sérieusement en reposant le magazine ou figure sakura kinomoto en première page.

« Hey Shaolan, depuis quand est tu devenu fleur bleue pour la saint-valentin, lui fit remarquer Todo qui comme tout les cadre ont été surpris par ce revirement de situation.

- Je suis un grand romantique.

- Tu fais croire ça à qui tu veux mais pas à moi, dit-il en rigolant. Le personnel soupçonne que ton futur mariage y est pour quelque chose. D’ailleurs où est ta future fiancée.

- Elle ne se sent pas bien, mentit-il.

- Oui je vois, compris Todo au niveau de la situation. On ne te voit plus fréquenter les boites de nuits, tu vas beaucoup manquer à la gente féminine.

- Todo, comment as-tu su que Saori était la femme avec qui tu veux partager ta vie ?

- On pourrait croire qu’un message survient à ce moment-là, mais Saori, c’est un amour sain. C’est avec qu’elle que je veux partager le restant de ma vie, avoir des enfants, me marier. Pas forcément pour quelque chose de passionnel mais de plénitude. Il n’est pas important de fusionner avec l’être aimé, c’est au moment où tu te dis que tu as le choix qui fait toute la différence.

- Je pense aussi comme ça pour Tiffany, déclare Eriol. J’ai eu une décision à prendre, je me sentais bien de faire ce choix. Et vous ?

- Likaru… oui je vous rejoins aussi là-dessus les gars.

- Une personnalité comme Ume, il me fallait ça dans ma vie pour l’égailler d’avantage, dit-il Danzo en souriant.

- Vous me poser à moi aussi la question ? dit Yohan surpris. Je suis en général pudique sur mes sentiments alors vu ce qui s’est passé ses derniers temps je vous rassure, je ressens la même chose que vous. Et puis les gars, je vais être père.

- Je vois », déclare-t-il Shaolan en regardant discrètement Sakura qui ne passa pas inaperçu aux yeux de ces deux cousins.

On jouait à cluedo quand Tiffany eu finit une nouvelle fois le jeu.

« Tu n’es pas drôle Tiff, bouda Naomi. Je n’ai même pas le temps de supposer quoi que ce soit.

- J’avoue, s’exclame Stéphanie, tu pourrais au moins laisser gagner la femme enceinte !

- Désolé, comment se passe ta grossesse ?

- Yohan et à mes petits soins, je suis vraiment gâté… mais qu’est-ce que je m’ennuie quand il n’est pas là.

- Pourquoi vous ne venez pas vivre avec nous ? demande Tiff, ça te fera plus de monde autour de toi. Et puis il faut que je finisse de confectionner ta robe.

- Oui je vais lui en parler. Il a droit aussi à son intimité.

- Et heu la question que je me pose, dit Ume… est ce que vous… continuer à coucher ensemble ?

- Alors là je suis encore deux fois plus excité qu’avant. C’est lui qui me freine », dit-elle toute rouge.

On éclate toutes de rire, ce qui attire l’attention des garçons. Ils sourient et nous rejoint à la table.

« On peut savoir le sujet de cette ambiance joviale.

- Là-dessus on sera toujours solidaire hein les filles, annonce Naomi.

- En tout cas je suis pressé, dit-elle Ume.

- Oh vous y songé ? demande Likaru.

- Oui ça fait un mois que l’on essaye.

- On est tous ravis pour vous, déclare Tiffany en regardant discrètement Eriol.

- Tu n’aurais pas quelque chose à m’annoncer Tiff, lui chuchotais-je à l’oreille.

- Il est prévu que tu passes le week-end ici, on aura tout le temps toutes les deux d’en parler. » Finit-elle avec un clin d’œil.

Ouah il songe à avoir un enfant. Je suis très contente de savoir que ma cousine envisage elle aussi d’être maman. Bien sûr, je ne peux pas m’empêcher de me demander si je le saurais un jour. Vu comment c’est compliqué dans ma vie en ce moment. Mais l’heure est aux réjouissances, du coup on met la musique à fond dans l’appartement. Ça me fait vraiment du bien de penser à autre chose. Je commence à avoir soif et je me dirige dans la cuisine. Shaolan y est déjà à se servir à boire. J’ai légèrement chaud en le voyant concentré à se servir à boire.

Je ne sais pas si c’est les bulles qui me monte au nez mais je décide de m’amuser un peu avec lui-même si je sais que c’est mal. Bref je pourrais mettre ça sur le compte du champagne. Je passe derrière lui sans manquer de lui effleurer les fesses avec ma main. Il n’a pas l’air déstabilisé, enfin je ne le remarque pas trop de dos. Du coup, je passe de l’autre côté pour me rapprocher de lui. Je l’observe boire son verre. Je me penche devant lui pour attraper la bouteille au passage ce qui fait que je le touche avec ma taille. Je suis en équilibre sur un talon et j’oubliais que quand on est légèrement pompette on peut vite perdre l’équilibre. C’est ce qui m’arrive à cette instant et Shaolan me retiens par ses mains qui entoure ma taille et me dis d’un air amusé.

« Bon, à quoi tu joues ? me demande-t-il en me tenant toujours.

- De quel jeu tu parles ? fis-je innocemment.

- La cuisine est assez spacieuse pour que tu puisses passer derrière moi sans que je sente une de tes mains effleuré mes fesses. Et si tu voulais la bouteille, me fit-il remarquer, tu n’avais qu’à me la demander vu ou elle était posée.

- Je ne vois pas de quoi tu parles…

- Tu es extrêmement attirante ce soir saki… »

Il venait de murmurer cela dans mes oreilles. Puis il déposa lentement un bisou dans mon coup pour par la suite me redresser. Il quitta ensuite la cuisine pour rejoindre les autres. Je m’y du temps en m’apercevant que mes battements été à leur paroxysme. Ce bisou dans le cou venait à nouveau de réveiller en moi le désir que j’avais pour le jeune Li. A ce rythme je ne vais plus pouvoir me contenir. J’eus du mal à réfléchir tellement le désir était grand. Je revoyais les images ou il me prenait, me caresser… Il faut que je sorte sur la terrasse ou sinon je vais faire une bêtise. Non sans prendre une flute et une bouteille entière de champagne enfin je crois. L’étiquette est différente.

« Saki ! m’appela Tiff de la piste en me voyant me diriger vers la terrasse. »

Pour seul réponse je lui fis signe que je prenais l’air. Je pris au passage ma veste et un plaid.

Eriol avait vu les rougeurs sur les joues de sakura et regarda en direction de son cousin qui avait l’air aussi dans un autre état. Il fronça les sourcils, à coup sûr il a dû se passer quelque chose. Il alla vérifier cela chez l’auteur concerné.

« Dis-moi tu as remis ça ?

- Cette fois ce n’est pas moi… enfin ce n’est pas moi qui as commencé.

- Comment ça, le questionne-t-il surpris à penser que sakura sachant la situation flirte avec lui.

- Bon on va dire que je crée pas mal de situation comme celle-là, mais là c’est saki qui s’y met. Je ne vais pas tenir Eriol, déclare-t-il. Tout à l’heure je l’aurais pris dans la cuisine si je n’étais pas revenu à la réalité. J’ai quand même embrassé son coup. Je ne pouvais pas la laisser me déstabiliser sans que je lui rende la monnaie de sa pièce.

- Ça a l’air d’avoir marché à moitié. J’ai vu le même air sur sa tête.

- J’en peux plus Eriol, j’ai envie de Sakura. Je ne vois qu’elle et je reste un homme. J’ai que du désir pour elle alors à des moments je peux moins me contrôler. Mais si maintenant elle s’y met…

Je finis la bouteille sur le balcon. Je suis pathétique, dragué un homme qui va se marier… Plus bas tu ne peux pas aller ma pauvre saki. Je suis vraiment désespéré. Mais à quoi je pensais ! Tiff et Likaru me rejoint sur le balcon. Elles me regardent toutes les deux amusées.

« Les filles, je suis une idiote. Je suis accro à un mec qui va se marier. Et le pire dans tout ça… c’est que je n’ai pas l’impression de faire quoi que ce soit pour l’oublier. Je ne sais même pas si j’en ai envie. Je l’ai dragué ouvertement tout à l’heure dans la cuisine.

- Alors ? me demanda Tiff.

- Il m’a bien eu, il m’a dit que j’étais extrêmement attirante et m’as embrassé dans le coup puis il est parti… Je me suis bien fait avoir.

- Peut-être qu’il le pensait, songea Likaru.

- Il a demandé Hikari en mariage, quoi c’est un mec qui joue aux doubles vies ? Je commence à avoir froid. Je rentre, dis-je en enlevant mes talons car je sais que désormais je ne pourrais plus marcher avec.

Une fois à l’intérieur, la chaleur commence à pénétrer ma peau, je me sens un peu mieux. Cependant, j’ai ma tête qui tourne de plus en plus. Je vois les garçons assis dans le canapé à discuter. Shaolan a l’air calme et rigole avec eux. J’en ai marre qu’il puisse se payer ma tête. Il reste une place à côté de Marc. Je me concentre pour y aller quand je sens quelque chose remonter. Je blêmis d’un trait et je cours vers les toilettes que Naomi m’a montré plus tôt dans la soirée. Je vomi dans la cuvette. Stéphanie qui était par-là me tient les cheveux pour que je puisse être plus à l’aise.

« Saki ça va ?

- A merveille », dis-je entre deux vomis.

J’entends de plus en plus de voie derrière moi. Les gens ont dû s’inquiéter de me voir courir à travers l’appartement.

« Stéph, tu peux leur dire de partir, rassure-les que je vais bien. J’ai juste besoin de…

Et me voilà à revomir. Shaolan dit à Stéphanie de reculer car si elle reste trop on va être deux à être des vomito.

Super voilà que je me retrouve en train de vomir avec Shaolan qui me tient les cheveux. Il a fermé la porte derrière nous. Je vomi une dernière fois. Je suis assise aux niveaux des toilettes. Je ne me sens pas bien. De le voir là à me regarder inquiet. Oui, en fait on peut tomber encore plus bas. Je me lève et vais pour sortir mais il me retient.

« Je suis désolé.

- Désolé de quoi ? lui-dis-je, en commencent à pleurer. J’ai trop bu c’est tout.

- Je suis désolé de t’avoir fait croire que tu ne comptais pas pour moi.

- Arrête Shaolan !

- Je suis désolé, je ne savais pas que tu souffrirais autant.

- Arrête ! Arrête ! » criais-je en pleurant de plus belle pour taper sur sa poitrine en espérant lui faire autant mal que ce que je ressens en ce moment.

Il me prend tant bien que mal dans ses bras et ouvre la porte pour se diriger dans la salle de bain. Il me met dans la douche et allume l’eau. Ce qui me calme direct. Mais je me mets dos à lui pour qu’il ne me voit pas pleurer de plus belle.

« Je fais n’importe quoi… Je ne sais pas quoi faire. Et puis tu me voies comme ça… Je suis ridicule.

Shaolan rentre aussi dans la douche tout habillée. Si bien que ses vêtements sont de plus en plus mouillés. Il se colle à moi. Sa tête repose sur le derrière de ma tête.

- Saki, tu ne seras jamais ridicule pour moi. Retourne-toi.

- …

- Ne me force pas… »

Je me retourne et je lève la tête pour qu’il me voit. Il m’adresse un sourire.

« Je suis désolé de t’avoir fait croire que tu ne représenté rien pour moi. S’il y a bien quelqu’un qui est coupable c’est moi. Je t’ai fait croire pleins de choses saki, mais te voir comme ça à cause de cette situation, je ne peux plus tenir.

- Quoi ?

- Je n’ai jamais demandé Hikari en mariage.

- Hein ! lui dis-je choqué par la nouvelle.

- Hikari est la fille du premier ministre. Mon père à rédiger une lettre en exigeant que j’épouse sa fille pour la succession du titre de leader du clan Li. Ce que j’essaye de te dire c’est que c’est un mariage arrangé entre le clan et la politique.

- Mais…

- Laisse-moi finir. Je n’ai aucune affection pour Hikari, je n’ai aucun sentiment pour elle.

- Comment ils peuvent te forcer à épouser une personne que tu n’aimes même pas ?

- C’est la vie des clans.

Je comprends mieux la situation. Mais ce n’est pas pour autant que ma tête va mieux.

« Et alors du coup, tu vas les laisser jouer avec toi ?

- J’ai plus d’un tour dans mon sac.

- Hikari va être déçu.

- Tu sais, tu lui présente n’importe quel homme riche et jeune elle court à fond.

- Ça doit être dur cette situation. Ce monde est vraiment bizarre.

- Il n’y a pas que du bon c’est vrai, mais c’est ma vie. Et je dois montrer aux autres que mon couple avec Hikari tient la route.

- Disons que beaucoup de monde souffre. Et moi qui fait ma capricieuse.

- Ah oui tu trouves ? crois-moi tu es loin du cliché de la fille à son papa.

- … J’ai froid. Je vais sortir.

- Qu’est-ce que tu as bu pour être dans cette état ?

- Du champagne. La bouteille qui était sortie.

- Quoi celle-là qui était à côté de la bouteille d’eau ?

- Oui.

- Saki… c’était un mélange que Marc voulait nous faire gouter. On l’a cherché toute la soirée. »

Je me sens bête, je ne sais même pas ce que j’ai bu. Shaolan sort de là et me tend une serviette. On est tous les deux trempés. Shaolan enlève sa chemise et son pantalon. Je tourne les yeux.

« Il n’y a pas un temps où tu aurais voulu toucher plus longtemps ?

- Je ne vois pas de quoi tu parles. J’ai juste mal à la tête.

- Si tu veux j’ai de quoi le faire disparaitre.

- Je doute que tu prennes le risque.

- Bien on va dire que la douche va durer plus longtemps que prévu, dit-il en me soulevant pour me remettre sous le jet.

- Tu fais quoi.

- Ne me dis pas que tu n’as pas envie, me dit-il en rapprochant la tête de la mienne.

- Bien que tu subisses un mariage arrangé, je pense que je me suis assez ridiculisé comme ça. Et au cas où tu ne le croirais pas, tout le monde nous a vus aller dans la salle de bain. C’est une situation gênante tu vois pour deux personnes qui veulent juste passer du bon temps.

- Tu penses que c’est juste pour passer du bon temps ? s’offusqua t’il en prenant de la distance.

- Oui pourquoi d’autre ? lui répondis-je surpris.

- Non rien, finis-t-il en ressortant de la douche. Je vais dire à Tiffany de te chercher des vêtements.

- Shaolan ! » l’appelais-je sans succès.

Je ne comprends pas sa réaction. Là c’est lui qui a un problème. Il m’énerve ce mec ! sérieux ! enfin j’attends sous la douche que ma cousine vienne. Celle-ci ne tarde pas à toquer à la porte.

« Entre Tiff.

- Vous pouvez nous expliquer la situation ?

- Je ne sais pas, je crois qu’on a un problème.

- Pourquoi ?

Je vais pour expliquer la situation mais je m’arrête soudainement. Peut-être que Shaolan n’a rien dit aux autres concernant son mariage arrangé. Il s’est surement juste confié car je n’allais pas bien, quelle amie je ferais si je raconter tout à tout le monde.

« Pourquoi saki ?

- Je ne sais pas ce que j’ai bu dans la bouteille.

- Hein ! mais qu’elle bouteille. Tiens voilà tes vêtements.

- Je pensais que c’était du champagne.

Shaolan a demandé un change à Marc. Eriol est présent avec lui dans une des chambres.

« Attends si je comprends bien, tu lui as dit que c’était un mariage arrangé mais rien du tout à propos de tes sentiments envers elles. Et maintenant tu es contrarié car elle te voit juste comme un plan cu.

- Ouais en gros c’est ça. Juste du bon temps qu’elle a dit, souffle-t-il.

- Ouais l’arroseur qui se fait arroser.

- Quoi !

- Tu croyais quoi ! je t’ai dit qu’elle n’oublierait pas ton comportement. Tu as cherché ce qui t’arrive.

- …

- Tu la dragues, vous coucher ensemble. Le lendemain elle apprend que tu vas te marier. Tu continues de la draguer tout en sachant que tu vas te marier. Ensuite tu lui annonce dans la douche alors qu’elle se remet du fait qu’elle a vomi que tu subis juste un mariage arrangé !

- …

- Qu’est ce qui se passe ?

- Tu te souviens de ton comportement quand Tiffany est venue en chine. Tu faisais tout est n’importe quoi. Tu te comportais mal avec elle.

- Tu l’as à ce point dans la peau ? surpris Eriol de l’intensité des sentiments qu’éprouve pour la première fois son cousin pour une fille.

- Eriol je ne blaguais pas à propos de sakura. Je ne sais plus quoi faire.

- Tu auras la réponse demain. On va aller dormir. Demain sera un autre jour. »

Tiffany m’a donné un change, ou plutôt un pyjama car on va aller dormir. Mais je ne peux pas laisser la soirée sur un ton comme ça. Je ne comprends vraiment pas Shaolan. Il n’avait pas à stresser autant de me dire la vérité. Je le vois ressortir de la chambre et je vais à sa rencontre.

« Je peux te parler ?

- … Oui bien sûr

Ont empreinte la chambre d’ami que personne occupe pour laisser les autres tranquilles.

« Je ne suis pas sûr d’avoir bien compris… commençais-je à dire. Le clan te soumet à un mariage arrangé ?

- Oui, avec la fille du ministre.

- Est-ce que tu l’aimes ? lui demandais-je sérieusement.

- … Non, je ne l’aime pas.

- Ça doit être compliqué pour toi.

- Pourquoi ?

- Bas te marier avec une personne que tu n’aimes pas. Tu ne peux pas te rétracter ?

- Si je le fais je vais être déshonoré du clan et je vais devoir quitter l’entreprise de ma mère.

- Et alors ? ta mère t’aime, elle ne cessera jamais d’être là pour toi et puis vu tes compétences tu retrouveras vite du boulot.

- Et toi ?

- Moi ?

- Ça ne te ferait rien d’être avec un mec qui gagne moins bien sa vie ?

- Tu parles par rapport à quoi ?

- Par curiosité, repris-t-il. Je voulais savoir quelle image je renverrai, dit-il songeur.

- Si j’étais avec un homme, je l’aimerais pour ce qu’il est et non pour ce qu’il fait. Après c’est ma façon de penser. Maintenant du moment qu’il aime ce qu’il fait, le reste n’a pas d’importance.

- Je comprends. Au fait tu es branché plan cu maintenant ?

- Quoi ! pas du tout !

- Tu voulais que l’on prenne du bon temps tout à l’heure.

- C’est toi qui voulait !

- C’est toujours d’actualité…

- … Je vais aller dormir, dis-je tristement en m’en allant.

- Saki, dit-il en me retenant la main. Je plaisante. Ce n’est pas la blague la plus drôle que j’ai faite c’est sûr, mais plus sérieusement…

- Je ne dirais rien concernant ce que tu m’as dit ce soir. J’ai besoin de sommeil.

- … Oui, je comprends. Bonne nuit sakura.

Je rejoins la chambre de Naomi. C’est simple Shao me fatigue à jouer les séducteurs. Il ne comprend rien au malaise qu’il installe entre nous. Je ne suis pas fière de ce que j’ai fait envers lui mais c’est lui qui va se marier pas moi. Enfin je trouve ça hallucinant ce qui lui arrive. Il est prévu que demain on déjeune ensemble. Je devrais peut-être tenter de voir avec un autre garçon pour être sûr de sa réaction. Non parce qu’il m’apprécie puis il m’apprécie plus. Je ne suis pas un jeu en fait. Même si ça ne me ressemble pas, il va voir que je suis une femme pour qui on peut se battre et que moi on ne s’amuse pas avec moi.

Ses sur ces dernières pensées que je m’endors. La soirée a été riche en émotion.

« Saki !

- …

- Saki ! saki !

- Tu pourras tenter toute ta vie, elle ne va pas se réveiller comme ça.

- Bon bah… Shaolan ! tu peux venir ?

Shaolan arrive dans la chambre et demande ce qu’il se passe.

« Saki ne veut pas se réveiller, explique Naomi.

- En même temps, avec ce qu’elle a bu.

- Non mais même sans boire, fit remarquer Tiff, elle ne se réveille pas comme ça.

- Pourquoi vous m’appeler ?

- Eh ben on se disait que tu arriverais peut-être à la réveiller.

- Ah oui et comment ?

- Ben fais creuser tes méninges… explique Naomi qui sort de la chambre suivit de Tiffany avec le sourire au coin.

Shaolan se retrouve en face du lit ou Sakura dort à point fermer. Bien qu’il se soit couché tard, il est bientôt onze heures et c’est vrai que ça serait sympa de déjeuner tous ensemble. Déjà l’appeler serait déjà un bon essai.

« Saki, hey réveille toi.

- …

- Saki, dit-il plus doucement en lui caressant la joue.

- …

Je sens une main sur ma joue, j’ouvre les yeux et je vois le visage de Shaolan. Oh non mais qu’est-ce que… c’est quoi ça ! je referme les yeux puis je les ouvre à nouveau. Non c’est bien lui. Pourquoi Naomi ne m’a pas réveillé, et Tiff ! non mais j’hallucine, elles ont fait exprès les pétasses.

« Dis donc, tu mets du temps à te réveiller.

- Il est quelle heure ? demandais-je sans rien laisser paraitre.

- Heu, bientôt onze heures, dit-il en vérifiant sa montre.

- Je vois.

- Ça va ta tête ?

- Oui, j’ai connu mieux mais ça va. Tu peux leur dire que j’arrive ?

- Oui, dit-il en hésitant à se lever. Et par rapport à hier soir

- Ne t’inquiète pas, je ne dirais rien. C’est à toi de l’annoncer aux autres pas à moi.

- … Je ne parlais pas de ça.

- Il faut que je me change, on parlera plus tard ?

- Oui, je te laisse…

Parce que maintenant il veut en parler ! non mais tu vas voir, Il sort enfin de la chambre. Je m’attache les cheveux et vais dans la salle de bain me passer un coup d’eau sur le visage. Des affaires propres ont été mise. Un jogging noir et blanc. Le bas est moulant et le haut est un pull court ou on voit le nombril. Heureusement qu’il fait bon dans l’appartement. Il y a grosses chaussettes en pilou que j’enfile tout de suite après avoir mis le jogging préparé par Naomi. Je vois qu’elle m’a mis une brosse à dent propre et de quoi me démaquiller et m’hydrater la peau. C’est exactement les produits que j’utilise.

Je repense encore à Shaolan. Si je fais le bilan, je ne sais pas vraiment ce qu’il pense de moi. S’il n’y avait pas eu le mariage, comment le reste se serait passé ? Tu es folle sakura, il te l’aurait dit après t’avoir avoué qu’il n’avait pas souhaité se marier. Je sors enfin de la salle de bain pour rejoindre les autres dans la cuisine.

« Tiens voilà ma deuxième princesse, s’écria Marc. J’ai su que tu avais bu mon super mélange. Alors tu as aimé.

- Désolé Marc, mais ton mélange a fini direct aux toilettes, dis-je en m’asseyant à la dernière place. Je ne me suis pas rendu compte tout de suite, lui dis-je.

- Ça c’est mon secret, tant pis j’en referais pour la prochaine fois.

- Ne compte pas sur moi pour en reboire, j’ai compris la leçon. Déjà que je suis pas une fan de l’alcool mais là je ne vais pas boire avant longtemps.

- Ah tout ça, je ne sais même pas si c’est un truc que je vais reprendre après la naissance du bébé, déclare Stéphanie.

- Ma superbe femme qui prend soin d’elle, s’exclame Yohan.

- C’est quand fait je commence à prendre gout au différent jus que j’ai pu tester.

La discussion part sur la maternité, je me lève pour aller chercher des fruits. Je les regarde tous parler à table et mon regard se porte sur celui qui me perturbe le plus. A un moment son regard croise le mien. J’essaye d’y déceler quelque chose, non je me fais des idées comme d’habitude. Tiens d’ailleurs lui aussi avait dû changer de vêtement à cause de la douche. Je retourne m’asseoir.

« Sakura, me demande Likaru. Tu voudrais avoir des enfants ?

- Oui, j’espère que j’en aurais.

- Combien ?

- Je ne sais pas, dis-je en rigolant. Il faut déjà trouver la bonne personne.

- Tiens j’ai une idée, j’ai une amie, elle a rencontré son homme sur un site de rencontre. Tu ne voudrais pas essayer.

- Lika, ça ne me tente pas plus que ça.

Mais face au regard qu’elle me lance… et puis pourquoi pas. De toute façon je ne suis plus maitre de mes mouvements depuis l’incident. Et puis ça pourra toujours me libérer l’esprit.

« Bon c’est quoi ton site, lui demandais-je en prenant mon portable.

- C’est relié à incline, ça te permet d’avoir dans un premier temps des gens sérieux et non des robots qui te répondent. Tu entre tes caractéristiques, puis tu te décris en quelques mots.

- Ça ne me coute rien d’essayer. Mais c’est gênant de faire ça devant vous, leurs avouais-je

- Non ne t’inquiète pas pour nous, dit Stéphanie entre deux boucher de pancakes. Et puis tu as le droit de trouver la personne faites pour toi.

- Vous avez autre chose à faire que de vous occuper de me trouver quelqu’un.

- Il te faudrait quelqu’un qui puissent vraiment t’aider à trouver la personne parfaite.

- Toi Shaolan, tu t’y connais en la matière, déclare Ume.

- Pardon ? dit-il en s’étouffant à moitié.

- Oui, tu sais mieux que personnes comment se comporte les hommes et ce qu’attende les femmes en retour.

- Tu veux que je conseille Sakura sur sa vie amoureuse ? souligne-t-il.

- Oui, pourquoi pas. C’est une amie que tu aimes bien non ?

- Oui, mais je ne sais pas si je serais de très bon conseil.

- Allez, tu étais ce qu’on appelle un Dom juan avant de te passer la corde au cou.

- Laisse, Shaolan, je pense que je vais bien gérer le truc.

- Non ! je vais t’aider, annonce-t-il

Super quelle situation géniale. Le mec avec qui je veux sortir va m’aider à sortir avec quelqu’un d’autre. Shaolan de son côté se disait que comme ça il aurait une meilleure vision de tout ce qui tourne autour de sakura.

Likaru m’aide à remplir mon profil. On a pas mis ma profession de mannequin car ça pourrait ne pas attirer des sentiments sincères.

« Quand quelqu’un t’enverra un message, tu auras le bruit sur ton téléphone. »

Une fois cela fait on débarrasse la table. Les garçons font la vaisselle. Ils se sont tous rendu compte de l’attitude de Shaolan.

« Sérieux, cousin. Je ne sais pas dans quel pétrin tu t’es mis », déclare Todo.

Marc est prêt à exploser de rire mais arrive à se contenir. Shaolan est contrarié mais il s’est que cette mauvaise étape est nécessaire pour se rapprocher d’elle.

« Au moins, tu auras une excuse maintenant, dit Eriol

- N’empêche, c’est compliqué tout ça, lance-t-il en mettant la main dans ses cheveux.

- En même temps, je te souhaite bonne chance. Car tu vas devoir faire face à de nombreux hommes.

Marc avait raison se dit-il. Il est curieux de savoir comment cela va se passer.

L’après-midi a été super avec tout le monde. Ma cousine projette bien d’avoir un enfant avec Eriol. Je suis vraiment contente pour eux. Je suis dans la voiture où Shaolan nous ramène au domaine. Je suis sur mon portable sur le site de rencontre en question. Je regarde différents profils qui ont ajouter des cœurs sur mon profil.

« Il y’en a qui n’ont pas tout compléter leur profil.

- Mouais, ça cache des choses, déjà si au départ tu ne mets pas carte sur table. Sur un site de rencontre ça ne sent pas bon.

- Donc j’élimine les profils qui ne sont pas complets ? mais ça se trouve le garçon est gentil

- Ils le seront tous croit moi. Après est ce que tu veux une relation qui dure ou pas.

- Qui dur ça c’est sûr mais Likaru m’a dit de ne pas le mettre. Ça fait fuir les hommes.

- Pour ma part ce qui fait fuir un homme c’est quand tu sens que la fille a trop besoin de toi pour vivre. Qu’elle veuille t’appartenir et en oublie sa personne.

- Je vois donc je peux mettre relation sérieuse.

- Attends de discuter avec le garçon puis ensuite tu pourras lui dire.

- Tu devrais être coach, je t’assure tu as l’air de t’y connaitre.

- Draguer les filles… être leurs moutons.

- Je ne le pensais pas, déclarais-je, je ne te connaissais pas, je ne savais pas ce que je disais.

- La même pour moi. »

En fait, parler de ça avec Shaolan, de rencontrer d’autre mecs, me fait mal. Je vois bien qu’en fait je ne l’intéresse pas. Ça sera un moyen pour moi de tourner la page. Hikari nous attends sur le parking.

« Shao… tu m’as manqué », dit-elle en l’embrassant.

Je suis surprise, je croyais que c’était un mariage arrangé. Ce qui me surprend c’est que Shaolan répond à son baiser. Stupide, je suis. Je les devance et monte directement dans la chambre qui m’est attribué. De toute façon je suis trop fatigué pour penser davantage. Je me mets sous la couette et je m’endors.

On est lundi, je regarde mon portable et je vois que j’ai reçu des messages de certaines personne inscrite sur le site de rencontre. Je me demande si c’est une bonne idée… D’un côté ça me permettrai d’oublier définitivement Shaolan mais d’un autre, remplacer quelque chose par autre chose, n’est-ce pas pire ?

Je descends pour aller prendre mon petit déjeuner quand je croise Hikari s’affairait dans la cuisine. Je suis surprise de la voir autant s’agiter partout. Mais je pense ce qui me choque le plus c’est que Yelan et Yue sont là à la regarder faire ses préparations.

Je ne veux pas trop les déranger du coup je prends vite un jus d’orange est une brioche.

« Sakura, viens par ici ! me salue Yelan en m’indiquant de s’asseoir à côté d’elle. Hikari nous fait la cuisine.

- Sakura n’est pas obligé de rester, s’offusqua Hikari.

- C’est vrai, je ne pense pas que ça soit utile que je sois là.

- Eh bien Hikari a besoin d’un public, le jour ou elle va passer les épreuves de cuisine devant le jury elle sera déjà préparée au stress.

- Une épreuve ? dis-je surprise ne comprenant pas du tout de quoi elle parle. Hikari se serait remise aux études ?

- Oui, en tant qu’épouse du futur leader du clan Li, Hikari dois valider certaines épreuves pour pouvoir crédibilité sa place auprès de mon fils.

- Oh mais je ne savais pas, n’est pas un mariage de sentiments ?

- Si bien sûr, insista Hikari paniquer par ce que je venais de dire.

- C’est avant tout un mariage arrangé ! corrigea Yelan en fronçant les sourcils face à une Hikari qui cache bien des choses.

- Ah bon ? »

Donc Shaolan ne m’avait pas mentit… Mais ce baiser échanger entre eux… il veut bien dire quelque chose.

« On peut tomber amoureux lors d’un mariage arrangé, n’est pas Mme Yelan, demanda Hikari.

- C’est vrai, dit-elle avec le sourire en repensant à son mariage avec son mari. Mais c’est rare.

- Je vais me préparer.

- Ah oui attends je vais t’y emmener. Tu me dis quand tu es prête.

- Heu ne vous déranger pas Yelan, Sébastien peut m’y emmener.

- Je dois passer voir mon fils, il serait inutile de ne pas en profiter pour t’y amener.

- D’accord.

- Et moi je fais quoi, s’exclame Hikari avec toute sa cuisine autour d’elle.

- Quelle question, vous vous entrainer bien sûr ! Yue je vous laisse vous en occuper.

Je trouve tout cela vraiment étrange.

Shaolan est dans son bureau et pense à hier soir. Voila que maintenant Hikari se permet de l’embrasser… et puis devant sakura. C’est sur ça pourrait être pire mais il n’avait pas besoin de ça. Surtout en ce moment ou sakura s’est inscrit sur un site de rencontre.

Son projet avance bien. Il a pus établir son plan lorsqu’il donnera sa démission. Avec Eriol ils ont finaliser la nouvelle entreprise qui verra le jour. Son salaire permettra largement d’établir le lancement, puis plus tard les travaux qui permettront surement un agrandissement des locaux.

Spinel entre dans la suite de son maitre. Il pose les médicaments sur la petite table où se tient le senior qui feuillète à nouveau le journal.

« J’ai appris que le jeune Li travaillait dans l’ombre pour démissionner de son titre.

- Comment !

- Oui, il veut renoncer à son titre et démissionner de l’entreprise. C’est l’un de nos fidèles collaborateur que nous avons en commun qui me l’a annoncé.

- Si Shaolan démissionne, non seulement le clan se verra affecter, Yelan se verra déstabiliser et surtout le conseil aura la majorité de l’entreprise. Tout le travail établit par Uchida tombera à l’eau.

- Je ne comprends pas, quel est le plan d’Uchida ?

- Ça je ne pourrais pas te le dire, le temps viendra ou ils seront la vérité. Pour l’heure je vais devoir faire vite, il en coute l’entreprise de sa femme et le clan, si Shaolan démissionne, l’entreprise tombe. Je me demande ce que Yelan a en tête pour laisser les choses se faire comme cela, sachant qu’elle ne peut plus reprendre en main son entreprise au moment même où son fils lui a succédé. Uchida j’espère que ton plan va marcher jusqu’au bout.

Flash-back

Uchida entre dans le bureau en question. Le monsieur se tient là assis à son bureau.

« Nos clans ont été ennemie avant Uchida, croit tu que le conseil va adhérer que l’on unisse nos deux maisons.

- Le conseil est corrompu depuis des lustres, il ne se préoccupe que de leur confort.

- La vengeance ne mène à rien.

- Je ne fais pas ça par vengeance, mais je veux un autre destin pour mon fils. Il a cinq ans… Tu le verrais, il fait des progrès chaque jour, dit-il en souriant. C’est ma plus grande fierté. Ce qui me tue c’est que je ne peux lui montrer un seul geste d’affection car on est tout le temps surveiller. La seule chose que je peux faire c’est de lui assurer un avenir différent du mien.

- Qu’est ce que tu me propose ? tu sais que je ne peux rien te refuser.

 

 

 

 

 

 

 

Chapitre 27 : C’est plus que ça !

Ça fait plusieurs que je ne l’ai pas vu, ni à l’entreprise… ni à l’appartement. C’est simple, elle a veillé à ce que je sois absent pour rassembler de plus en plus ses affaires. Vendredi soir il est prévu qu’elle aménage dans l’un des appartements de ma mère.

J’ai dû m’expliquer avec Yelan de pourquoi elle l’avait invité à vivre ailleurs que sous mon toit. En vrai je le savais, je n’étais pas surpris que la presse finissent par se poser des questions. Pourquoi le mannequin de l’entreprise vit dans le même appartement que le PDG ? Hikari avait sorti un article critiquant le quotidien de sakura. Et puis les interviews concernant notre couple allaient faire des étincelles si Sakura rester vivre dans le même appartement que nous. Il ne restait plus beaucoup de temps pour que les personnes ainsi que les médias se posent des questions.

Je suis désemparé. Je me suis comporté comme un idiot. La vérité c’est que je ne sais pas comment m’y prendre, je n’ai aucun contrôle de moi-même quand il s’agit d’elle. Je n’ai jamais ressenti ça. D’habitude je sais quoi faire pour draguer une fille. Mais sakura n’est pas cette simple fille pour moi. Puis l’attentat, les deux tentatives » de kidnapping, et en ajoutant toutes les filles que j’ai côtoyé qui veulent la voir disparaitre, je me suis perdu et j’ai peur de ne pas être assez fort pour la protéger.

Je pensais l’aider en prenant le plus possible de distances mais c’est simple, pour moi c’est un vrai calvaire, dès que je la voie j’ai envie de poser mes lèvres sur les siennes. J’ai envie de voir constamment l’étincelle dans ses yeux quand on fait l’amour. J’ai envie qu’elle ait la liberté de me toucher si elle le veut. J’ai envie de partager ma vie avec elle. Même si je fais tout pour annuler le mariage et démissionner, je ne dois pas oublier les sentiments de Sakura pour autant. Je dois entretenir cette relation. J’ai du mal à croire qu’elle a des sentiments à mon égard. Seulement, je lui ai mentit tant de fois qu’il va m’être difficile de regagner confiance auprès d’elle. Mais je ne peux pas la laisser partir comme ça.

On est lundi et je vais chercher mon père à l’aéroport. Je n’ai pas pu le voir durant Noël. Ça fait depuis septembre que je ne l’ai pas revu. Je le voie arriver vers moi, il a beaucoup bronzé et il porte ses lunettes de soleil. Il vient à ma hauteur et pose son sac à ses pieds.

« Je vais attendre combien de temps avant que ma fille me saute dans les bras ?

- Le souci quand on fait du mannequinat c’est que l’on ne peut plus se libérer physiquement en public.

- Bien, dit-il en soupirant. Je te suis. »

Mais au lieu de ça, je vois mon père se précipiter vers moi pour me prendre dans ses bras. Je sens son cœur battre de soulagement. Les évènements récents ont dû l’atteindre au plus haut point. Il desserre l’étreinte et vérifie si je suis en bonne santé. Un des gardes du corps prend les affaires de mon père et Sébastien nous dépose dans l’hôtel que j’ai réservé. Je sais que le voyage en Egypte a dû beaucoup le fatiguer. Tout ça a dû être intense. L’hôte nous fait visiter la suite que j’ai louer pour quelques jours.

« Ma fille serait-elle devenue milliardaire ? annonce-t-il en fronçant les sourcils.

- Pas vraiment, disons que mon salaire a été revu depuis le clip. Et puis j’ai économisé.

- Ça a du bon le mannequinat finalement.

- Il y a de tout… »

L’hôte nous laisse poser nos valises. Mon père m’invite à s’asseoir dans le canapé à côté de lui.

« Bon, commence-t-il je pense que tu as assez attendu. Il faut que l’on parle. J’ai attendu d’être face à toi pour tout te dire.

- Toya m’a déjà tout expliqué… dis-je en soupirant.

- Tu veux dire que c’était un enfant de sept ans qui t’a raconté son passé.

- Et bien explique moi. Eclaire-moi.

- Ce que tu sais déjà, c’est qu’on a plus de contact avec tes grands parents. On ne peut pas retourner en arrière mais ils ont mal pris le fait que ta mère sorte avec un de ses profs. Enfin surtout ta grand-mère. Tu peux comprendre ça. Nous avons eu Toya ton frère, et puis quatre ans après nous t’avons eu.

- C’est ce qui a précipité le départ de maman.

Mon père m’expliqua du début de leur rencontre jusqu’à la fin. Ma mère n’a pas su gérer la pression de ses parents.

- Est-ce que je vais être comme maman ?

- Tu sauras la maman que tu veux être, tout simplement. Il y aura juste des ressemblances physiques, dit-il avec le sourire. Le reste c’est à toi de l’écrire. »

Les larmes coulent de mes yeux. La boule que j’ai en moi grossit pour enfin se casser. Je trouve mon père changer et moi aussi je crois. Je n’imaginais pas combien il m’avait manqué. Il me prend dans ses bras et me berce comme une enfant. Je ne sais pas combien de temps je pleure, c’est le grognement du ventre de mon père qui fait du boucan qui nous fait revenir à la réalité.

« Je commence à avoir faim Sakura.

- Ils ont un restaurant dans l’hôtel.

- J’apprécie, je suppose que tu n’as pas la liberté de bouger ?

- J’ai dû promettre par téléphone à une personne que je ferais le moins de déplacements possible. Ce qui a pu me soulager d’un garde du corps ou deux.

- Bon maintenant tu vas m’expliquer ce qui se passe ici. J’ai été hors de moi quand j’ai appris aux journaux qu’il y avait eu une bombe dans ton appartement et soulagé qu’il n’y ait eu aucun blessé. »

Nous descendons dans le restaurant, nous passons les commandes et j’explique l’histoire à mon père.

« Et Shaolan Li, n’a pas encore retrouvé l’auteur, dit-il sérieusement.

- Non… », lui répondis-je mal à l’aise qu’il me parle de lui

Je n’ai pas raconté l’histoire avec Shaolan. J’ai peur de sa réaction.

« En tout cas, il y a beaucoup de monde qui t’entoure et ça s’est bien. Ne t’isole pas trop. Shaolan Li a l’air d’un gars bien. Le fait de vous avoir pris dans son appartement, et avoir de si lourde responsabilité à son âge.

- Oui…

- Heu je sais que je n’ai pas été toujours proche avec toi mais j’ai eu le temps de savoir quand un sujet te dérange.

- Ah oui ? demandais-je en toute innocence.

- Bien sûr, il y a des choses que les enfants doivent garder pour eux, je ne veux pas savoir toute ta vie mais dis-moi il y a quelque chose qui s’est passé avec lui ?

- …

- J’ai appris qu’il devait se marier avec la fille du premier ministre.

- …

- C’est fou comme quoi, tu peux être bavarde des fois...

- Et toi comment tu peux être un père poule !

- Un père poule ? dit il surprit.

- Disons qu’on dit mère poule mais pour ton cas je dirais…

- Un père coq, ça me semble plus opposé qu’à un père poule.

- Oui bah c’est ce que tu es en ce moment.

- Ça n’a pas l’air d’aller ma puce, dis-moi les grandes lignes. Tu ne peux pas garder tout ça pour toi. »

Je regarde autour de moi et commence à lui expliquer.

« Tu te souviens d’Eichi ?

- Oui ton ex, je ne vois pas trop le rapport.

- On s’est séparé… car il avait une double aventure. »

Je vois la tête de mon père se durcir légèrement mais il ne dit rien et me laisse continuer.

« J’ai voulu tourner la page et passer à autre chose, finalement le voyage en chine m’a permis de le faire. Là-bas nous avons rencontré le petit ami de Tiffany. Il s’appelle Eriol, c’est le cousin de Shaolan. Au début, c’était assez compliqué entre ma cousine et son cousin. On a voulu qu’il se rapproche et du coup avec Shaolan on s’est lié d’amitié même si les débuts était chaotique entre nous. J’ai commencé à avoir de l’attirance envers lui jusqu’à ressentir une forte… attirance. Il est à la base un coureur de jupons alors je ne suis pas surprise qu’aujourd’hui… il ne ressent pas la même chose pour moi. J’ai appris qu’il allait se marier lors d’un week-end organisé par sa famille sur un yacht. »

Je le vois poser sa fourchette doucement.

« Qu’est-ce que tu ressens de tout ça ?

- Je me sens…idiote, je savais au fond qu’il ne fallait pas que j’espère plus de lui mais j’y ai cru. Bien sûr il ne ressent pas du tout la même chose. Il a demandé en mariage une fille dont j’ai appris l’existence lors d’un week-end organisé pour l’évènement.

- Tu dis ça car il ne te l’a pas dit en personne ?

- Oui, je pensais que l’on s’apprécié assez pour se dire les choses.

- En tant qu’homme, si j’étais un dom juan, je ne me risquerais pas à faire croire certaines choses à mes conquêtes.

- Et ?

- Quand as-tu su que ça n’allait pas être possible entre vous.

- Au moment même de l’annonce. Et il m’a reconfirmé cela la semaine dernière.

- Tu revois Eichi ?

- Non, il va se marier le mois prochain… J’aurais pu éviter son mariage si sa fiancée ne m’avait pas vu à la télé. Elle croit qu’Eichi est moi sommes justes de simple connaissance. J’avais mis à la poubelle son invitation mais Tiffany a mis mon nom en plus de celui de Shaolan Li.

- Comment a-t-il pris cette nouvelle ?

- Il accepte de m’accompagner au mariage… Je ne le comprends pas.

- Tu pouvais décliner naturellement l’invitation.

- Eichi a donné des arguments pour que je vienne absolument. Shaolan a trouvé la solution.

- Alors il n’a pas l’air d’être quelqu’un qui ne te respecte pas.

- Papa ! tu le défends ?

- Pas du tout, je suis en colère qu’Eichi t’es fait du mal et que je ne l’ai pas remarqué avant. Ensuite, tout n’est pas de la faute de Shaolan. Tu as aussi ta part de responsabilité.

- Comment ça ? lui demandais-je surpris de ce qui va me dire par la suite.

- Les non-dits expriment plus que les dits. Tu savais que Shaolan Li était leader de son clan, PDG d’une grosse société. Est-ce que tu penses qu’il n’a aucune pression ? tu penses qu’il n’a pas de patron au-dessus de lui ? Est-ce que tu crois d’un jeune leader, milliardaire bourré de talent va être libre de son futur ?

- Je ne vois pas où tu veux en venir.

- Il peut avoir qui il veut et pourtant, il n’hésite pas à se mettre en danger à t’accompagner durant ce mariage alors qu’il est censé se marier le lendemain de son anniversaire. Il n’hésite pas non plus à t’amener dans son appartement alors qu’il vit avec sa fiancée. Cependant, dit-il plus calme, certain comportement mérite quand même des excuses.

- Je ne sais plus trop quoi en penser...

- Tu pensais que la vie serait plus simple ?

- Oui… je pensais rencontrer enfin le bon, tomber amoureuse, avoirs des enfants, avoir une vie tranquille. Au lieu de ça, je change totalement de domaine, aujourd’hui mannequin et attaché à un homme qui ne ressens rien pour moi. Pour couronner le tout, la cerise sur le gâteau, on tente de m’éliminer.

- Il y a quand même du bon dans ce que tu dis, tu voulais être coiffeuse. Le mannequinat t’a permis de te rapprocher de ta mère, cet homme dont tu parles t’a fait évoluer dans un nouveau domaine, par contre le dernier truc je suis hors de moi !

- Yelan Li et la police y travaille. Pour l’instant, j’ai des gardes du corps.

- Bien

- Tu ne vas pas t’en mêler ? hein ?

- On tente de tuer ma fille, bien sûr que non je ne vais pas m’en mêler, déclare-t-il avec ironie.

- Papa, je ne te crois pas.

- Ma fille tu pourras me demander ce que tu veux à part ça », dit-il très sérieux.

Je sens qu’il va s’en mêler. En même temps, je peux comprendre ce qu’il doit ressentir. En tout cas ça me fait un bien fou de le voir. Il a raison je ne peux plus m’apitoyer sur mon sort. Je vais enfin pouvoir être coiffeuse, le mannequinat me permet de bien vivre ma vie. Je suis en chine avec mes ami(e)s et ma cousine. La seule ombre au tableau c’est que l’on veut mettre fin à mes jours.

Shaolan rentre dans le bureau d’Eriol pour revoir un dernier dossier. Celui-ci est présent avec Steven. Il parle de tout et de rien.

« Et oui je crois bien que c’est terminé avec mon frère et sakura. Enfin ça n’a jamais vraiment commencer.

- Qu’est ce qui s’est passé, dit-il en jetant un coup d’œil au jeune Leader.

- Elle serait entichée d’un autre homme qui ne veut pas d’elle. Je me demande qui ne voudrait pas de sakura.

- Un homme idiot sans doute, déclare Eriol.

- Ça tu peux le dire. Enfin je retourne à mes affaires. Je vous dis à plus tard. »

Steven sort et Shaolan reste cinq minutes pensives.

« Un homme idiot ? questionne le leader en levant un sourcil.

- Je ne parlais pas forcément de toi, dit Eriol en toute innocence.

- Tu sais bien ce qu’il en est, soupira ce dernier.

- Alors c’est bien toi l’idiot.

- Je le sais déjà. J’ai pensé arrêter.

- S’il n’est pas trop tard. Une fille n’oublie jamais comment l’homme l’a traité.

- Je me suis laissé submergé, je vais lui montrer que je ne suis pas l’homme qui n’a aucun respect.

- C’est sûr que tu ne l’es pas, mais elle, elle n’a vu que ça. Tu as laissé passer ta chance », annonce Eriol pour faire atterrir son cousin.

Le lendemain est vite arrivé, je me prépare pour aller en cours. Je vais laisser mon père dans la suite de l’hôtel. Il m’a dit qu’il allait visiter le coin. Comme il n’aime pas rester en place ça ne m’étonne pas de lui. Pour l’heure il est temps que je regagne les cours.

Rosa, Marc et Neji sont dans l’entrée. Je vins vers eux et salue tout le monde.

« Ma princesse, comment tu vas ? annonce Marc.

- Bien merci, et vous ? tout va bien ?

- Oh bas ton départ à ravi une certaine fille. On va dire qu’elle revit. Tiffany et Likaru se contienne pour ne pas lui rentrer dedans. Naoko prépare ses affaires pour le déménagement de ce Week end et nous aussi, résume-t-il.

- Vous n’êtes pas obligé de me suivre.

- Non c’est vrai, mais on a envie d’être tes colocataires. Alors il va falloir nous supporter un temps supplémentaire.

- Bien maintenant que tout est dit, déclare Rosa. Saki tu me dois une longue histoire. Je veux tout savoir concernant une certaine personne. Mais pour ça, les garçons on vous laisse, dit-elle en partant tout en me dirigeant vers la sortie.

- La sonnerie ne va pas tarder à sonner. Tu connaitras tous les détails après », déclare Marc sèchement.

Je suis surpris du ton employé par Marc envers Rosa. Cette dernière sourit l’air de rien.

Mr Kinomoto a louer un taxi pour se rendre à l’entreprise de Society’s Li. Il n’est pas question de laisser passer ça. Il avance à l’entrée où des vigils se tiennent. Un homme de la sécurité vient vers lui.

« Qui dois-je annoncer ?

- Je suis le père de Sakura Kinomoto, Dominique Kinomoto. Je viens voir Mme Yelan Li.

- Attendez là, nous allons en faire la demande. »

Il attendra cinq minutes avant d’avoir l’autorisation pour monter. L’hôtesse d’accueil lui remet un badge et l’accompagne pour lui montrer le chemin. C’est quelques instants plus tard qu’il se retrouve assis sur l’un des sièges du bureau de la directrice. Pour patienter, il revoit ses écrits concernant sa nouvelle découverte. Yelan Li fait à ce moment son entrée.

« Mr Kinomoto, s’adresse t’elle poliment.

- Mme Li, répond-il en se courbant.

- Vous pouvez vous asseoir. Quel honneur de voir le père de Sakura dans mon bureau, ainsi que le mari de Nadeshiko Kinomoto.

- Je suis étonné que vous connaissiez mon ex épouse. Nous avons divorcé.

- Je l’ai croisé une fois ou deux, en tout cas assez pour qu’elle réveille une grande curiosité de ma part. Une magnifique femme.

- Je vous remercie. Je suis ici pour ma fille.

- Je comprends, étant moi aussi parent, je peux comprendre que ces évènements vous contrarient.

- Je veux savoir ou en sont vos recherches.

- Eh bien, voulez-vous boire quelque chose ?

- Un thé nature s’il vous plait.

- Bien, on vous amène ça.

- Alors ? Quand est-il de vos recherches

- Nous avançons.

- C’est-à-dire ? qu’est ce qui s’est passé, la presse ne dis pas grand-chose à ce sujet. Je suppose que vous êtes intervenu pour mieux agir.

- L’auteur a commencé par poser une bombe dans l’appartement. Shaolan sans que sakura le sache avait renforcé la sécurité autour de cette zone. Nos agents ont aperçu une voiture noire inconnu rodant dans la zone. Seulement nous avons vus personne de suspects rentrés dans l’immeuble pour poser la bombe. Il y a quelque chose de troublant c’est que la bombe a été déclenché quand sakura étais absente. Une intimidation de la part de l’auteur ? Puis nous examinons le courrier de sakura, il y a plusieurs lettres de menaces qui l’on fait chanter. On pense que ces lettres viennent de la même personne.

- Et alors ? Qui pensez-vous que cela puisse être ?

- Nous avons aussi relevé la plaque d’immatriculation de la voiture noire. Ensuite, Sakura a été drogué dans la boite de nuit en question et a été amené dans le bureau du propriétaire de la boite. Encore une fois, nous nous sommes demandé comment ça a pu être si bien orchestré. Rosa une amie de cours de Sakura a elle-même réservé une navette en son nom. Nous pensons que c’est comme cela qui ont pu préparer l’enlèvement. Fort heureusement, Shaolan et les garçons ont pu vite comprendre la situation. La deuxième fois, sakura était présente à salle de sport normalement très bien sécurisé. Peu de monde, on un laisser passer. Seules les personnes de haut rangs, célébrité peuvent y entrer.

- Quel serait la nouvelle raison d’éliminer ma fille ?

- Nous ignorons, dans un premier temps, nous pensons que sakura pouvait être une gêne car elle a séduit le cœur de mon fils. Rien que pour des suppositions on lui a fait du chantage en la prenant en photo dans la même boite de nuit. Nous en avons découvert l’auteur et nous l’avons viré de notre établissement.

- Votre fils va se marier, je ne vois pas en quoi ma fille va être…

- Oui, comme je vous l’ai dit plutôt, mon fils s’est entiché de votre fille et Sakura pourra et sera surement la raison valable pour mon fils d’annuler le mariage qui va déplaire à beaucoup de monde.

- Votre fils veut annuler son mariage ? dit il surprit.

- Bien que cette décision, va chambouler le futur de cette entreprise… Il a raison, dit-elle en soupirant. Nos enfants non pas à payer les erreurs qu’on put commettre nos ainées.

- C’est un mariage arrangé ?

- Oui, par mon défunt mari. Je l’ai connu et je sais que ça aurait été la dernière chose qu’il aurait voulu. Il devait avoir quelque chose derrière la tête pour prendre une telle décision avant sa mort.

- Qu’elle est la nouvelle raison ?

- Votre femme était mannequin elle aussi, pas longtemps mais elle a très vite cartonné comme sakura. L’homme qui l’a amené sur ce marché s’est accaparé cette femme. Elle est morte sept ans après. Un peu dans des façons similaires, bombes, kidnapping, ils ont fini pas tuer votre femme.

- La presse avait dit qu’elle avait bu et qu’elle était drogué, déclara-t-il les sourcils froncés.

- C’est ce qu’on a voulu faire croire. On soupçonne que la personne qui est l’auteur de l’assassinat de votre femme veut recommencer avec celle de sakura. Il y a-t-il dans votre entourage une personne qui en voulait à votre femme au point de la vouloir morte.

- Personne à par…

- … ?

- Ma belle-mère… elle jalousé énormément celle-ci.

- Où vit-elle ?

- Au japon, je crois.

- Vous croyais ? dit-elle surprise.

- Je n’ai plus eu de nouvelles d’eux depuis que sakura a eu trois ans.

- Seriez-vous capable de me dire avec certitude qu’ils n’ont pas à l’époque déménagé en chine ? »

Le regard de Dominique se fait glaciale. Comment serait possible ? Sa belle-mère était assez barrée pour éliminer sa fille. Mais pour quelle raison ? Et puis…

« Sakura l’ignore mais son arrière-grand-père vit encore en chine. Je ne l’ai vu qu’une fois en réunion de famille il y a très longtemps. Déclare Dominique.

- Comment s’appelle-t-il ?

- Masaki Amamiya. »

Mme Li marqua un long arrêt sous le choc de la nouvelle, comment Mr Masaki Amamiya pourrait être le grand-père de Nadeshiko ? L’homme le plus riche d’Asie

- … Mr Masaki est le grand père de Nadeshiko !

- Vous le connaissez ?

- Pas directement, feignant elle de mentir. Mon défunt mari a travaillé avec lui quand celui-ci était encore en activité. Quand il est parti à la retraite, il s’est isolé et on le voit rarement quitté sa demeure.

- Il a eu un garçon et une fille. Le garçon est le père de Nadeshiko. Il n’a jamais apprécié ma belle-mère, d’ailleurs il a été contre leurs mariage m’a raconté Nadeshiko qui tenait un lien particulier avec son grand père quand elle était jeune. Quand je l’ai enfin vu, c’était pour rencontrer Toya et sakura à sa naissance. Mes beaux-parents ont très bien pu déménager en chine pour se rapprocher de celui-ci. Quels peuvent être les autres suspects ?

- Avec en plus la grand-mère, qui pourrait être le noyau des opérations. Nous avons deux partis. Il y a toujours des taupes dans chaque jardin. Si vous leur donnait un but et de l’argent, ils feraient n’importe quoi pour l’obtenir. Nous allons faire des recherches sur cette dame. Nous allons surveiller son habitat. Et aussi nous allons reprendre contact avec l’arrière-grand-père.

- Quand vous aurez trouvé Moegi Amamiya, je souhaite que vous m’en fassiez part.

- Une vengeance personnelle ne va pas ramener votre femme.

- Ma femme est partie le jour où elle a pris l’avion, rassurer vous j’ai eu le temps de faire mon deuil. Seulement j’aurais deux ou trois choses à dire à cette personne. Au fait vous m’avez parlé d’une plaque d’immatriculation, à qui appartient elle ?

- Nous ne le savons pas encore.

- Quoi !

- Elle n’apparait pas dans les registres. Mais nous veillerons à connaitre le propriétaire. Pour l’instant sakura va venir habiter dans un de mes appartements hautement sécurisé. Votre fille continuera ses études et aussi comme elle est beaucoup demandée elle devra continuer son métier de mannequina.

- Ça ne peut pas être autrement ?

- Arrêté le mannequinat n’est pas la solution. Ça donnerait raison aux auteurs.

- Quand est-il pour votre fils ?

- … J’ai confiance en lui, Shaolan est quelqu’un de très intelligent, il n’a pas besoin de moi pour trouver la voie à suivre.

- Je voudrais rester pour vous aider dans vos recherches.

- Vous avez un travail.

- Et j’ai ma fille à protéger !

- Je comprends, seulement vous risquerez d’interférer dans les projets de la personne qui en veut à sakura. Vous ne nous faciliterez pas la tâche. Il vaut mieux vous savoir loin d’ici pour éviter le pire.

- Vous savez, je passais mon temps à fuir mon rôle de père, il serait peut-être temps que je le montre aujourd’hui.

- Vous aurez tout le temps de le faire quand on aura mis la main sur le coupable, croyez-moi. D’ici là je vous promets qu’il n’arrivera absolument rien à votre fille. J’ai sous-estimé l’auteur deux fois mais on ne m’y reprendra plus. »

Le père de sakura prend congés. Yelan appel les autorités pour les mettre au courant. Cette situation ne lui plait pas du tout. De plus, le conseil commence vraiment à lui taper sur les nerfs. Il ne pense qu’à la succession de son entreprise. Elle passe son temps à couvrir son fils de peur qu’il ne découvre des choses. De plus, Hikari dépense sans comptait son argent pour ce foutu mariage qui elle espère n’aura jamais lieu. Ça commence à bien faire tout ça. Non mais ils ont oublié qui elle était, Yelan Li ne tremble devant personne. Non seulement la personne qui cherche à nuire à Sakura va atterrir là où elle pense mais on ne dictera plus le futur de l’un de ses enfants. Personne n’aurait osé remettre en doute la parole de son défunt mari, elle va exiger la même chose une bonne fois pour toute.

La semaine a été très calme. J’ai accompagné mon père à l’aéroport. Difficile de le voir repartir mais le travail est le travail. On a tous besoin de se sentir utile et encore plus de faire ce qui nous passionne. On est vendredi et je dois me rendre rapidement à un shooting photo qui se déroule à l’entreprise. Sao est avec moi dans la voiture.

Le passage de mon père m’a fait du bien. En tout cas il m’a mis les pendules à l’heure et il faut que j’arrête vraiment de faire ma victime.

Je reste pensive dans l’ascenseur. Ce soir je vais emménager dans un des appartements de Yelan. Je me demande qui peut m’en vouloir autant pour me supprimer.

« Mme Kinomoto, que pensait vous de cette récente attaque, vous nous avais présenter vos excuses car l’attentat à votre rencontre à toucher l’habitat de d’autres personne mais vraiment aujourd’hui vous n’avez pas peur pour vous ?

- Eh bien qui n’aurais pas peur… j’ai la chance d’être bien entouré. La vie est bien trop précieuse pour que je laisse cette personne m’intimidé.

- Donc aujourd’hui vous proclamez haut et fort que vous y ferez face ?

- Oui, j’ai déménagé afin de protéger les autres, maintenant des contacts proches reste avec moi parce qu’il le souhaite.

- Comment vos fans pourront vous écrire et vous contactez ?

- Eh bien, on a prévu pour eux que je recevrai tout à l’entreprise.

- Vous continuerais d’étudier ?

- Oui, avec une sécurité rapprochée.

- Merci Mme Kinomoto.

- Merci à vous »

L’enregistrement de la dernière interview se termine. Je me lève et l’assistant de Yelan me demande d’aller la voir à son bureau.

« Entrez,

- Vous souhaitez me voir ?

- Oui, Sakura assis toi.

- …

- Il est important pour nous que tu ne divulgue pas l’adresse d’où tu vis, seul Marc, Likaru, Naoko, Sao, Nigel, Tiffany, Eriol et Shaolan connaitrons le lieu. Un système de sécurité a été mis en place dès l’entrée de l’immeuble. Je suis désolé mais tu ne sortiras que pour aller en cours ou à l’entreprise.

- Mon père est allé vous voir, hein ?

- Oui, il est venu.

- Est-ce que vous en savez plus sur l’auteur ?

- Non… mais je pense que l’on va vite trouver.

- Ecouter, je vous respecte beaucoup Mme Li. Vous m’avez offert l’opportunité d’une carrière en tant que mannequin. De mon côté je ne me suis pas bien comporter. On dit qu’on ne contrôle pas les sentiments et c’est bien vrai. A partir de maintenant je veux faire les choses bien. Pas que pour moi, mais pour mon père, mon frère, mon beau-frère et mon futur filleul ainsi que ma cousine. Cette semaine m’a beaucoup donné à réfléchir. Je resterais ici jusqu’à la fin de mes examens. Ensuite, je compte partir d’ici.

- … Vous partez où ?

- Je connais les réponses à mes questions et j’en remercie la vie pour ça. Mais pour la destination je préfère la garder pour moi.

- …

- Merci, je vais aider mes amies à déménagé dans votre appartement. N’ayez pas peur, je ne bougerais pas de là. Permettez-moi de prendre congés.

- Je vous en prie. »

Je sors du bureau.

« Sakura ?

- Oh Shaolan ! je venais voir ta mère pour le déménagement.

- Oui, je vois que les préparatifs sont terminés.

- Je vais aller aider les autres, bonne soirée, dis-je en écourtant la conversation.

- Sakura ! attend !

- …

- Ecoute, je sais que je ne me suis pas bien comporté avec toi. Je suis désolé, vraiment désolé.

- … Tu n’es pas le seul fautif dans l’histoire. Je me suis un peu emporté aussi.

- Et pour ce qui t’arrive, on va trouver l’auteur de tout ça. Je te le promets.

- Merci Shaolan.

- Je vais te laisser partir. Je te souhaite un bon week-end, me dit-il avec le sourire en partant.

- Oui… toi aussi », répondis-je étonné de son changement de son comportement soudain.

Je suis au niveau de l’ascenseur. Je me pose des questions concernant le comportement de Shaolan. Pourquoi a-t-il l’air normal tout d’a coup ? je pense que mon déménagement va lui faire du bien. C’est le sentiment triste que je rejoins Sao en bas.

« Tu as l’air pensive.

- Oh je me posais juste quelques questions, comme toujours… on y va ? »

Yelan sort de son bureau et surprend son fils regardait l’ascenseur l’air pensif.

« Je peux savoir ce qui tracasse mon fils ?

- Rien du tout, je suis passé te donner un dossier.

- Merci, dit-elle en le prenant en main. Tu sais Shaolan, il ne faut pas que tu ais peur de te battre pour ce que tu veux.

- Je sais, j’ai bien hérité ça de toi.

- J’aimerais bien avoir cette personne en tant que belle-fille.

- De qui tu parles ? demande-t-il très surpris.

- Tu sais bien de qui je parle. Vient dans mon bureau, je pense que ta mère a des derniers conseils à te donner. »

Shaolan la suit dans son bureau est ferme la porte.

« Son père est venu dans la semaine.

- Dominique ? dit-il surprit. Je comprends sa démarche.

- J’ai appris une grande nouvelle. L’arrière-grand-père de sakura n’est autre que Masaki Amamiya.

- … Quoi ! s’exclame-t-il sous le choc.

- Et tout porte à croire que Nadeshiko n’est pas morte d’elle-même. Une grosse fortune, une grande entreprise pour une seule personne… tu connais aussi bien que moi ce monde.

- Il faut que l’on aille le voir…

- La grande question est pourquoi n’a-t-il pas bougé quand il a vu sakura à la télé. Est-ce qu’il veut éliminer sa petite fille ? Tant de questions qui se rajoute à notre liste. Ça change tout nos plans. Sakura ne peut pas être isolé dans mon appartement.

- Elle était bien chez moi, lui fit remarquer. Enfin, elle était en sécurité du moins, finit-il mal à l’aise.

- Chacun son combat, dit-elle à son fils. Qu’est ce que tu veux Shaolan ?

- Je suis attaché à sakura plus que je pensais, annonce-t-il calmement. Qui aurait cru que moi je te déclare ça un jour.

- Bien heureusement, ta mère est encore jeune et encore toute sa tête. Je me charge de sakura, toi tu répare tes dégâts. Si je finis avec une belle fille comme Hikari, je coupe tout lien avec toi c’est compris.

- Alors attendez-vous encore à de longues discutions avec moi ». Finit-il déterminé.

Nous rejoignons Marc, Likaru et Naomi à l’appartement. Sébastien nous aide à charger la deuxième voiture. Des gardes du corps supplémentaires sont là pour nous escorter. L’un des gardes du corps parle avec Sao dans une autre langue que je ne connais pas. Une fois la discussion finit, Sao vient vers moi.

« Il y a un problème ?

- En fait, il y a des journalistes qui guette notre départ. La nouvelle adresse ou tu résides va vite être découverts si tu t’y emmène maintenant.

- Heu, d’accord mais qu’est-ce que tu proposes ?

- Je vais passer un appel. On s’occupera d’une manière ou d’une autre d’amener vos affaires à l’appartement. »

Je soupire, c’est vraiment un problème pour mes colocataires. Je n’arrête pas de leur compliqué l’existence.

« Ne t’inquiète pas saki, me déclare Marc, en même temps on y avait déjà pensé que ça allait être compliqué. »

Mme Li raccroche, elle est rentrée plus tôt aujourd’hui.

« Vous m’avez appelé, Mme Li.

- Oui Mr Read, appelez mon fils ! »

Nous montons dans la voiture à Sébastien. Mes colocataires me suivent. On voit les journalistes prendre des photos. Pour le coup, on m’a demandé de porter des lunettes de soleil. Il y a deux voitures de sécurité. Une, devant et une à l’arrière. Sébastien démarre la voiture.

« Du coup, on allons-nous ? demandais-je à Sao.

- Nous nous rendons dans le domaine des Li.

- Quoi ! mais pourquoi ?

- L’hôtel aurait été risqué, il y a assez de journaliste pour faire un scandale et aller à l’appartement maintenant aurait donné ton adresse à la presse. Nous avons créé un leurre. On a engagé une fille qui te ressemble pour habiter votre logement ce week-end. Lundi on espère que la situation se sera calmée.

- Et bien je ne pensais pas que la vie de mannequin était si risquée, on dirait le président, fit Lika pour détendre l’atmosphère.

- Si on m’avait dit un jour que je dormirais dans le domaine des Li, je n’en aurais pas cru un seul instant », déclare Naomi toute excité.

A croire que le destin veut me faire penser de plus en plus à Li. Je tenais vraiment que ce déménagement tourne enfin la page entre lui et moi et tout ce qui s’est passé. De toute façon, il est dans son appartement avec Eriol et Tiff, donc pas de panique à avoir. Je regarde les lumières de la ville défilés. Sao est sur sa tablette, je regarde discrètement ce qu’il fait. Il est sur mon profil de l’entreprise et il aborde un sourire.

« Il y a quelque chose ?

- Regarde. »

Il tourne l’écran vers moi et je vois pleins de commentaire de soutien qui me sont adressés. Je ne pensais pas que je pouvais toucher les gens à ce point. Je vois des réponses qui leurs sont adressés mais je ne me souviens pas avoir écrit un seul de ses commentaires. Je questionne Sao du regard pour comprendre la situation. Il me dit qu’il a veiller à répondre personnellement tout en précisant que ça venait de lui.

« Sao, je ne vois que des commentaires positifs, lui fis-je la remarque.

- Les gens ne vont pas perdre leurs temps à écrire des choses abjectes.

- Sao, bien que je sois une débutante, ce n’est pas possible d’être adoré par tout le monde. D’ailleurs, je ne reçois jamais de courrier négatif. Je veux savoir où vont les mauvais commentaires et les mauvais courriers.

- Sakura, pris la parole Naomi. Il faut que tu sache que c’est une protection envers toi. Débutante oui et connu ? oui. Tu peux attiser les bonnes ondes mais il y a de gens vraiment à l’extrême. Tu n’as pas eu un parcours ordinaire et tu as des ennemies en tant que mannequins. Tu as refusé de coucher avec le stylite, quand on a voyagé. On dit que tu as pris le melon et que tu es la petite protégée de Yelan Li. De nombreuses femmes veulent se marier avec Shaolan, savoir qu’il est à tes petits soins suffit à te mettre une étiquette de… Crois moi tu ne veux pas savoir ce qui est écrit. Dans la vie il faut filtrer. Laisse-nous géré ça pour toi.

- Encore une fois c’est vous qui venait à mon secours… Un jour je vous rendrais la pareille.

- Sakura, bien que l’on travaille pour toi, on se sent très proche et très respecté par toi. Tu m’as pris alors que personne ne voulait de moi. Bon Sao a été choisi par Yelan mais…

- Je suis ravi d’avoir une patronne aussi belle et talentueuse, déclare Sao.

- Oula vous voulez me faire pleurer, merci d’être là.

- Tu peux compter sur nous aussi, annonce Lika et Marc.

- Je vous aime, vous savez ça ?

- On avait deviné », sourit Marc.

Je reçois un appel de Rosa, je décroche pour pouvoir lui répondre.

o Oui allo Rosa ?

o Oui, saki ! comment tu vas ?

o Bien et toi ?

o Bien, je voulais savoir, tu as emménagé ?

o Heu,

Je regarde Sao qui fronce les sourcils, il me dit de mentir à Rosa

o Heu oui, à l’instant

o Ah oui ? c’est bizarre j’entends un véhicule rouler.

o Oui…

Marc me prend le portable des mains

o Rosa ! ça va tu vas bien ?

o Marc ? heu oui. Il y a un soucie ?

o Sakura doit travailler tard ce soir. Tu comprends hein ? donc vous verrez Mardi en cours.

o Mais…

o Bonne soirée Rosa.

Je suis choqué de la soudaine attitude de Marc. C’est la première fois que je le vois agir comme cela. Personne n’a l’air surpris car il parle naturellement entre eux.

« Marc, tu m’expliques ?

- Je n’ai pas confiance en elle. »

Non loin de là, dans un bureau. Rosa garde son portable dans la main. Elle panique car la situation s’aggrave autour d’elle.

« On n’a pas eu le temps d’obtenir la position », déclare le premier homme.

- Tu n’es même pas capable de tenir plus de 30 secondes un appel », dit le deuxième debout derrière elle, extrêmement contrarié.

- Je ne pouvais pas savoir que Marc interviendrait.

- La simple question est de savoir où elle va ! On ne peut pas approcher le lieu de son habitation car il y a la sécurité tous les 100 mètres. Un gars qui travaille pour nous a bien vu une voiture similaire à celle de son chauffeur déposer des affaires et une fille banale en sortir, mais pas de Sakura kinomoto ! Les médias ne nous facilitent pas la tâche à roder comme des vautours. Ça change constamment nos plans. Tu n’avais qu’un appel à passer ! Tu te disais proche d’elle, il va falloir faire beaucoup plus.

- Je vous ai tout dis ! Je me suis rapproché d’elle, j’ai même déposé une bombe dans leurs appartements pour vous ! Je l’ai conduit à la boite de nuit pour qu’elle se fasse kidnapper. Qu’est-ce qu’il vous faut de plus ! J’arrête tout ça ! débrouiller vous sans moi.

- Oh non tu ne vas nulle part. Parce que si tu parles, je te jure que s’en ai finis de toi.

- Mais qu’est-ce qu’elle vous a fait ? Je ne vois pas en quoi elle vous gêne ! Sakura ne fera de mal à personne. Et puis Shaolan va se marier, elle ne va pas hériter de l’entreprise des Li.

- Au début, mes patrons voulaient qu’on écarte ce qui gêne, mais maintenant il n’est plus question de la garder vivante.

- Quoi ! dit-elle en paniquant. Je croyais que le plan était juste de lui faire peur pour qu’elle reparte au japon.

- Et bas tout à changer, on change nos plans.

- Je ne vais surement pas cautionner ça !

- Mais tu n’as pas le choix, tu as commencé pour de l’argent facile, tu vas finir, parce que ce que tu ne sais pas, c’est que tu es lié à l’affaire maintenant. On plonge ? tu plonges ! »

J’ai un mauvais pressentiment. Nous voilà arriver enfin au domaine. Nous sortons notre petite valise de dépannage. Un monsieur vint vers notre rencontre et je reconnais Mr Read. Nous le saluons et nous le suivons vers l’entrée. Bien même que je suis déjà venu, ce lieu m’impressionnera toujours. Nous attendons dans le hall Yelan Li qui ne va pas tarder à venir à notre rencontre. Peut-être que ce n’était pas le meilleur moment pour lui annoncer que je comptais partir une fois l’examen obtenu. La porte s’ouvre à nouveau. A ma grande surprise, je vois Tiffany, Eriol et enfin Shaolan rentrée dans le hall. Tiffany vient m’enlacer.

« Oh ma Saki ! quand j’ai su ce qui se passais, je n’ai pas hésité à venir.

- Heu… ? »

Mme Li, choisit ce moment pour venir à nous.

« Bien tout le monde est présent, Mr Read, voulez-vous bien emmener ce beau monde dans les chambres qui leurs sont réservés. Sans oublier ce que nous avons convenu. Je vous attends tous pour diner.

- Bien, Madame. »

Mr Read montre les chambres à chaque personne. Likaru dort avec Marc, Naoko et Sao sont dans la même chambre, Eriol et Tiffany également. Pour moi, il se dirige en face de la chambre de Shaolan. Elle est toute mignonne et aussi d’une couleur verte.

« Merci, mr Read

- Bien je vous laisse vous installer. Le repas est près dans dix minutes », dit-il en regardant sa montre.

Je pose m’affaires dans un coin. Shaolan arrive et reste à l’entrée de la chambre et feuillète son portable.

« La première fois c’était pour la fête, aujourd’hui c’est pour ma fête, dis-je en détendant l’atmosphère.

- …

- Je conçois que je suis une gêne supplémentaire, que tu aurais surement aimé profiter d’Hikari avant qu’elle ne parte pour le week-end.

- Hikari comprendra, dit-il en rangeant son portable pour me faire face.

- Je… ne pensais pas qu’on allait venir chez toi. On aurait dû aller à l’hôtel.

- C’est le meilleur endroit pour être en sécurité, déclare t’il en se rapprochant de moi.

- Shaolan…

Il me prend dans ses bras et m’enlace. Il me fait un bisou au niveau de mes cheveux.

« Je suis désolé que tu es à vivre tout ça, annonce-t-il. Si j’avais su je n’aurais jamais proposé à ma mère de te prendre en tant que mannequin. »

Je le vois ensuite reculer doucement pour s’asseoir au bout de son lit.

« Ça aurait pu arriver à n’importe qui.

- Tu as dû être contente de voir ton père cette semaine.

- Oui, énormément. Il m’a montré ses découvertes en Egypte, c’est magnifique.

- Tu as des photos ?

- Oui attends je te les montre », dis-je en sortant mon portable.

Je lui montre les photos. Je n’avais pas remarqué notre proximité. Je ne regarde plus les photos, je le regarde et lui aussi me regarde. Que faire, je ne veut plus bouger.

« Je me demandais ce que vous faisiez, on vous attend pour commencer, dit elle en nous surprenant à proximité de l’un et de l’autre.

- Désolé je montrais les photos à Shaolan. Fis-je toute genée en me reculant.

- Tu dors ou saki ?

- … ici

- D’accord, et toi Shaolan ?

- Par sécurité on l’a mise en face de ma chambre, annonce Shaolan.

- Je vois, vous venez ? »

Tiffany se demande de quelle sécurité il parle. Non car, les laisser tous les deux… c’est risqué pour sakura. Nous descendons et rejoignons les autres à table. Mme Li se trouve au bout de la grande table. Nous mangeons tranquilement. Marc, Eriol et Shaolan discute de bon cœur. Ils mettent vraiment l’animation. Yelan a un petit sourire au coin.

« Et vous Sakura avait vous un loisir que vous aimez pratiquer ? me questionne Yelan pour rester sur le sujet des loisirs que parlaient les garçons entre eux.

- Le théâtre m’a bien aidé. J’ai pu grâce à ça et aux livres me livrer un peu plus aux gens et aller vers eux. J’ai arrêté pour mon BTS de commerce. J’avais moins de temps à m’y consacrer.

- Quel rôle as-tu jouer, me demande Likaru.

- Ma première fois, j’ai joué une adolescente en colonie, ensuite une responsable de l’administration dans une école, la femme d’un médecin, un architecte, une femme qui vit dans la rue… Je crois que ça été mon dernier rôle.

- Une mendiante que tu as jouée, déclara étonné Naomi. Au moins tu es passé par un large choix de rôle.

- J’ai vraiment aimé ça.

- Et elle jouait très bien, annonce Tiff

- Pas aussi bien que toi Tiff, pour ça tu es vraiment une excellente comédienne.

- Tu en as fait ? s’étonna Eriol d’en connaitre un peu plus sur sa petite amie.

- Oui enfin, du théâtre moderne. Sakura a visé le théâtre comique. C’est un tout autre genre.

- Et toi lika ?

- Moi j’ai fait de la danse, depuis toute petite. J’ai arrêté l’année dernière pour me consacrer entièrement à mes études.

- Et toi Eriol ?

- Oula, vous voulez savoir notre parcours d’activités, dit-il en souriant vers son cousin.

- C’est tabou ? demande Naomi.

- Disons que dans la famille Li, on ne compte pas qu’une seule discipline, explique Yelan Li.

- Je suis curieux de savoir, déclare Marc.

- En plus de l’école, commence Shaolan. Nous devions étudier avec les professeurs particuliers. Mr Read est notre professeur de tout combat. »

Tout le monde à part eux a les yeux ronds. On se tourne vers Mr Read. Bien qu’il n’ait pas l’air d’un vieillard, nous doutions que le majordome de la famille sache se battre et enseigner aux jeunes du clan Li.

« Je crois que je vous ai sous-estimé Mr Read, déclare Marc. Rappelez-moi votre âge.

- Le majordome ne divulgue jamais son âge, dit-il en pointant son doigt vers le haut. A vous de deviner.

- Bien, je vais laisser tomber. »

Marc me fait vraiment rire, en tout cas ce repas fait du bien à tout le monde. Pas de tensions. Nous finissons de manger sur une note positive. Demain je dois me rendre au salon de coiffure. C’est Shaolan qui se propose de m’y emmener. Je trouve cela gênant sachant que je passe mon temps à l’éviter.

Tout le monde monte pour aller se coucher. Je pris pour qu’il ne se passe rien durant la nuit. Je le voie m’accompagner à ma chambre. Avant de rentrer je me retourne vers lui.

« Je pense que ça va aller jusque-là.

- Oui, vu l’horaire de ton salon, je vais commencer plus tard mon travail.

- Tu n’es pas obligé de m’y emmener.

- … Je ne le fait pas de force, je tiens à toi sakura.

- … Bien je te dis à demain, alors. »

Il se penche vers moi et me fait un bisou sur la joue.

« Bonne nuit sakura, dors bien, finit-il en s’éloignant pour rentrer dans sa chambre. J’attends qu’il ferme la porte pour reprendre mon souffle. Je ne vais pas tenir longtemps comme ça. De l’autre côté de la porte Shaolan passe sa main dans les cheveux. S’il avait pu il l’aurait embrassé. Enfin, il ouvre sa tablette et prépare une playlist des musiques que sakura aime écouté. Il pourra la mettre dans sa voiture. Vu qu’elle n’ose pas vraiment lui parler il sait que ça va la détendre.

Je vais dans sa salle de bain. Je décide de prendre une douche qui va me vider l’esprit. Je décide de faire un shampoing à mes cheveux que je sécherai avant d’aller me coucher. Je repense à Shaolan. Avant d’aller manger il m’a enlacé. Le fait qu’il le fasse dans la chambre m’a surprise et j’ai pu sentir son odeur, son parfum qui est juste… je n’aurai pas de mots. Me retrouver dans ses bras, j’aurais pu y rester longtemps… J’enfile mon pyjama blanc cassé et mes chaussettes de nuits car j’ai froid en ce moment. Je sors ensuite de la salle de bain. Je me love sous la couette et je regarde mon portable et commence à lire un livre.

Toute endormie, je sens une personne me caresser la joue.

« Sakura… tu vas être en retard au salon, si tu ne te lève pas.

- … il est qu’elle heure ? dis-je les yeux encore fermé.

- Il est 8h.

- Quoi ! mais je vais être en retard !

- Chut calme toi. On met moins de temps, à aller en ville, de chez ma mère.

- Ah », annonçais-je en me calmant.

Mais du coup je réalise que c’est Shaolan qui m’a réveillé. Et je suis en pyjama… Je le vois tout propre et habillé pour allez au travail.

« Je te laisse te préparer. Je t’attends dans la cuisine, annonce-t-il en se levant.

- …

J’attends qu’il sorte de la chambre pour sortir du lit. Je prépare ma tenue et cours dans la douche. Je ne sais toujours pas quel temps on met pour le trajet. J’espère être prête dans une demi-heure. Je descends une fois prête. Je vois Shaolan m’attendre devant la porte. Mais il fronce les sourcils.

« Toi tu ne déjeune pas ?

- Je n’ai pas faim…

- Alors tiens. »

Il sort un smoothie de derrière lui. Je pense que Naomi à anticiper ma mâtiné.

- C’est une recette à moi. On y va ? »

Alors, il a pris le temps de me préparer un smoothie ? Sur la route je ne sais pas comment me comporter. Il met de la musique et ça détend l’atmosphère.